La candidate à l’élection américaine s’est réjouie d’avoir pris le gouverneur du Minnesota comme duo pour la présidence. Nous sommes « prêts à gagner » ont-ils affirmé.
C’était la première décision importante pour Kamala Harris. Ce mardi, l’actuelle vice-présidente américaine et candidate à la présidence vient de choisir comme colistier Tim Walz. « C’est l’honneur d’une vie », a-t-il réagi. Son site de campagne affirme déjà que les deux « sont prêts à gagner » cette élection.
Kamala Harris s’est aussi dite « fière » d’annoncer ce mardi avoir choisi le gouverneur du Minnesota. « En tant que gouverneur, entraîneur, enseignant et vétéran, il a défendu les intérêts des familles de travailleurs comme la sienne », a écrit la candidate démocrate sur X à propos de Tim Walz.
Sur Instagram, Kamala Harris a en plus vanté les mérites de Tim Walz : de « la profondeur de ses convictions pour les familles de la classe moyenne » jusqu’à « son engagement profond envers sa famille » pour « battre Donald Trump » a-t-elle déclaré.
L’actuel président américain Joe Biden a lui salué une « excellente décision » et assuré qu’ensemble « ils seront les plus ardents défenseurs de nos libertés individuelles et de notre démocratie ».
Encore inconnu
À seulement trois mois de l’élection, le duo formé par la candidate démocrate et celui qui deviendrait son vice-président en cas de victoire en novembre a peu de temps pour convaincre les électeurs. D’autant plus que le gouverneur du Minnesota n’est pas franchement connu en dehors des frontières de son État.
Issu de la gauche modérée
Vu comme plutôt modéré, il a toutefois aussi pris des mesures étiquetées progressistes, comme la légalisation de l’usage récréatif de marijuana et le renforcement des contrôles à l’achat d’une arme à feu – tout en se revendiquant chasseur.
L’équipe de campagne de Donald Trump a immédiatement réagi et déclaré dans un communiqué que : « Tout comme Kamala Harris, Tim Walz est un dangereux gauchiste extrémiste, et le rêve de Harris et Walz » de transformer les États-Unis à l’image de la Californie, représente « le cauchemar de tout Américain ».
Anticipant ces attaques, l’influente élue démocrate Nancy Pelosi a affirmé mardi matin sur MSNBC que définir Tim Walz « comme étant à gauche » était « surréaliste ». Il est « tout à fait au centre », a-t-elle soutenu.