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Bombardements israéliens Gaza : 10 membres de la famille du chef du Hamas seraient morts dans une frappe israélienne, selon la Défense civile

FILE PHOTO: Hamas Chief Ismail Haniyeh gestures as he delivers a speech in Gaza City January 23, 2018. REUTERS/Mohammed Salem/File Photo

D’après cette source, neuf autres personnes sont mortes et d’autres ont été blessées, mais l’armée israélienne a indiqué ne pas être en mesure de confirmer ces informations.

La Défense civile dans la bande de Gaza a annoncé la mort de dix membres de la famille du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, tués ce mardi dans une frappe de l’armée israélienne sur un camp de réfugiés de la ville de Gaza. Zahr Haniyeh, la sœur du chef du mouvement islamiste palestinien, a été tuée dans ce raid sur le camp de Chati, a indiqué Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.

D’après cette source, neuf autres personnes sont mortes et d’autres ont été blessées. Les corps ont été transportés vers l’hôpital Al-Ahli de Gaza. «Un certain nombre de martyrs est toujours sous les décombres», a déclaré Mahmoud Bassal à l’AFP. «Nous avons des difficultés (à les retrouver) à cause du manque d’équipements et de carburant». Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué ne pas être en mesure de confirmer ces informations.

«Organisation terroriste»

En avril, trois fils et quatre petits-enfants de Ismaïl Haniyeh, qui vit en exil au Qatar, avaient péri dans une frappe survenue dans le camp de Chati. L’armée avait confirmé avoir tué dans une frappe aérienne les trois fils, qualifiés d’«agents militaires de l’organisation terroriste Hamas». Ismaïl Haniyeh avait alors indiqué qu’environ 60 membres de sa famille avaient été tuées depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Le dernier bilan du gouvernement du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, fait état de 37.626 morts depuis cette date, en majorité des civils. La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent de commandos du mouvement islamiste sur le sol israélien le 7 octobre, qui a entraîné la mort de 1195 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.