Les survivants de la bousculade qui a fait 121 morts dans le nord de l’Inde, la plus meurtrière depuis plus d’une décennie, ont témoigné mercredi du «chaos» pendant la catastrophe survenue lors d’un rassemblement hindou. Une foule de quelque 250.000 personnes était rassemblée pour écouter un prédicateur mardi à Hathras dans l’État de l’Uttar Pradesh, selon un rapport de police, soit plus du triple des 80.000 personnes autorisées.
Selon des témoins, de nombreuses personnes sont tombées les unes sur les autres en dévalant une pente jusqu’à un fossé gorgé d’eau. «Tout le monde – toute la foule, y compris les femmes et les enfants – a quitté le site de l’événement en même temps», a expliqué Sheela Maurya, une policière de 50 ans, qui était en service. «Il n’y avait pas assez de place et les gens sont tombés les uns sur les autres».
Les autorités ont suggéré que la bousculade s’est déclenchée quand des fidèles ont essayé de ramasser de la terre sur les pas du prédicateur, tandis que d’autres ont accusé une tempête de poussière d’avoir provoqué la panique. Certains se sont évanouis sous la pression de la foule, avant de tomber et d’être piétinés.
Les accidents mortels sont fréquents dans les lieux de culte en Inde lors des grandes fêtes religieuses, qui peuvent rassembler des millions de fidèles. Presque toutes les 121 victimes sont des femmes, a indiqué Singh. Sept enfants et un homme ont aussi été tués.