Les bâtiments d’au moins six capitoles de différents États américains ont été évacués mercredi 3 janvier après plusieurs alerte à la bombe provoquées par la réception de courriels menaçants, ont fait savoir les autorités et les médias locaux.
Aucun explosif ou objet potentiellement dangereux n’a été trouvé sur place lorsque la police a évacué les bâtiments des capitoles – bâtiments officiels qui abritent généralement la législature de l’État et les bureaux du gouverneur – du Connecticut, de la Géorgie, du Kentucky, du Michigan, du Mississippi et du Montana, à la suite de ce qui s’apparente à un canular, ont rapporté les médias locaux.
«Bien que tout le monde soit en sécurité, la KSP (police d’État du Kentucky) a demandé à tout le monde d’évacuer le capitole de l’État et enquête sur une menace reçue» par un officiel, a écrit le gouverneur du Kentucky, Andy Beshear, sur X (anciennement Twitter).
«Les explosifs sont bien cachés»
La menace en question : des courriels envoyés «en masse» à de nombreux hauts responsables d’États à travers le pays, a rapporté un média local. «J’ai placé plusieurs explosifs à l’intérieur de votre capitole. Les explosifs sont bien cachés et ils vont exploser dans quelques heures. Je m’assurerai que vous mouriez tous», est-il écrit dans l’un d’entre eux.
Des responsables d’autres États ont confirmé qu’ils avaient aussi été visés, comme dans le Michigan, où la police a décidé par prudence que le bâtiment resterait fermé pour la journée. L’incident survient trois jours avant l’anniversaire de l’assaut du Capitole des Etats-Unis par des partisans de Donald Trump , le 6 janvier 2021.
D’autres événements «sèmeront le chaos en 2024», année électorale sous haute tension, a déclaré un haut responsable de l’État de Géorgie, Gabriel Sterling, sur X (anciennement Twitter). «Ils veulent accroître les tensions. Ne les laissez pas faire», a-t-il lancé, avertissant toutefois: «ne tirez pas de conclusions hâtives quant à l’identité du responsable». Les autorités américaines ont mis en garde contre le nombre croissant d’incidents visant des officiels et personnalités politiques.