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Guerre entre Israël et Hamas . La Slovénie de reconnaît l’Etat de Palestine, après l’Espagne, la Norvège et l’Irlande…

Une semaine après l’Espagne, la Norvège et l’Irlande, c’était au tour de la Slovénie, mardi 4 juin, de reconnaître l’Etat de Palestine. Le président américain a pour sa part tenté d’atténuer ses propos à l’encontre de Nétanayhou. Pendant ce temps, la situation empire à Gaza, où les habitants en sont réduits à boire des eaux usées. Voici les dernières infos.

Des habitants de Gaza qui boivent des eaux usées et mangent des aliments pour animaux… La situation ne cesse d’empirer dans l’enclave palestinienne, dénoncée par les responsables de l’OMS et plusieurs organisations internationales. Pendant ce temps, les négociations pour une trêve n’aboutissent pas, le Hamas accusant Israël de chercher à négocier « sur tout et sans fin ». Après moult rebondissements, la coalition au pouvoir en Slovénie est passée en force au Parlement et a franchi le cap pour reconnaître, à son tour, l’Etat de Palestine.

Carte et repères sur la Palestine - ritimo

Joe Biden revient sur ses propos sur Nétanyahou

Joe Biden s’est ravisé mardi 4 juin, après avoir insinué dans le magazine Time que le premier ministre israélien faisait volontairement traîner la guerre à Gaza. Les relations en Biden et Nétanyahou se sont compliquées, alors que les négociations piétinent depuis des mois. Mais, plus tard, à la Maison Blanche, le président américain s’est ravisé, assurant même que Nétanyahou cherchait plutôt « à résoudre ce gros problème qu’il a ».

Après avoir insinué que le premier ministre israélien prolongeait les négociations, Joe Biden s’est repris de retour à la Maison Blanche, assurant qu’il faisait plutôt tout en son pouvoir pour trouver une solution à la guerre.

Le Parlement slovène reconnaît l’Etat de Palestine

Le décret reconnaissance l’Etat de Palestine est finalement passé de force, malgré une motion de l’opposition. C’est une semaine après l’Espagne, l’Irlande et la Norvège. Le décret a été approuvé par 52 vois, l’opposition a boycotté la séance.

Le Hamas accuse Israël de retarder les négociations

Lors d’une conférence de presse à Beyrouth au Liban, le responsable du Hamas, Oussama Hamdane, a déclaré que la réponse d’Israël aux médiateurs concernant une proposition de cessez-le-feu acceptée par le mouvement palestinien le 6 mai, évoquait « l’ouverture de négociations sur tout et sans fin ».

De leur côté, les Etats-Unis ont dit attendre encore une réponse du Hamas concernant la proposition d’accord global présentée vendredi dernier par le président américain Joe Biden, a déclaré mardi aux journalistes le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche, Jake Sullivan. « Nous attendons une réponse du Hamas » par le biais des médiateurs qataris, a dit Jake Sullivan.

Le directeur de la CIA, William Burns, se rend à Doha pour participer aux pourparlers entre Israël et le Hamas pour trouver une voie vers un cessez-le-feu. | REUTERS

Le directeur de la CIA, William Burns, se rendra à Doha où il discutera de la question du cessez-le-feu dans la bande de Gaza avec les médiateurs qataris. Le Qatar a dit mardi avoir remis une proposition israélienne pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza au Hamas qui reflétait le plan en trois phases présenté par Joe Biden.

Un porte-parole du Hamas a rappelé mardi que le groupe islamiste palestinien n’accepterait aucun accord à moins qu’Israël ne s’engage « clairement » à une trêve permanente et au retrait de toutes les forces israéliennes de la bande de Gaza.

Eaux usées, nourriture pour animaux

La responsable régionale de l’OMS, Hanan Balkhy, a plaidé mardi pour une augmentation immédiate de l’aide humanitaire au territoire assiégé. Elle a décrit des conditions très difficiles, avec des habitants qui en sont réduits à boire des eaux usées et à manger de la nourriture pour animaux.

Mme Balkhy a aussi parlé de l’impact de cette guerre sur les enfants, dont beaucoup sont orphelins, et qui voient des horreurs au quotidien, en plus de manquer d’eau et de nourriture.

A Washington, les élus votent pour sanctionner la CPI et son action visant Israël

La Chambre américaine des représentants a voté mardi en faveur d’un texte de loi qui instaurerait des sanctions contre des membres de la Cour pénale internationale (CPI), dont le procureur veut un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

La proposition a peu de chances d’être adoptée par le Sénat à majorité démocrate, et le président Joe Biden a exprimé son opposition. Mais pour la majorité républicaine à la Chambre, à l’initiative du texte, ce vote mardi montre que « les Etats-Unis se tiennent résolument aux côtés d’Israël et refuse que des bureaucrates internationaux délivrent, sans aucune raison, des mandats d’arrêt contre les dirigeants israéliens pour des crimes inexistants », selon les propos de leur chef, le président de la Chambre Mike Johnson.

Le 20 mai, le procureur de la CPI Karim Khan a réclamé des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et des dirigeants du Hamas pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité présumés commis dans la bande de Gaza et en Israël. S’ils sont approuvés par un panel de juges, il reviendrait aux 124 Etats membres – ni les Etats-Unis ni Israël ne le sont – d’éventuellement procéder aux arrestations.

Bande de Gaza, détruite par les bombardements israéliens. 

Israël bombarde la bande de Gaza du nord au sud

Des bombardements aériens et des tirs d’artillerie israéliens ont visé mardi la bande de Gaza du nord au sud. Des frappes aériennes ont visé l’est et le centre de Rafah, selon des témoins et un responsable local. Des bombardements meurtriers ont frappé la ville de Gaza, dans le nord, et le camp palestinien de Bureij, dans le centre du territoire. L’armée israélienne a dit mardi soir qu’elle attaquait, avec des avions et des forces terrestres, des « cibles terroristes » dans le secteur d’al-Bureij.