Créée en 2018, la Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes, DER/FJ, est le principal guichet qui reçoit les demandes de financement de femmes et de jeunes, à travers le Sénégal et la diaspora. Aujourd’hui, la DER/FJ a apporté un changement significatif dans l’écosystème entrepreneurial sénégalais.
La délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) a comme mission l’impulsion et la promotion de l’entrepreneuriat des Femmes et des Jeunes. Elle travaille à apporter des solutions aux problématiques du chômage et de l’accès au financement. En facilitant l’accès au crédit, la DER joue un rôle crucial dans la promotion de l’entrepreneuriat, l’amélioration des revenus et le soutien à l’économie réelle. La Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/fj) a permis d’accompagner depuis sa création, un certain nombre d’unités économiques. Cela, sur la base d’un triptyque : «La formalisation, la formation et le financement.».
Après six ans d’existence, elle compte plus de 266 mille initiatives entrepreneuriales bénéficiant d’accompagnement, soit un investissement total de plus de 125 milliards de francs Cfa. L’autonomisation à travers la mise en place du Nano crédit a permis d’engranger plus de 160 mille initiatives à travers des groupements pour un montant de plus de 43 milliards de francs Cfa. Depuis son installation à la tête de la DER/FJ, Aida Mbodj a impulsé une nouvelle politique. C’est dans ce sens qu’elle a initié une tournée à l’intérieur du pays pour aller à la rencontre des populations afin de les informer sur les mécanismes de financement de la DER et recueillir leurs attentes et préoccupation. Des antennes ont été également mises en place dans ces localités pour décentraliser les actions de la structure. La déléguée générale a profité de cette occasion pour faire part des difficultés rencontrées par la DER/FJ dans le recouvrement des crédits. Elle a ainsi insisté sur l’impératif de rembourser ces crédits pour permettre à d’autres demandeurs de pouvoir en bénéficier. « C’est le recouvrement qui pose problème. Ceux qui avaient reçu des financements vont devoir rembourser. Nous en avons largement les moyens. Il faut qu’on puisse élargir l’assiette, mais aussi qu’on puisse davantage financer pour obtenir des champions», déplore la Déléguée générale, qui effectuait vendredi dernier une campagne dans la région de Ziguinchor.