Plus forcément titulaire d’office ces dernières semaines, Kylian Mbappé n’est pas certain de figurer dans le onze de départ face à l’Olympique de Marseille, ce dimanche 31 mars, lors du « Classique ». La perspective de la demi-finale de Coupe de France, et l’enchaînement de matches tous les trois jours, pourrait convaincre Luis Enrique, l’entraîneur du PSG, d’économiser sa star.
Jouera ? Jouera pas ? Si la question aurait semblé incongrue il y a quelques mois, la titularisation de Kylian Mbappé n’est plus automatique depuis plusieurs semaines. Et pour cause, depuis que l’information selon laquelle le capitaine des Bleus ne sera plus Parisien la saison prochaine – jusqu’ici non confirmée par le club ou par le joueur – a fuité, l’entraîneur du Paris Saint-Germain a réduit considérablement le temps de jeu de sa s
Ainsi, Mbappé avait démarré sur le banc contre le Stade de Reims (2-2), le 10 mars, mais aussi face à Lille (3-1à), le 10 février. Lors du déplacement à Monaco, le Bondynois avait été titularisé… avant de sortir à la mi-temps. Signe que le l’entraîneur espagnol fait généralement abstraction de l’adversaire quand il s’agit de choisir l’identité de son onze.
Un calendrier démentiel en avril pour le PSG
Au point de se demander si le leader de l’attaque parisienne sera sur le terrain dès le coup d’envoi du « Classique », ce dimanche 31 mars, face à l’Olympique de Marseille. En Ligue 1, le PSG possède douze points d’avance sur Brest, son dauphin, et file tout droit vers un nouveau titre de champion de France.
La perspective de la demi-finale de Coupe de France contre le Stade Rennais, trois jours plus tard, pourrait pousser Luis Enrique à économiser certains éléments face aux Marseillais, par ailleurs décimée pour cette affiche toujours particulière. Ajouté à cela que le champion du monde 2018 a disputé l’intégralité des deux matches amicaux des Bleus face à l’Allemagne et contre le Chili.
« J’essaie toujours de mettre les onze meilleurs joueurs à chaque match mais les compétitions et les contextes sont différents, analysait le coach espagnol avant le quart de finale de Coupe de France contre Nice. Ce n’est pas pareil de jouer en L1 quand tu as dix points d’avance. Au fur et à mesure que la fin de saison approche, on doit se donner un maximum de chances de gagner tous les titres. » À l’aube du mois d’avril, le PSG peut encore réaliser un triplé historique. Et ce n’est pas anodin.