Ce samedi soir à Wembley (Londres), les Madrilènes de Carlo Ancelotti ont remporté une nouvelle coupe européenne face au Borussia Dortmund (2-0).
La force de l’habitude. Le Real Madrid a remporté la quinzième Ligue des champions de son histoire, en dominant le Borussia Dortmund en finale (0-2). Longtemps malmenés à Wembley, les Merengue sont finalement venus à bout du club de la Ruhr, qui peut nourrir de légitimes regrets. Comme beaucoup d’adversaires des Madrilènes cette saison.
L’horrible première période du Real
Interrompue après quelques secondes de jeu par l’irruption de quatre intrus sur la pelouse, cette finale a rapidement pris une tournure inattendue. Bourreau du PSG en demi-finales et outsider à Wembley, le Borussia n’a pas affiché le moindre complexe et n’a pas tardé à malmener un Real fébrile et sans inspiration. Au long de la première période, la possession stérile des Merengue a tranché avec la capacité du club de la Rühr d’être dangereux en contres. Adeyemi (21e, 28e) et Füllkrug (23e) auraient pu récompenser la supériorité des leurs, mais il ont manqué d’efficacité dans le dernier geste. Pour son premier match de la saison en Ligue des champions, Courtois a dû s’employer pour sauver des Merengue inoffensifs jusqu’à la pause, avec seulement deux tirs au compteur. Du jamais-vu cette saison.
Et à la fin…
Ces dernières saisons, le Real a habitué ses fans à s’extirper des situations mal embarquées. Et cette finale n’a pas échappé à la tendance. Toujours en grandes difficultés au retour des vestiaires, et de nouveau sauvés par Courtois sur ue tête de Füllkrug (63e), les Madrilènes ont finalement relevé la tête au fil du deuxième acte. Un sursaut payant en fin de match. Comme un symbole, c’est le vétéran Carvajal qui a fait basculer la rencontre, en ouvrant le score sur corner (0-1, 74e). Le début d’un dernier quart d’heure de folie, sous l’impulsion d’un Real métamorphosé. Bellingham a d’abord manqué le break (77e), avant de servir Vinicius qui ne s’est pas privé d’achever les derniers espoirs de Dortmund, piégé (0-2, 83e). Abattus au coup de sifflet final, les joueurs du Borussia sont passés près d’un authentique exploit. Ils ont finalement dû s’incliner face aux Rois d’Europe, qui remportent leur sixième C1 en dix ans. Un règne que les Merengue entendent perpétuer.