L’armée israélienne a annoncé, ce lundi 26 août en soirée avoir mené une frappe aérienne sur le camp de réfugiés palestiniens de Nour Shams, dans le nord de la Cisjordanie occupée, où l’Autorité palestinienne a recensé cinq morts des suites de cette attaque.
« Un aéronef a attaqué il y a peu un centre opérationnel dans la zone de Nour Chams », indique un communiqué de l’armée israélienne sans plus de détails.
Interrogé par l’AFP, le service de presse de l’armée israélienne n’a pas donné de détails sur la nature de l’aéronef utilisé pour l’attaque, ni sur la cible visée.
Selon le correspondant militaire du Times of Israël et l’agence palestinienne Wafa, le raid a été mené à l’aide d’un drone.
Depuis le début de l’année, le camp de Nour Chams a été le théâtre de combats meurtriers opposant l’armée israélienne à des membres de divers groupes armés palestiniens.
En avril, 14 Palestiniens y avaient été tués en 48 heures au cours d’une offensive militaire israélienne au sol.
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, les violences ont flambé en Cisjordanie, en particulier dans le nord de ce territoire occupé par Israël depuis 1967, où les groupes armés en lutte contre Israël sont spécialement actifs.
Au moins 646 Palestiniens y ont été tués par l’armée israélienne ou des colons, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles palestiniennes, et au moins 18 Israéliens parmi lesquels des soldats dans des attaques palestiniennes ou lors d’opérations de l’armée en zone autonome palestinienne, selon les données officielles israéliennes
Itamar Ben Gvir, ministre israélien d’extrême droite, a provoqué lundi une nouvelle polémique en remettant en question le bien-fondé du statu quo sur l’esplanade des Mosquées de Jérusalem, où il se verrait bien construire une synagogue.