La « Coalition Diomaye Président » n’entend pas laisser l’opposition occuper toute la scène politique et monopoliser le débat public au Sénégal. Aussi a-t-elle organisé hier, dimanche, une conférence de presse pour se prononcer sur les cent premiers jours de gestion du pouvoir par l’équipe dirigée par le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Morceaux choisis !
Aïda Mbodj: « Ousmane Sonko ne peut pas se présenter devant cette Assemblée nationale illégitime»
« La coalition Diomaye est allée pêcher des voix et a obtenu 54% de l’électorat sénégalais. Il faut que cette majorité se traduise à l’Assemblée nationale car, même si Ousmane Sonko, par élégance devrait se présenter devant cette Assemblée nationale, elle n’est pas légitime. C’est une assemblée mais pas celle du peuple. Ce dernier a voté massivement pour Bassirou Diomaye Faye» a indiqué Aïda Mbodj, ancienne députée à l’Assemblée nationale, par ailleurs présidente de la conférence des leaders de la coalition Diomaye Président qui s’exprimait sur les 100 premiers jours du régime.
Mimi Touré : « Tout début de changement est difficile…
Dans son discours lors de la conférence de presse de la « Coalition Diomaye President », Aminata Touré qui a d’ailleurs fait récemment une sortie sur les 100 jours de Diomaye Faye au pouvoir, revient à la charge. Elle invite les Sénégalais à maintenir le cap pour le changement. « Nous devons laisser de côté toute activité politicienne et faire focus sur les objectifs. Le président de la République a indiqué la voie sur plusieurs secteurs de développement. Donc, sachez que le changement est en cours mais il nous faut faire violence sur nous-même pour aboutir à ce changement. Il faut que notre coalition soit porteuse de ce message auprès des acteurs du secteur économique. C’est de cette manière que nous pouvons soutenir nos dirigeants » a soutenu Mimi Touré. D’autre part, la présidente du mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance appelle les camarades de Diomaye President à faire face à cette nouvelle opposition refuser « l’a contre-propagande .»