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Fête du travail : Tout savoir sur la Remise des cahiers de doléances au Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye

Les secrétaires généraux des Centrales syndicales ont encore sacrifié à la tradition. Ils ont remis hier, mercredi 1er mai, leurs cahiers de doléances, qui contiennent leurs sempiternelles revendications, au président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Elles ont pour nom : le respect des accords signés, l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, la baisse du coût de la vie, la revalorisation des salaires.

Les secrétaires généraux des Centrales syndicales ont étalé les préoccupations des travailleurs au président de la République, lors de la remise des cahiers de doléances hier, mercredi 1er mai. Pour sa part, le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes (CSA), Elimane Diouf, a plaidé pour plusieurs catégories de travailleurs. «Dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur, des efforts importants déjà consentis doivent être poursuivis notamment sur le plan du recrutement d’enseignants chercheurs et l’achèvement des chantiers des universités publiques. Toutefois, des mesures fortes doivent être initiées dans le sens de la gouvernance des universités et des ISEP», a fait savoir Elimane Diouf.

Poursuivant son propos, il ajoute que «les négociations entre les syndicats des personnels administratifs et des services les PATS des universités et le ministère de l’Enseignement supérieur doivent se poursuivre pour la finalisation de la signature du décret abrogeant et remplaçant le décret (2108 ?) portant statut des PATS afin de permettre l’harmonisation du système de rémunération des agents des universités». Concernant le secteur privé de l’enseignement, Elimane Diouf a demandé une «une application rigoureuse de la nouvelle collective de l’enseignement privé pour un traitement décent des enseignants du secteur». Le secrétaire général de la CSA a aussi appelé le gouvernement «à faire le règlement définitif des disparités notées dans la gestion des carrières des agents fonctionnaires de la fonction publique, les décisionnaires par une révision des textes en vigueur déjà identifiés par les syndicats et le gouvernement».

Prenant la parole, le secrétaire général de la CNTS/FC, Cheikh Diop, a également exposé les doléances des travailleurs. Elles ont trait aux «revendications de restitution des accords signés qui ne sont pas respectés, des engagements pris qui ne sont pas respectés, des droits confisqués ou spoliés».

A son tour, le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), Mody Guiro, a embouché la même trompette. S’adressant au président de la République, il dira : «Vous avez hérité d’un pays avec beaucoup de priorités, certes, mais également des difficultés, d’un pays où la demande sociale est pressante et l’espoir de toute la population est porté sur les capacités de votre gouvernement à trouver rapidement des voies et moyens de sortir du mal-vivre, mais vous avez aussi hérité d’un pays avec une tradition de dialogue sociale qui a franchi plusieurs étapes pour constituer une référence dans la sous-région, un exemple que les organisations syndicales internationales aiment citer. Ce dialogue sociale, socle des relations entre les partenaires sociaux, a toujours été convoqué pour trouver les solutions aux revendications des travailleurs et des travailleuses afin d’apaiser le climat sociale», a indiqué Mody Guiro. Malgré les nombreuses doléances, pour les secrétaires généraux des Centrales syndicales, les espoirs ne manquent pas pour l’amélioration des conditions des travailleurs.