La tête de liste PS-Place publique aux élections européennes estime que « si Trump est élu, nous risquons de finir l’année seuls face à la guerre, seuls face à Poutine, seuls face au péril climatique .»
La tête de liste PS-Place publique au scrutin européen ne veut pas voir Donald Trump reprendre possession du bureau ovale de la Maison-Blanche. Une victoire de l’ancien président américain à l’élection présidentielle de novembre laisserait l’Europe « seule face à Vladimir Poutine », a ainsi prévenu mercredi Raphaël Glucksmann.
« 2024 est une année de bascule », a déclaré le candidat lors d’une réunion électorale à Nancy. « Si Trump est élu, nous risquons de finir l’année seuls face à la guerre, seuls face à Poutine, seuls face au péril climatique ».
Le choix de l’UE est « être ou ne pas être »
Selon l’essayiste de 44 ans, face à ce risque, les Européens doivent répondre à une « question vertigineuse » : « Sommes-nous prêts à cela ? » Or, dans cette « situation d’immense péril », les industries, la défense et les institutions « ne sont pas prêtes à cela », a-t-il répondu.
« La question qui est posée, c’est « être ou ne pas être » », a estimé Raphaël Glucksmann. Le choix est entre « devenir une puissance ensemble ou bien s’effacer, disparaître ».
En réponse au défi géopolitique « nous voulons devenir une grande puissance démocratique, écologique et sociale et européenne », a-t-il lancé devant quelque 600 militants lorrains. « Il est temps que l’Europe sorte de l’âge de l’adolescente ».