Ce vendredi à 19 heures, l’Allemagne affronte l’Écosse en match d’ouverture de l’Euro. À Munich, la Mannschaft doit afficher un meilleur visage que lors des précédentes compétitions.
Le coup d’envoi de l’Euro 2024 approche ! À 19 heures vendredi, l’Alianz Arena de Munich (renommée « Munich Arena » pour l’occasion), sera le théâtre du premier match de la compétition entre des Allemands envieux de performer chez eux et des Écossais qui n’ont jamais dépassé les phases de poules d’un Euro.
La pression est immense sur les épaules de Julian Nagelsmann et de ses joueurs au vu des résultats récents de la Mannschaft dans les derniers grands rendez-vous. Éliminée dès les phases de groupes des deux derniers Mondiaux, l’Allemagne s’est arrêtée en huitièmes de finale lors du dernier Euro face aux Anglais, futurs finalistes.
L’Allemagne invaincue en 2024
La Mannschaft avait repris des couleurs en mars, battant de grosses nations dont les Pays-Bas et la France, avant ses deux matchs de préparation contre l’Ukraine (match nul 0-0) et la Grèce (victoire 2-1). Elle arrive donc à Munich invaincue en 2024, de quoi démarrer la compétition avec de la confiance.
« Je crois que l’on est prêt. On a utilisé les journées après le match contre la Grèce, les joueurs me font une bonne impression. (…) Il y a forcément un peu de nervosité, mais c’est totalement normal. On est bien préparés », a indiqué le sélectionneur allemand Julian Nagelsmann.
« Ça peut être l’allumage initial », espère Thomas Müller avant la rencontre. « Ça peut nous porter sur l’ensemble du tournoi. La responsabilité nous en incombe », a appuyé le capitaine allemand Ilkay Gündogan.
Après des défaites lors du rassemblement de mars contre les Pays-Bas et l’Irlande du Nord, les Écossais se sont retrouvés en battant péniblement Gibraltar (2-0) avant un nul frustrant contre la Finlande deux buts partout alors qu’ils menaient 2-0 à la 70e minute de jeu.
Pas le match décisif pour l’Écosse
Pas de quoi arriver à l’Euro avec les meilleures garanties, tout en sachant que le sélectionneur Steve Clarke n’a pas été épargné par les blessures et a dû titulariser des joueurs qui sont normalement ses deuxièmes voire troisièmes choix aux postes de piston droit ou d’avant-centre.
Conscient de la place de sa sélection dans le football européen, Steve Clarke ne reste pas moins déterminé à vouloir se qualifier pour les huitièmes de finale. En conférence de presse d’avant-match, il a résumé l’état d’esprit de ses troupes : « Respectons tout le monde, ne craignons personne ».
Et d’affirmer que cette rencontre contre l’Allemagne n’est pas la plus déterminante pour le résultat final de son équipe. « Nous savons que c’est un match important, mais c’est le premier match d’un groupe de quatre équipes. Nous savons ce que nous devons faire pour nous qualifier », a insisté Steve Clarke, parlant de ce lever de rideau comme « spectacle secondaire ».
Le spectacle aura d’ailleurs lieu dans les tribunes munichoises, où les nombreux supporters écossais attendus devraient donner de la voix. « On a l’impression que la majeure partie du pays est ici, c’est fou. La Tartan Army (le surnom des supporters écossais) est formidable depuis le premier jour. Nous savons qu’ils ne peuvent pas tous entrer dans le stade, mais nous aimerions qu’ils le puissent », a souri le capitaine écossais Andrew Robertson. A Munich, l’ambiance sera chaude pour le premier des 51 matchs de l’Euro.