Dans le cadre de leur protestation contre le report de l’élection présidentielle, les syndicats d’enseignants poursuivent leur plan d’actions dans le secteur de l’éducation. Dans un communiqué rendu public hier, lundi 12 février, le Cadre de concertation des syndicats de l’enseignement (Saemss, Cusems, Cusems/A, Sept, Seppi, Sudes, Ues, Cdefs, Sadef, Odes, Sels/A) a annoncé un débrayage à 10h suivi d’Assemblée générale d’établissements ce mardi 13 février et le lendemain, mercredi 14 février 2024, à la même heure.
Il exige le respect de la Constitution et du calendrier républicain, la libération des élèves et enseignants «arbitrairement» détenus, le respect des accords signés avec le gouvernement du Sénégal. «Les syndicats condamnent avec la dernière énergie les arrestations multiples qui ont été opérées sur des citoyens, parmi lesquels des enseignants, dans l’exercice d’un droit constitutionnel, le droit de marcher pour exiger le retour à la légalité constitutionnelle», rapporte la note.
La même source d’ajouter : «Les syndicats condamnent fermement ces dérives liberticides qui contribuent à aggraver la tension sociale qui sévit ans notre pays depuis quelques jours. Ils exigent par conséquent la libération sans délai et sans conditions de tous les citoyens arbitrairement arrêtés et plus particulièrement des enseignants et des élèves dont la place n’est point la prison mais l’école».
Pour rappel, dans le cadre de leur lutte, les syndicats d’enseignants avaient décrété un débrayage vendredi dernier. Les syndicats d’enseignants n’ont pas manqué d’inviter «tous les enseignants à respecter strictement les plan d’actions et à participer massivement à la marche silencieuse prévue le mardi 13 février».