Sans Haaland ni De Bruyne, les Citizens ont balayé les Brésiliens de Fluminense, le 4e titre avec trois clubs pour Pep Guardiola.
La domination en devient fatigante. L’ogre Manchester City a ajouté une nouvelle ligne à son palmarès en remportant son premier Mondial des clubs aux dépens de Fluminense, écrasé 4 à 0 vendredi à Jeddah où l’entraîneur Pep Guardiola a conquis un quatrième titre inédit dans la compétition. Le technicien espagnol avait en effet été déjà sacré avec le FC Barcelone (2009, 2011) et le Bayern Munich (2013).
Le champion d’Europe, passé sous pavillon émirati en 2008, succède au Real Madrid, vainqueur à cinq reprises de ce Mondial des clubs qui en était à sa vingtième édition.
Les deux équipes, victorieuses en demies des Japonais d’Urawa Reds (3-0) pour City et des Egyptiens d’Al-Ahly (2-0) pour « Flu », étaient en finale pour leur toute première participation.Et vendredi, il ne fallait pas être en retard au stade Roi-Abdallah puisque les champions d’Angleterre ont ouvert la marque après seulement… 40 secondes de jeu !
Profitant d’une mauvaise relance dans l’axe du vétéran et ancien du Real, Marcelo, le Néerlandais Nathan Ake a placé une frappe enroulée sur le poteau du but de Fabio (43 ans) et le ballon est revenu sur l’Argentin Julian Alvarez qui avait suivi et a marqué de la poitrine.
Sans Haaland ni De Bruyne
L’équipe brésilienne de l’entraîneur Fernando Diniz, également sélectionneur de la Seleçao, a cru bénéficier d’un penalty à la 16e minute pour une faute du gardien brésilien de City Ederson sur German Cano, mais ce dernier a été signalé hors-jeu.
C’est au contraire le club anglais qui a doublé le score à la 27e minute, avec un but contre son camp de Nino. Le défenseur central et capitaine a en effet dévié dans son but un centre de Phil Foden, qui avait été superbement démarqué par Rodri, élu meilleur joueur du tournoi à la fin du match.
Deux autres buts ont été marqués en seconde mi-temps par des Anglais nettement dominateurs, par Phil Foden (72) et Alvarez en fin de match pour un doublé personnel (88e).
« Nous avons affronté la meilleure équipe du monde de ces cinq dernières années », a déclaré l’entraîneur brésilien Fernando Diniz. « L’équipe a essayé de jouer sous une forte pression et s’en est sortie la plupart du temps. Félicitations aux joueurs qui ont perdu contre une grande équipe ».
Manchester City, qui jouait pourtant sans ses hommes-clé Erling Haaland, Kevin de Bruyne et Jérémy Doku, blessés, en est à cinq matches disputés en douze jours, soit un tous les trois jours depuis le 10 décembre.
« Nous avons gagné tous les titres »
Un rythme infernal pour les Citizens, auteurs d’un quadruplé retentissant la saison dernière : Ligue des Champions, Coupe d’Angleterre, Championnat d’Angleterre et Supercoupe de l’UEFA.
« Je suis très heureux, j’ai le sentiment que nous avons clos un chapitre », a dit pour sa part Pep Guardiola. « Nous avons gagné tous les titres, le travail est fait, c’est fini ».
City a également confirmé la domination européenne dans ce Mondial des clubs. Depuis 2012, aucun trophée n’a échappé au représentant du Vieux continent, certes toujours plus puissant financièrement.
Le dernier club sud-américain à avoir inscrit son nom au palmarès de ce Mondial est le rival de « Flu », les Corinthians de Sao Paulo, vainqueur de Chelsea 1-0 à Yokohama en décembre 2012.
Pour sa prochaine édition, aux Etats-Unis à l’été 2025, le Mondial des clubs changera de formule et passera de sept à trente-deux équipes, et sera joué tous les quatre ans.
Plus tôt dans le match pour la troisième place les Egyptiens d’Al-Ahly ont battu les Japonais des Urawa Red Diamonds 4 à 2.