Ce samedi 18 novembre, à l’appel de plusieurs syndicats, des manifestations « en solidarité avec le peuple palestinien » sont organisées à Paris et dans d’autres villes. Les partis de gauche se sont joints au mouvement.
Comme chaque samedi, des rassemblements « en solidarité avec le peuple palestinien » sont organisés en France ce 18 novembre. À Paris, la préfecture de police n’a pas interdit la tenue de la manifestation, organisée à l’appel de plusieurs syndicats (CGT, FSU, FO et Solidaires). « Le préfet de police maintient cependant sa posture de fermeté adoptée depuis le début du conflit » entre Israël et le Hamas, a indiqué la préfecture de police dans un communiqué jeudi, rappelant qu’elle ne « tolérera aucun débordement ».
La manifestation est prévue entre 14h30 et 19 heures, de la place de la République à celle de la Nation. Les organisateurs appellent à un « cessez-le-feu immédiat et la levée du blocus » sur la bande de Gaza, « l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population », « la protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie » ou encore « la libération des otages et des prisonniers ».
Le Parti socialiste (PS), le Parti communiste (PCF) et EELV ont annoncé avec plusieurs petits partis de gauche dans un communiqué commun se joindre à ce rassemblement, « pour la paix et la justice ». « Marchons pour continuer de demander la libération des otages, un cessez-le-feu immédiat et une solution à deux États », a écrit le PS qur X (anciennement Twitter). La France insoumise (LFI) ne s’est pas associée à ce communiqué mais a annoncé sur X présence à la manifestation .
Deux jours plus tôt, des manifestations en soutien à la Palestine ont eu lieu devant deux lycées parisiiens, Racine et Lamartine. Plusieurs élèves étaient montés sur des poubelles devant l’entrée de leur établissement, certains scandant des slogans « Free Palestine » dans un mégaphone. Le blocage était partiel et des lycéens ont pu accéder aux salles de classe.
Des rassemblements partout en France
Outre cette marche à Paris, des dizaines d’autres rassemblements sont organisés un peu partout en France ce samedi, comme à Saint-Brieuc, Toulouse, Bordeaux, Lille ou encore Brest. La CGT les a recensés sur son site. Dimanche dernier, plus de 182 000 personnes avaient marché contre l’antisémitisme, à l’appel du président du Sénat et de la présidente de l’Assemblée nationale. Ils étaient 105 000 à Paris.
Depuis que le Hamas a mené le 7 octobre une attaque d’une ampleur inédite sur le sol israélien, tué 1 200 personnes, en majorité des civils, et enlevé avec d’autres groupes armés environ 240 personnes, selon les autorités israéliennes, les bombardements de représailles sur la bande de Gaza sont incessants. Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 12 000 civils palestiniens ont été tués, dont 5 000 enfants.