Les épreuves du premier tour du baccalauréat général démarrent ce jour, mardi 2 juillet, sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 159 487 candidats répartis dans 486 centres d’examens en quête de leur premier diplôme universitaire.
C’est parti pour le premier tour des épreuves du baccalauréat général au Sénégal ! Ce mardi 2 juillet 2024, 159 487 candidats tentent de décrocher leur premier diplôme universitaire, soit une hausse de 4 378 prétendants par rapport à l’année dernière. Selon l’Office du Bac, les candidats sont répartis en 499 jurys et 486 centres d’examens. Le nombre de présidents de jurys est de 696 et celui des examinateurs est de 10 008. Quant aux surveillants, ils sont au nombre de 16 000. Pour cette édition 2024, les candidats sont également avertis. Le téléphone portable est formellement interdit dans les centres d’examens.
En effet, l’année dernière, le nombre de candidats au baccalauréat était de 155 109 répartis dans 495 jurys. Au total, quelques 77284 candidats ont été reçus au Baccalauréat général 2023 à l’issue des deux tours. Le Sénégal avait ainsi enregistré un taux de réussite de 51,54%. Même s’il avait connu une légère baisse, comparé à celui de l’année 2022 qui était de 51,99%, les autorités avaient affiché leur satisfaction par rapport aux résultats du Bac. Selon elles, ces dernières années, il y a eu une progression concernant la réussite au baccalauréat. La légère baisse ne change pas la tendance générale de la hausse de l’accessibilité du Baccalauréat. Pour les performances du baccalauréat de l’année 2023, la région de Matam est arrivée en tête, avec un taux de réussite de 70,90%, selon l’Inspection d’Académie. A Fatick, le taux de réussite est de 48%. Quant à la région de Saint-Louis, elle a réalisé un taux de réussite de 48,93% au Baccalauréat, toutes séries confondues. L’Académie de Ziguinchor a enregistré un taux de réussite de 44,52%, soit moins bien qu’en 2022.
Contrairement à l’année 2022-2023 marquée par de fortes tensions politiques avec comme conséquence des fermetures d’écoles et des arrestations d’enseignants, l’année scolaire 2023-2024 s’est poursuivie sans dommages collatéraux. Alors qu’en début d’année, l’école sénégalaise risquait de se confronter à une année mouvementée à cause de plusieurs facteurs dont la situation politico sociale tendue, les lenteurs notées dans la satisfaction des points de revendications signés d’accord partie entre les syndicats d’enseignants et l’Etat du Sénégal mais également le contexte électoral tendu avec les protestations d’enseignants contre le report de l’élection présidentielle, il y a eu plus de peur que de mal.