Le nouvel attaquant d’Angers Sco, Bamba Dieng, a été officiellement présenté à la presse, ce mercredi 4 septembre. Prêté sur le gong pour une saison sans option d’achat par le FC Lorient (Ligue 2), l’ancien Marseillais s’est exprimé sur ses premières heures sous le maillot de l’équipe d’Alexandre Dujeux.
Le nouvel attaquant d’Angers Sco, Bamba Dieng, a vécu des débuts intenses. Recruté en toute fin de mercato par le club angevin, le vendredi 30 août, l’international sénégalais a déjà connu ses premières minutes contre Nice (1-4), dimanche 1er septembre, au stade Raymond Kopa. Le joueur a été présenté à la presse ce mercredi 4 septembre. L’occasion pour lui de revenir sur son arrivée en terre angevine.
Qu’est-ce qui vous a décidé à venir ici ?
J’ai fait toute la préparation avec Lorient (Ligue 2) cet été. Ça s’était très bien passé, mais j’avais à cœur de revenir en Ligue 1 (Dieng a évolué à Marseille entre 2020 et 2022, 40 matches et à Lorient de 2022 à 2024, 31 matches). Le dernier jour du mercato, j’ai reçu un coup de fil de mes agents. Ils m’ont dit que le projet était parfait pour moi à Angers. Au début, c’est ce qui était prévu. Que je trouve un point d’ancrage en Ligue 1 pour la nouvelle saison. L’objectif était de rester dans le championnat ou tenter à l’étranger. Cela s’est fait ici et je suis très content. C’est un club très familial. Ils m’ont super bien accueilli. J’ai vu que l’équipe jouait très bien au ballon. C’est déjà des points importants.
« La pression que j’ai connue à Marseille va me servir »
Comment se sont passées vos premières minutes sous ce nouveau maillot, dimanche dernier, contre Nice ?
Je savais que j’allais rentrer. On m’avait prévenu bien en avance. Je me suis préparé directement pour aider mes coéquipiers. Dieu merci, ça s’est bien passé de mon côté même si le résultat n’est pas en notre faveur (1-4). On va tout donner pour mieux faire avec l’équipe, j’en suis sûr.
Je n’ai pas de préférence. Je suis à l’entière disposition du coach. Là où il se sent de me mettre, je serai bien. Je veux marquer, comme tout attaquant, de n’importe quelle manière. Je pense que je peux apporter beaucoup au club car c’est un championnat que je connais très bien. Aujourd’hui, cela fait quatre saisons que j’évolue au plus haut niveau français. La pression du résultat que j’ai connue à Marseille va me servir. Je suis prêt.
L’œil d’Alexandre Dujeux, entraîneur d’Angers Sco
« Bamba est un garçon que je connais depuis un moment. J’avais été frappé par son match avec Marseille à Monaco (le 11 septembre 2021, Dieng avait inscrit un doublé (0-2) au Stade Louis II). Du côté gauche, il était rentré plusieurs fois dans l’axe. Il avait fait un grand match. D’ailleurs on avait déjà essayé de le faire venir avant, mais on n’avait pas réussi. Avec lui, on se renforce grandement. »
« Il a une palette très large. On l’a vu sur sa deuxième mi-temps contre Nice. Durant cette période, il a frappé aux 25 mètres, donné un bon ballon à Sidiki (Chérif), obtenu un penalty en allant dans la profondeur et expulsé son défenseur. Avec sa préparation à Lorient, c’est une chance d’avoir un joueur tout de suite opérationnel. »
L’œil de Laurent Boissier, coordinateur sportif d’Angers Sco
« Bamba était dès le départ dans nos options. C’est juste qu’au départ, ce ne sont pas les mêmes conditions de transferts. On est heureux de ce recrutement. Sur la mi-temps qu’il a faite avec nous, il peut être trois fois décisif. Il fait la passe à Sidiki (Chérif), trouve la profondeur, provoque un penalty et un carton rouge. Le coup franc, il l’a tenté, c’était un peu haut… On a déjà vu beaucoup de choses de lui. C’est très positif. »
« J’aime à dire que les profils chez nous… on ne peut pas trop les définir. Au niveau financier, on ne peut pas se battre avec les autres. Ce que je voulais, c’était un garçon sain dans l’état d’esprit. Olivier Pantaloni (le coach du FC Lorient), nous avait donné des bons renseignements. C’est un garçon qui a déjà prouvé en Ligue 1. Il n’a « que » 24 ans. C’est un profil complet malgré sa petite taille. Mais des attaquants d’1,76 m qui marquent, on en connaît plusieurs. »