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Conseil Constitutionnel . « Contrôle des Parrainages Acte 2 » : Le Patron de Rewmi, Idrissa Seck Idrissa Seck « recalé »

Le deuxième jour de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel en vue de la présidentielle de 2024, n’a pas été clément pour l’ancien Premier ministre et patron de Rewmi Idrissa Seck. L’ex-candidat arrivé en deuxième position à la présidentielle de 2019, qualifié par ses partisans et autres comme chef de l’opposition, a vu son dossier de parrainage ajourné. Idrissa Seck devra régulariser ses doublons s’il veut participer à la présidentielle de février. A l’inverse, deux candidats ont pu passer le cap du parrainage alors que 10  dossiers ont été jugés non conformes à la loi électorale.  La liste des 20 dossiers à examiner dans la journée n’étant pas encore épuisée.

Le Conseil constitutionnel a repris hier, mardi 2 janvier, les opérations de contrôle des candidatures pour les 93 candidats potentiels à l’élection présidentielle de février 2024. Sur les dossiers des candidats déclarés qu’elle a examinés, deux ont pu passer l’étape du parrainage.  Il s’agit du Pr Daouda Ndiaye et de Aliou Mamadou Dia du Pur même si ce dernier doit encore valider 202 parrains dans la région de Diourbel. Si ces candidats déclarés ont déjà obtenu leur ticket d’entrée pour la prochaine étape de filtre, d’autres devront revenir dans les 48 heures, après le passage de tous les candidats, pour régulariser leurs doublons. C’est le cas de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck qui présente plus de huit mille doublons.

«Comme en 2019, on a validé le nombre de régions. Ce qui était plus difficile. Mais par rapport à nos doublons externes, nous devons faire un effort supplémentaire d’ici la fermeture pour pouvoir atteindre le nombre minimum requis. Le nombre de doublons que nous avons nous permet de rattraper pour avoir le minimum pour le candidat Idrissa Seck. Le 5 janvier, après le passage de tous les candidats, nous aurons 48 heures pour remettre ça que nous avons déjà en stock», a déclaré Ass Babacar Gueye, le mandataire du candidat Idrissa Seck. Dans l’éventualité où Idrissa Seck parvenait à régulariser les parrainages requis, sa candidature serait alors soumise à une vérification plus approfondie des autres documents présentés. Comme pour tous les candidats ayant franchi l’étape du contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel. Dans le cas contraire, l’ancien allié du président Macky Sall verra sa candidature rejetée, l’écartant ainsi de la course présidentielle de février.

Entre admis d’office, 2nd tour et ajournés

La commission de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel a aussi eu hier, mardi, la main lourde contre certains candidats à la présidentielle de février prochain.  En effet, les dossiers des candidats Ibrahima Hamidou Dème, Mbacké Sarr, Cheikh Abdou Mbacké, Cheikh Bamba Dièye, Jean Baptiste Diouf, Birima Mangara, Oumar Sylla, Charles Emile Abdou Ciss, Malick Guèye, Khadim Diop ont été rejetés. Après l’invalidation de son dossier à cause des problèmes techniques avec sa clé USB samedi dernier, le candidat Malick Guèye est revenu hier, mardi 2 janvier, déposer un recours au Conseil constitutionnel pour une nouvelle évaluation de son dossier. Le mandataire de Talla Sylla s’est, quant à lui, absenté.  Les candidats qui ont validé le parrainage viennent s’ajouter à Boubacar Kamara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall. La vérification des parrainages n’est qu’une première étape et cela ne veut pas dire que les candidats feront partie de la liste définitive. Il reste encore d’autres pièces à contrôler par le Conseil constitutionnel. Le suspense reste entier.

source:sudQuotidien