Dévoilé le 20 novembre, le parcours de cette 46e édition du Dakar s’élancera d’AlUla le 5 janvier prochain pour rejoindre Yanbu, sur les rives de la Mer Rouge en Arabie saoudite, le 19 janvier. Format spécial, étapes, désert…
Tous les concurrents qui rêvaient d’avoir d’un vrai Dakar vont être gâtés pour cette 46e édition du rallye-raid longue distance, créé par Thierry Sabine et lancé pour la première fois en décembre 1978.
Dévoilé le 20 novembre par David Castera, le directeur du Dakar, cet opus 2023 devrait sourire aux pilotes les plus endurants. En effet, l’organisation a concocté un parcours trois étoiles avec notamment trois spéciales de plus de 400 km, une étape marathon au soir du 8 janvier et surtout un nouveau format « 48 heures chrono » lors de la 6e étape. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le nouveau parcours de la 46e édition.
« 48h chrono », un format inédit
« Nous avons pris comme un défi de concevoir la cinquième édition en Arabie Saoudite comme la plus relevée de cette série en cours », a annoncé d’emblée le directeur David Castera lors de l’annonce détaillée de la 46e édition du Dakar. Au programme notamment 7 891 km de routes, de pistes et de dunes, dont 4 727 km de spéciales.
Après un prologue et une première étape au départ d’AlUla, la caravane du Dakar s’élancera vers l’Est. La première semaine devrait être particulièrement corsée : trois spéciales de plus de 400 km, une étape marathon (8 janvier) et surtout un nouveau concept inventé par l’organisation. Le « 48 h chrono » lors de la 6e étape qui comportera 584 km de spéciale sur 818 au total. En plein Empty Quarter (Quart Vide), un des plus grands déserts avec la plus grande étendue ininterrompue de sable au monde, tous les concurrents seront contraints de stopper leur véhicule pour passer la nuit dans l’un des huit bivouacs à disposition sans aucune aide extérieure. Les pilotes ne pourront repartir que le lendemain au lever du soleil. « La plongée dans cet océan de sable se fera cette année sur un format à la fois inédit et fidèle à l’esprit des pionniers. Les concurrents se retrouveront dispersés dans le désert à la nuit tombée, coupés du monde avant de se relancer au petit matin à l’assaut des dunes » a précisé l’organisation.
« Pas de baisse d’intensité »
Derrière cette étape inédite, la deuxième semaine ramènera les concurrents vers l’Ouest et ne devrait pas être de tout repos : « pas de baisse d’intensité jusqu’à l’arrivée à Yanbu » a précisé David Castera. En effet, la septième étape sera en effet la plus longue de cette édition 2024 avec 873 km au menu. Jusqu’à la veille de l’arrivée finale, où a été programmée la journée la plus tendue de la deuxième semaine entre AlUla et Yanbu, toutes les cartes pourraient être redistribuées. A l’image de l’année dernière où la victoire en moto s’était jouée lors de l’ultime étape et avait vu l’Argentin Kevin Benavides (KTM) s’imposer pour 43 secondes d’avance, après être parti avec 12 secondes de retard sur son coéquipier l’Australien Toby Price.