La multinationale française avait déjà amassé 20 milliards d’euros de bénéfices en 2023 grâce aux prix soutenus du pétrole.
Les automobilistes angoissés à l’idée de payer plus de 1,70 euro le litre de gazole et presque 1.90 euro pour l’essence apprécieront la nouvelle. Ce vendredi, le groupe français TotalEnergies a annoncé avoir encore amélioré ses résultats financiers pour atteindre un bénéfice net de 5,7 milliards de dollars (4,44 millions d’euros) pour le seul premier trimestre 2024.
Pour atteindre un tel résultat, le géant des hydrocarbures a pu compter sur les prix soutenus du pétrole et des marges de raffinage tout aussi soutenues. L’essoufflement du marché du gaz n’a pas altéré les bons chiffres de la multinationale.
La compagnie, qui fête ses 100 ans cette année, « démontre une nouvelle fois ce trimestre la pertinence de sa stratégie de transition équilibrée ancrée sur deux piliers, les hydrocarbures et l’électricité », a déclaré le PDG Patrick Pouyanné dans un communiqué. Ces résultats s’inscrivent dans un « environnement marqué par des prix du pétrole et des marges de raffinage soutenus, mais des prix du gaz en retrait », a commenté le dirigeant. Entre janvier et mars, le groupe a augmenté sa production d’hydrocarbures d’1,5% sur un an, notamment grâce à la montée en puissance de projets pétrolier au Brésil, et de gaz à Oman et en Azerbaïdjan, pays-hôte de la conférence climatique de la COP29 en novembre prochain.
Des bénéfices records l’an dernier
En 2023, la société avait annoncé des bénéfices records estimés à 20 milliards d’euros en surfant sur l’envolée des cours du gaz et du pétrole dans le sillage de la guerre en Ukraine. Des chiffres qui avaient ravivé les appels à taxer davantage les superprofits. Mais aussi à se sortir de notre dépendance aux hydrocarbures.