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Guerre entre Israël et Hamas . Des soldats israéliens ont ouvert le feu pendant une distribution d’aide à Gaza, Antonio Guterres s’est dit « choqué » par ces événements …

Les réactions affluent à l’international après la fusillade qui a vu des soldats israéliens ouvrir le feu lors d’une distribution alimentaire à Gaza ce jeudi 29 février 2024. La France a appelé à ce que la lumière soit faite sur le drame.

Ce jeudi 29 février 2024, plus d’une centaine de personnes auraient été tuées, selon le Hamas,à Gaza, lors d’une distribution alimentaire. Des soldats israéliens auraient tiré sur la foule. Israël dément.

Les réactions affluent à l’international et de nombreux pays ont condamné l’attaque.

Retour sur les événements qui ont marqué ces dernières heures dans le conflit entre Israël et le Hamas.

Le Conseil de sécurité de l’Onu réuni en urgence

Les condamnations internationales et appels à un cessez-le-feu se multiplient après la mort de plus de 110 Palestiniens à Gaza, lorsque des soldats israéliens ont ouvert le feu pendant une distribution d’aide qui a tourné au chaos.

Le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres s’est dit « choqué » par ces événements qu’il a « condamnés ».

« Nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé. Mais que ces gens aient été tués par des tirs israéliens, qu’ils aient été écrasés par la foule, ou renversés par des camions, ce sont des actes de violence, d’une certaine manière, liés à ce conflit », a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric.

Un cessez-le-feu improbable d’ici lundi selon Joe Biden

Le président américain Joe Biden a jugé improbable jeudi qu’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza puisse être conclu d’ici lundi, après la mort de plus de 110 personnes, selon le Hamas, lors d’une distribution d’aide qui a tourné au chaos.

Interrogé pour savoir s’il estimait que cet événement aurait un impact sur les négociations en vue d’un cessez-le-feu, Joe Biden a répondu : « Je sais que ce sera le cas ».

Il a encore jugé qu’une telle trêve ne se produirait « probablement pas d’ici » lundi, comme il l’avait dit espérer en début de semaine.

Plus de 100 Palestiniens ont été tués dans la ville de Gaza pendant une distribution d’aide humanitaire, selon le Hamas qui a accusé les soldats israéliens d’avoir ouvert le feu sur une foule affamée.

Des sources israéliennes ont confirmé que des soldats, se sentant « menacés », avaient tiré à balles réelles mais nié que ces tirs soient responsables de ce bilan, qu’elles imputent à une bousculade.

Les États-Unis examinent des « versions contradictoires » du drame, a fait valoir Joe Biden, Washington appelant Israël à une enquête approfondie.

La France réagit à la fusillade lors d’une distribution alimentaire à Gaza

Emmanuel Macron a exprimé jeudi sa « profonde indignation » et sa « ferme réprobation » après que des civils palestiniens ont été tués plus tôt dans la journée dans la bande de Gaza lors d’une distribution d’aide humanitaire, le président français réclamant que la « vérité » soit faite sur cet incident.

Les autorités sanitaires de l’enclave palestinienne, assiégée depuis près de cinq mois par l’armée israélienne en représailles à l’attaque du Hamas du 7 octobre, ont accusé les soldats de Tsahal d’avoir ouvert le feu sur la population, faisant plus de 100 morts et 280 blessés. Israël a démenti.

« Profonde indignation face aux images qui nous parviennent de Gaza où des civils ont été pris pour cible par des soldats israéliens, a écrit Emmanuel Macron sur le réseau social X dans la nuit de jeudi à vendredi. J’exprime ma plus ferme réprobation envers ces tirs et demande la vérité, la justice et le respect du droit international. »

Plus tôt, le ministère français des Affaires étrangères a demandé que la lumière soit faite sur les informations faisant étant de la mort de dizaines de civils gazaouis lors d’une distribution d’aide dans l’enclave.

Plusieurs dizaines de médias internationaux appellent à protéger les journalistes à Gaza

Plus de 30 médias internationaux, dont les principales agences de presse mondiales, ont apporté jeudi leur solidarité aux journalistes palestiniens qui travaillent dans des conditions d’extrême difficulté à Gaza et appelé les autorités israéliennes à « les protéger » comme des civils.

Selon le Comité de protection des journalistes (CPJ), une association basée à New York  cette lettre ouverte qui a coordonné, au moins 94 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, dont la majorité, 89, sont des « Palestiniens tués par l’armée israélienne », soit le conflit le plus mortel « jamais documenté » par l’organisation.

« Depuis près de cinq mois, les journalistes et les professionnels des médias de Gaza – qui sont quasiment la seule source d’information sur le terrain sur le territoire palestinien – travaillent dans des conditions sans précédent » et « continuent de travailler en dépit des risques personnels qu’ils encourent », peut-on lire dans la lettre signée par la BBC News, le New York Times, Der Spiegel, HaaretzAssociated Press (AP), l’Agence France-Presse (AFP) et Reuters, ainsi que l’Association mondiale des journaux (WAN-IFRA).