Youcef Atal, condamné pour provocation à la haine, revient sur son départ mouvementé de l’OGC Nice.
Le latéral algérien Youcef Atal rebondit désormais à l’Adana Demirspor après l’immense polémique générée par sa condamnation pour provocation à la haine et son départ très commenté de l’OGC Nice.
« Nice ne m’a pas poussé vers la sortie, mais je ne me suis pas senti soutenu, rétorque ainsi l’intéressé au sujet de son départ de l’OGC Nice, lui qui a été sondé par le magazine So Foot. Le discours changeait à chaque fois… J’ai payé cher mon erreur : sportivement, juridiquement et financièrement. Je sentais que j’allais être mis de côté. »
Atal, un homme heureux
Le défenseur a vécu des moments sombres ces derniers mois, entre sa suspension avec l’OGC Nice puis l’élimination précoce de l’Algérie lors de la CAN : « J’ai été soutenu par toute l’Algérie et par énormément de gens à travers le monde entier, je les remercie. Je m’attendais aussi à du soutien d’autres personnes qui ne me l’ont pas donné, c’est comme ça. »
Aujourd’hui Youcef Atal s’estime heureux « parce que je suis avec ma famille dans un pays musulman en plein ramadan, donc que demander de plus? Pour moi, le football est synonyme de bonheur. Si tu me l’enlèves, c’est très compliqué pour moi, et je me réveille le matin sans sourire. J’ai retrouvé ça, à Adana. »