Israël a rendu hommage aux victimes du 7 Octobre à l’occasion du premier anniversaire des attaques meurtrières commises par le Hamas. « Nous continuerons de nous battre », a promis le Premier ministre israélien, tandis que les frappes israéliennes sur Beyrouth se sont poursuivies lundi.
21:00
C’est la fin de ce direct !
Merci de nous avoir suivis tout au long de cette journée et bonne soirée à tous !
« Bibi, tu n’as pas de stratégie » : le livre d’un journaliste révèle des propos tenus par Biden sur Netanyahou
Pour le président américain Joe Biden, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu serait un « menteur », « seulement intéressé par sa survie politique », rapporte un livre à paraître du journaliste Bob Woodward, dont les bonnes feuilles ont été révélées mardi par des médias américains.
Chroniqueur des coulisses de la Maison Blanche depuis un demi-siècle pour le Washington Post, Bob Woodward décrit notamment dans son livre « War », à paraître le 15 octobre, les efforts vains du président Biden pour faire cesser la guerre que mène Israël dans la bande de Gaza.
Selon le livre, lors d’une conversation téléphonique en avril, Biden a demandé au Premier ministre israélien quelle était sa stratégie. « Nous devons rentrer dans Rafah », lui a répondu le dirigeant israélien. « Bibi, tu n’as pas de stratégie », a rétorqué le démocrate en utilisant le surnom du dirigeant israélien.
Le président américain se serait ensuite plaint auprès de ses conseillers, affirmant que le Netanyahou était un « menteur », « seulement intéressé par sa survie politique ».
Le Hezbollah menace d’intensifier ses frappes sur Israël
Le Hezbollah a menacé mardi d’intensifier ses frappes sur Israël si le pays continue de bombarder le Liban.
Dans un communiqué, le mouvement pro-iranien a affirmé que « Haïfa et d’autres lieux seront visés par nos roquettes, comme le sont Kyriat Shmona et Metoula », deux localités régulièrement visées dans le nord d’Israël le long de la frontière avec le Liban.
Près de 50 Français vulnérables évacués en France, confirme le Quai d’Orsay
« Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en lien avec le ministère des Armées, a permis ce jour à près de 50 de nos compatriotes en situation de vulnérabilité de regagner la France, en utilisant le retour du vol d’aide humanitaire d’urgence arrivé au Liban ce jour », a indiqué le Quai d’Orsay dans un communiqué. Dans cet avion, plus de 27 tonnes de médicaments, de matériel médical d’urgence, et d’autres biens de première nécessité (couvertures, kits d’hygiène).
« Nous travaillons à l’organisation d’autres vols afin de faciliter le départ du Liban de nos compatriotes », poursuit ce texte.
La France a également envoyé lundi un navire porte-hélicoptères amphibie en Méditerranée orientale, au cas où elle déciderait d’une évacuation plus large.
Guterres met en garde Netanyahou contre l’interdiction de l’Unrwa
António Guterres a mis en garde mardi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, contre la « catastrophe » humanitaire que provoquerait dans les Territoires occupés une loi interdisant l’activité de l’agence pour les Palestiniens, l’Unrwa.
Le patron de l’ONU réagissait à un projet de deux textes de loi approuvé dimanche par la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, le Parlement israélien, qui aurait pour but de mettre fin à l’activité et au statut de l’Unrwa en Israël.
Dans une déclaration à la presse, à la porte du Conseil de sécurité paralysé sur le Proche-Orient, il a annoncé avoir « écrit directement au Premier ministre Netanyahou pour exprimer une inquiétude profonde sur un projet de loi qui pourrait empêcher l’Unrwa de continuer son travail essentiel dans les Territoires palestiniens occupés ».
« Une telle mesure étoufferait les efforts pour soulager les souffrances humaines et apaiser les tensions à Gaza et dans l’ensemble des Territoires palestiniens occupés », selon le chef de l’ONU.
Le ministre israélien de la Défense reporte sa venue à Washington
Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a décidé de reporter une visite officielle prévue cette semaine à Washington, repoussant ainsi une discussion avec son homologue américain Lloyd Austin sur la situation au Moyen-Orient, a annoncé mardi le ministère américain de la Défense.
Selon plusieurs médias israéliens qui citent des sources proches du dossier, Netanyahou aurait ordonné au ministre de repousser sa visite. Il souhaite s’entretenir auparavant par téléphone avec le président américain Joe Biden et que le gouvernement israélien approuve la réponse du pays à l’attaque iranienne contre son territoire le 1er octobre.
La France aux côtés d’Israël, rappelle Barrot
« La France est indéfectiblement attachée à la sécurité d’Israël », a rappelé Jean-Noël Barrot, qui assure qu’il n’a « jamais été question de désarmer » l’État hébreu.
Jean-Noël Barrot pointe la « lourde responsabilité » du Hezbollah dans la situation au Liban
« Le Hezbollah porte une lourde responsabilité dans la situation dans laquelle se trouve le Liban », a assuré Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, invité du JT de 20 heures sur France 2.
Il a réagi aux dernières déclarations de Benyamin Netanyahou, qui a menacé mardi les Libanais de subir des « destructions » comme à Gaza. « Si cette provocation était suivie d’effets, elle entraînerait le Liban, pays ami de la France, déjà si fragile, dans le chaos », a-t-il déploré, évoquant une situation « catastrophique » sur place.
« Nous suivons la situation d’heure en heure », a-t-il ajouté.
Le bilan de l’attaque à Damas s’alourdit
Le gouvernement syrien fait état de sept civils tués dans la frappe israélienne sur Damas, en Syrie.
De son côté, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), basé à Londres et disposant d’un vaste réseau de correspondants dans le pays, a fait état de neuf morts, dont cinq civils, dans un nouveau bilan. Selon cette organisation, au moins deux des personnes tuées n’étaient pas syriennes, mais elle n’a pas précisé leurs nationalités.
20:32
Le successeur de Nasrallah est-il mort ? Hagari évoque une situation « en cours d’évaluation »
Après l’annonce par Benyamin Netanyahou de la mort du successeur de Nasrallah, le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, s’est montré prudent.
Il a déclaré dans un communiqué aux médias que les résultats de l’attaque de la semaine dernière à Beyrouth étaient encore « en cours d’évaluation ».
Nouveaux appels à évacuer dans la banlieue sud de Beyrouth
Avichay Adraee, porte-parole de l’armée israélienne, a publié ce mardi soir de nouveaux appels à évacuer à destination des habitants de la banlieue sud de Beyrouth.
Une frappe israélienne à Damas, en Syrie
L’agence syrienne de presse annonce une frappe israélienne sur un immeuble résidentiel, situé dans le quartier de Mazzé à Damas, qui abrite notamment des missions diplomatiques et des bureaux de l’ONU.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), quatre personnes sont mortes. L’immeuble était « fréquenté par des Gardiens de la Révolution iraniens et des membres du Hezbollah » libanais, selon l’ONG.
La télévision officielle syrienne a fait état de blessés, dont des femmes et des enfants. La frappe a touché un quartier densément peuplé, selon un correspondant de l’AFP, qui a compté une vingtaine de voitures endommagées.
A Gaza, la situation « n’a pas changé » pour les civils
Le déplacement de l’essentiel des opérations militaires israéliennes au Liban « n’a pas changé la situation » des civils Palestiniens de la bande de Gaza, alerte une responsable humanitaire du Comité international de la Croix Rouge (CICR)
« Ils vivent toujours dans des tentes. Ils ne peuvent toujours pas rentrer chez eux. Ils ne savent toujours pas si leurs maisons sont encore debout. Ils luttent toujours pour nourrir leurs familles chaque jour, pour trouver de l’eau potable, pour trouver l’énergie nécessaire pour continuer à vivre », explique à l’AFP Sarah Davies, porte-parole du CICR à Jérusalem.
Le ministre des Affaires étrangères est l’invité du JT de 20 heures, sur France 2
« Libérez votre pays du Hezbollah » : Netanyahou s’adresse aux Libanais
Dans un message vidéo, le Premier ministre israélien s’est adressé directement à la population libanaise, l’exhortant à se « libérer » du Hezbollah. « Vous souvenez-vous de l’époque où votre pays était surnommé la perle du Moyen-Orient ? Je m’en souviens. Que s’est-il passé au Liban ? Une bande de tyrans et de terroristes l’a détruit, voilà ce qui s’est passé », assène-t-il, accusant l’Iran d’occuper le pays à travers le mouvement libanais, le transformant en un « dépôt d’armes et de munitions, en une base militaire avancée » de Téhéran.
« Vous avez l’occasion de sauver le Liban avant qu’il ne tombe dans l’abîme d’une longue guerre qui apportera destruction et souffrance semblables à ce que nous voyons à Gaza. Il n’est pas obligé qu’il en soit ainsi », a-t-il menacé, appelant les Libanais à faire un choix.
« Libérez votre pays du Hezbollah pour que cette guerre puisse prendre fin. Libérez-vous du Hezbollah pour que votre pays puisse à nouveau prospérer », a-t-il affirmé. Et d’ajouter : « Vous méritez de ramener le Liban aux jours de paix. Vous méritez un Liban différent ».
Netanyahou affirme qu’Israël a « éliminé » le remplaçant de Nasrallah
Dans son adresse aux citoyens libanais, le Premier ministre israélien a vanté les succès militaires de Tsahal contre le mouvement libanais pro iranien. « Nous avons endommagé les capacités du Hezbollah ; nous avons éliminé des milliers de terroristes, y compris Nasrallah lui-même, le successeur de Nasrallah, et le successeur du successeur de Nasrallah », a-t-il assuré.
Netanyahou semble évoquer le sort de Hachem Safieddine, responsable du mouvement libanais pressenti pour succéder à Nasrallah. Son contact a été « perdu » depuis des frappes israéliennes sur Beyrouth vendredi dernier.
« Aujourd’hui, le Hezbollah est plus faible qu’il ne l’a été depuis de nombreuses années », affirme Benyamin Netanyahou.
Un tunnel du Hezbollah découvert, annonce Tsahal
L’armée israélienne a annoncé avoir localisé et « démantelé » un tunnel souterrain du Hezbollah, encore en cours de construction, traversant la frontière du Liban passant en Israël.
« Nous avons localisé et démantelé un tunnel d’environ 25 mètres de long qui traversait la frontière et [pénétrait] d’environ dix mètres […] en territoire israélien », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne lors d’une allocution télévisée. Selon lui, le souterrain partait de la zone de la localité libanaise de Marouahine vers le village israélien de Zarit.
Réunion autour du Premier ministre israélien ce soir
Benyamin Netanyahou a convoqué son cabinet pour des « consultations sécuritaires » ce soir, rapporte la radio de l’armée israélienne, citée par L’Orient-Le Jour.
Le Qatar dit ouvrir un « pont aérien » pour aider le Liban
La ministre qatarie de la Coopération Loulouwa Bent Rached al-Khater a annoncé mardi à Beyrouth que son pays ouvrait « un pont aérien » pour acheminer de l’aide humanitaire, médicale et alimentaire au Liban.
Firas Abiad, le ministre libanais de la Santé, a dit voir dans ce nouveau « pont aérien », 10 avions en octobre selon le gouvernement libanais, « une aide vitale pour alléger les souffrances du peuple libanais ».
Selon Reuters, le commandement du front intérieur d’Israël a affirmé renforcer les restrictions concernant les civils dans la région de Haïfa. Aucune activité éducative n’est autorisée dans la zone des Krayot (ensemble de villes au nord de Haïfa), rapporte Haaretz.
« Des vagues de traumatismes » : à l’hôpital Hadassah de Jérusalem, les blessures du 7 Octobre
Ce lundi 7 octobre, l’hôpital Hadassah de Jérusalem a commémoré les attaques du 7 octobre 2023, à l’unisson de tout Israël.
Dans cet établissement, les patients et les soignants portent encore les stigmates de ce samedi noir.
Un an de guerre au Proche-Orient : « La bande de Gaza est un champ de ruines »
En douze mois de conflit, les bombardements israéliens ont « complètement changé la physionomie » de l’enclave palestinienne, explique la spécialiste du Moyen-Orient Agnès Levallois, qui souligne aussi que les observateurs internationaux restent toujours empêchés d’accéder au territoire.
15:56
Pas de « garanties » pour éviter un bombardement de l’aéroport du Liban
Le ministre libanais des Transports Ali Hamié a affirmé mardi à l’AFP n’avoir obtenu que « des engagements » sans aucune « garantie » ferme qu’Israël ne bombarderait pas l’aéroport de Beyrouth, proche de la banlieue sud, bastion du Hezbollah désormais visé quotidiennement.
Les autorités « veulent maintenir opérationnels les terminaux terrestres, maritimes et aériens et en premier lieu l’aéroport international Rafic Hariri » a-t-il dit à l’AFP, rejetant les accusations israéliennes selon lesquelles des armes sont envoyées au Hezbollah via l’aéroport et les postes-frontières libanais.
« L’aéroport Rafic Hariri est sous la juridiction légale du Liban, les douanes, la sûreté générale, les forces de la sécurité intérieure et l’armée y coopèrent , a-t-il assuré. Tout avion militaire ou transportant des armes doit obtenir une autorisation préalable de l’armée ».
Le Hezbollah affirme avoir repoussé des soldats israéliens « infiltrés »
Le mouvement libanais a affirmé mardi avoir repoussé des troupes israéliennes derrière la frontière qui s’étaient « infiltrées » dans le sud du Liban à proximité d’une position de la force de maintien de la paix de l’ONU (Finul), le village frontalier de Labboune.
Des manifestants arrêtés à Jérusalem
Selon le quotidien israélien Haaretz, cinq personnes ont été arrêtées alors qu’elles manifestaient pour demander la libération des otages encore détenus à Gaza. Elles bloquaient les entrées du bureau du Premier ministre israélien à Jérusalem exigeant que cesse « l’abandon ».
Une cinquantaine de personnes en cours de rapatriement depuis le Liban dans un avion militaire français
La France a mis à disposition un avion de transport militaire A400M pour rapatrier une cinquantaine de personnes volontaires au départ du Liban, attendues mardi à Paris, a appris l’AFP de trois sources proches du dossier.
Selon une de ces sources proches des autorités françaises, les passagers sont pour l’essentiel des personnes vulnérables qui ne parvenaient pas à trouver de billet d’avion pour quitter le pays.
La semaine passée, les autorités françaises avaient réservé quelques centaines de places sur des vols commerciaux pour leurs ressortissants malades et pour des personnes âgées ou isolées.
On estime à 24 000 dans le pays le nombre de détenteurs de passeports français, principalement des doubles nationaux.
L’amée israélienne appelle à évacuer Jabalia, dans la bande de Gaza
« L’armée israélienne est sur le point d’opérer avec force dans la région de Jabalia et réitère son appel aux habitants à évacuer immédiatement la zone et à se déplacer vers le sud », a indiqué Tsahal.
« Dans un avenir proche, les forces de la 162e Division opéreront avec force dans cette région, par voie aérienne et terrestre », indique Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée israélienne.
Sur place, des témoins et des secouristes avaient rapporté mardi que les opérations militaires israéliennes se poursuivaient dans cette ville du nord de l’enclave, dont le centre-ville et le camp de réfugiés sont encerclés par l’armée israélienne depuis dimanche.
La Norvège rehausse à « élevé » son niveau de menace terroriste
Les services norvégiens de sécurité intérieure (PST) ont rehaussé mardi de « modéré » à « élevé » le niveau de menace terroriste dans le pays scandinave, où ils disent redouter des répercussions de l’escalade en cours au Proche-Orient.
« Aucune forme de tolérance » : Michel Barnier rappelle la position de la France
« La douleur ne passe pas, nous pensons à toutes les victimes », a indiqué le Premier ministre à l’occasion de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
« La France participera à tout ce qui peut être fait pour éviter l’embrasement, avec l’Union européenne, les États-Unis et les pays de la région », souligne Michel Barnier, défendant la solution à deux États.
« Les principes fondamentaux de notre République, la laïcité, le refus de toute forme de racisme et d’antisémitisme doivent être rappelés et défendus, a-t-il ajouté. Il n’y aura aucune forme de tolérance. »
Une réunion samedi matin entre Scholz, Biden, Macron et Starmer
Le chancelier allemand Olaf Scholz recevra les présidents américain Joe Biden, français Emmmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer samedi matin à Berlin pour faire le point notamment sur la situation au Proche-Orient, a indiqué mardi une source gouvernementale allemande.
Au Liban, le risque de « la même spirale catastrophique » que Gaza
Des humanitaires de l’ONU ont appelé mardi à une action urgente pour mettre fin à l’escalade au Liban et empêcher ainsi que le conflit connaisse « la même spirale catastrophique » que celle observée à Gaza.
« Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour empêcher que cela se produise », a déclaré Matthew Hollingworth, directeur du Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) pour le Liban.
Yoav Gallant déclare que le Hezbollah est « brisé » depuis l’assassinat de Nasrallah
Lors d’un entretien avec le commandement du nord d’Israël, à la frontière avec le Liban, le ministre de la Défense israélien a déclaré que le Hezbollah était « une organisation meurtrie et brisée, sans capacités de commandement et de tir significatives, avec une direction désintégrée suite à l’élimination d’Hassan Nasrallah ».
Il a ajouté, selon dans un communiqué publié par son bureau, que « son remplaçant » avait « probablement » aussi été tué, semblant faire référence à Hachem Safieddine, dont le nom circulait comme potentiel successeur à la tête du mouvement libanais. « Il n’y a personne pour prendre des décisions, personne pour agir », a-t-il poursuivi.
Des façades d’Allianz aspergées de peinture
Le réseau de protestation Palestine Action, adepte de l’action directe, a ciblé plusieurs bureaux anglais, irlandais et écossais appartenant au groupe d’assurance Allianz afin de dénoncer ses liens avec Elbit Systems, une entreprise d’armement israélienne. Les façades ont été aspergées de peinture rouge.
17 morts à Gaza dans une frappe israélienne
La Défense civile gazaouie a annoncé mardi la mort de 17 personnes tuées dans une frappe israélienne sur une maison d’un camp de réfugiés du centre de la bande de Gaza.
« Les équipes de la Défense civile ont récupéré 17 martyrs, dont des enfants, et plusieurs blessés après un bombardement aérien (israélien) sur une maison dans le camp de réfugiés d’al-Bureij, au centre de Gaza », a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de l’agence de premiers secours.
De son côté, l’armée israélienne a annoncé mardi avoir tué « environ 20 terroristes » lors de frappes aériennes et dans des combats au sol ces dernières 24 heures à Jabalia, où elle affirme avoir découvert un entrepôt du Hamas.
L’appel à « une solution négociée » au Liban
Dans une déclaration conjointe publiée mardi et rapportée par l’agence officielle libanaise Ani, la coordonnatrice spéciale des Nations unies au Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert et le commandant de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), le général Aroldo Lazaro, appellent à « une solution négociée » qui est selon eux « la seule voie pour rétablir la sécurité et la stabilité que les civils des deux côtés de la Ligne bleue (ligne de séparation entre le Liban et Israël) souhaitent et méritent si désespérément. »
Ils accusent également « le parti chiite pro-iranien, Hezbollah, d’avoir initié, depuis un an, le 8 octobre 2023, les tirs en lançant des roquettes sur les fermes de Chebaa, en violation de la cessation des hostilités et de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité ».
Tsahal revendique le « contrôle opérationnel » d’un « complexe de combat » du Hezbollah
L’armée israélienne affirme dans un communiqué avoir pris « le contrôle opérationnel d’un complexe de combat du Hezbollah à Maroun El Ras », dans le sud du Liban, site qui constitue selon elle « une menace directe pour les résidents du nord d’Israël ». Selon elle, le complexe comprenait « un bâtiment résidentiel et une oliveraie, où un lanceur, chargé et prêt à tirer sur les communautés du nord d’Israël, a été trouvé ». Elle assure aussi avoir « identifié des infrastructures souterraines, des repaires de terroristes, des quartiers d’habitation et des zones de transit utilisés par les terroristes du Hezbollah », et détruit une cache d’armes.
D’autres photos de la rencontre avec les familles d’otages à l’Élysée
Le Forum des familles a partagé d’autres photos de la rencontre lundi à l’Élysée des proches des deux otages français encore aux mains du Hamas, avec le chef de l’État Emmanuel Macron, son épouse Brigitte Macron et le Premier ministre Michel Barnier.
Les familles des otages français estiment que Paris « s’emploie activement » à libérer leurs proches
Le forum des familles, association israélienne qui regroupe des proches d’otages, salue dans un communiqué la rencontre de la famille des deux otages français toujours retenus à Gaza, Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi, avec Emmanuel Macron et Michel Barnier lundi à l’Elysée. Étaient notamment présents Bat-Sheva Yahalomi, épouse d’Ohad et ses enfants Yael et Eitan, 12 ans, lui-même ex-otage. Le jeune adolescent est au centre de la photo ci-dessous, sa mère à côté de Brigitte Macron.
« Les familles ont exprimé leur profonde gratitude aux dirigeants français pour leur temps et leur attention. Le président Macron les a assurées qu’il était personnellement impliqué dans les efforts visant à obtenir la libération des otages, travaillant sur la question jour après jour, heure après heure », relate le Forum, qui assure que les proches sont « repartis avec le sentiment que la France s’emploie activement à trouver toutes les voies possibles pour obtenir la libération de tous les otages, y compris celle de leurs proches ».
« Conditions de survie ultimes » : le cri d’alarme des ONG humanitaires pour leur personnel à Gaza
« Le bruit des drones, la soif, le stress d’avoir à chercher de quoi manger » constitue le quotidien des humanitaires palestiniens « piégés » comme les civils dans l’enclave assiégée, où « le système sanitaire et social global est à l’état de l’âge de pierre », résume auprès de l’AFP Jean-François Corty, président de Médecins du monde (MdM), qui évoque « des conditions de survie ultimes ». Les ONG internationales appellent à un cessez-le-feu immédiat ainsi qu’à un accès humanitaire non entravé à la hauteur des besoins.
« De nombreux collègues ont contracté des maladies », détaille MdM dans un rapport publié mardi. Du côté de Médecins sans frontières (MSF), « tous demandent des abris pour l’hiver, et des produits pour pouvoir se laver », impossibles à procurer, témoigne Isabelle Defourny, présidente de l’association en France. Les zones dites sûres ou humanitaires « n’existent pas », s’alarme aussi Jean-Raphaël Poitou, d’Action contre la Faim.
Le Hamas annonce un nouveau bilan de près de 41 965 morts à Gaza, en un an de conflit
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, annonce un nouveau bilan de 41 965 morts dans le territoire palestinien, depuis le début de la guerre avec Israël il y a un an. Au moins 56 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, indique-t-il dans un communiqué, ajoutant que 97 590 personnes avaient été blessées dans l’enclave palestinienne depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023. Ces chiffres n’ont pas pu être vérifiés.
« Gaza est devenue un abattoir industriel «
Chris Gunness, ancien porte-parole de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, a dénoncé sur la chaîne qatarie Al-Jazeera le « massacre » continu d’Israël à Gaza et l’incapacité des pays du monde entier à y mettre un terme. « Au cours de l’année dernière, nous avons vu Gaza se transformer de plus grande prison à ciel ouvert du monde à plus grand camp de concentration du monde », a-t-il dénoncé. « Aujourd’hui, Gaza est devenue un abattoir industriel », a-t-il ajouté, fustigeant le Conseil de sécurité de l’ONU pour son impuissance.
Tsahal dit avoir éliminé trois assaillants du 7 Octobre
L’armée israélienne a annoncé sur Telegram, avoir éliminé trois combattants du Hamas impliqués dans les attaques du 7 Octobre 2023. « Muhammad Rafa’i, un terroriste de la brigade de Gaza du Hamas » a été éliminé le 30 septembre dans la frappe aérienne d’un centre de commandement et de contrôle, caché « à l’intérieur de l’école ‘Shuja’iyya’ à Daraj Tuffah ». Rafa’i était présent il y a un an dans les régions de Kfar Aza et de Nahal Oz.
Muhammad Zinon et Basel Ahra ont été éliminés dans une autre frappe, le 1er octobre.
Une centaine de roquettes tirées sur Haïfa
L’armée israélienne a déclaré que 20 autres roquettes avaient été tirées depuis le Liban sur la région de Haïfa, portant le nombre total de projectiles lancés par le Hezbollah sur la ville en une demi-heure à plus de cent.
Certaines des roquettes, mais pas toutes, ont été interceptées par les défenses aériennes israéliennes.
Le Moyen-Orient au menu de Biden à Ramstein
Selon une source gouvernementale allemande, le président américain Joe Biden prévoit de discuter du conflit au Moyen-Orient, samedi en Allemagne, en marge de la réunion de Ramstein sur l’Ukraine. Ses interlocuteurs devraient être le chancelier allemand Olaf Scholz, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président Macron.
Une offensive israélienne en cours à Jabalia, dans le nord de Gaza, selon Reuters
Selon l’agence Reuters, les chars israéliens s’enfoncent actuellement dans la ville de Jabalia, dans le nord de Gaza, tandis que la zone est ciblée par des bombardements, d’après le témoignage d’habitants. Toujours selon l’agence, des Gazaouis ont posté des messages sur les réseaux sociaux affirmant que « Jabalia est en train d’être anéantie ». Des médecins palestiniens ont déclaré que des victimes avaient été signalées, mais qu’ils n’avaient pas pu atteindre les zones de combat. Elle a quant à elle appelé la population à quitter les lieux, et déclaré que ses forces tentaient d’arrêter les combattants du Hamas qui lancent des attaques depuis Jabalia.
Une femme blessée par un éclat d’obus dans la région de Haïfa
Le Magen David Adom, l’équivalent de la Croix Rouge en Israël, signale sur X prendre en charge une femme de 70 ans « pleinement consciente » mais dans un état « léger à modéré », après avoir été blessée par un éclat d’obus au bras, suite à la nouvelle attaque dans la région de Haïfa.
Nouvelle alerte au niveau de la ville d’Haïfa, au nord d’Israël
Les sirènes d’alerte retentissent à Haïfa, la grande ville au nord d’Israël, signale sur X l’armée israélienne, qui souligne que cela intervient « exactement un an après que le Hezbollah a commencé à attaquer les Israéliens le 8 octobre », renvoyant à l’ouverture d’un front par la milice libanaise en soutien à son allié palestinien du Hamas. Selon le journal israélien Haaretz, qui cite la police,
des éclats de roquettes sont tombés à plusieurs endroits dans la banlieue de la ville, mais sans faire de victimes.
Le Hezbollah avait affirmé lundi avoir visé à deux reprises « plusieurs localités au nord de Haïfa » déjà, avec d’« importantes salves de roquettes », des attaques que la France a dit ce mardi « condamne(r) fermement »
Le chef de la diplomatie iranienne entame une tournée dans la région
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi va se rendre Arabie saoudite et dans d’autres pays de la région dès ce mardi, pour œuvrer à mettre un terme aux « crimes » d’Israël à Gaza et au Liban, selon les médias d’État iraniens, cités par Reuters. « Notre dialogue se poursuit concernant les développements dans la région, afin d’empêcher les crimes éhontés du régime sioniste (Israël) au Liban, dans le prolongement des crimes commis à Gaza », a déclaré le chef de la diplomatie dans une vidéo, annonçant « un voyage dans la région, à Riyad et dans d’autres capitales », pour « obtenir un mouvement collectif (…) pour mettre fin aux attaques brutales au Liban ».
Nouvelles frappes dans la banlieue sud de Beyrouth
Peu après le discours de Naïm Kassem, le numéro deux du Hezbollah, une nouvelle frappe israélienne a frappé la banlieue sud de Beyrouth, la deuxième de la journée sur cette zone, relate L’Orient-Le jour .
L’Agence nationale d’information (ANI), l’agence officielle libanaise, fait quant à elle état d’une « série de raids dans la banlieue sud », un premier « aux environs de Haret Hreik » et un second contre « un parking situé entre le pont de l’aéroport et la municipalité de Ghobeiry ».
Il y a un an jour pour jour, le Hezbollah ouvrait un front contre Israël en soutien au Hamas
Le Hezbollah avait annoncé il y a un an jour pour jour l’ouverture d’un « front de soutien » à son allié palestinien le Hamas, qui avait perpétré la veille une attaque meurtrière d’une ampleur inédite contre Israël. Douze mois plus tard, l’organisation terroriste pro-iranienne a été grandement fragilisée, notamment par la mort de son chef Hassan Nasrallah, mais reste encore sur pied.
L’offensive terrestre israélienne « n’a pas avancé », assure le Hezbollah
« Les opérations dans le Sud ont augmenté de manière significative, grâce notamment à la présence d’un commandement unifié », déclare également Naïm Kassem, toujours cité par L’Orient-Le Jour. Il déclare aussi que « les capacités » du Hezbollah « n’ont pas été affectées par les attaques de l’ennemi ».
Quant à l’offensive terrestre israélienne dans le sud du Liban, elle n’a « pas avancé », assure encore le numéro 2 du parti et milice libanais. « L’ennemi (…) a été abasourdi par son propre échec face à la résistance », affirme-t-il. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou « dit qu’il veut ramener chez eux » les déplacés du nord d’Israël, « nous leur disons que deux fois plus d’habitants seront forcés à se déplacer encore », a-t-il menacé.
Le Hezbollah appuie les efforts du gouvernement libanais en vue d’un cessez-le-feu
Le Hezbollah dit par ailleurs soutenir les efforts du Liban en vue d’un cessez-le-feu, poursuit Naïm Kassem. « Nous avons confiance dans le leadership de Nabih Berry et dans sa mobilisation, au niveau politique, pour parvenir à un cessez-le-feu. Aucune discussion n’a d’importance avant un cessez-le-feu », déclare le responsable, cité par L’Orient-le Jour. Nabih Berry est l’actuel président du Parlement libanais.
« Une fois que le cessez-le-feu est atteint, la diplomatie peut s’occuper de toutes les autres questions et des décisions peuvent être prises collectivement », insiste Naïm Kassem.
Malgré des frappes israéliennes, le Hezbollah assure que sa direction reste « parfaitement organisée »
Le Hezbollah affirme que sa direction est « parfaitement organisée » malgré les frappes israéliennes « douloureuses », et que ses « capacités sont bonnes », assure Naïm Kassem, numéro deux du mouvement chiite pro-iranien, qui s’exprime sur la chaîne libanaise al-Manar.
« Nous avons surmonté tous les coups qui nous ont été portés et avons assuré des remplacements à toutes les positions au sein du parti », affirme-t-il, cité par le journal libanais L’Orient-Le jour. « Nous élirons un nouveau secrétaire général », promet aussi le responsable, qui assure qu’en attendant, « le commandement, le contrôle et la gestion du parti sont organisés de manière claire ».
« La résistance reste cohérente sur le front autant que dans son administration, comme le montre l’augmentation du nombre d’opérations menées », insiste-t-il encore.
À Saïda, dans le sud du Liban, les pêcheurs restent à quai
Les pêcheurs du sud du Liban ne sont pas sortis mardi, a constaté un journaliste de l’AFP, au lendemain d’un ordre d’évacuation de l’armée israélienne prévenant qu’elle s’apprêtait à étendre ses opérations contre le Hezbollah dans la « zone côtière ». À Saïda, sur le port, les bateaux de pêche et les quelques embarcations qui habituellement transportaient des vacanciers sont à quai, tandis que le marché à la criée est inhabituellement calme.
« Hier à 21h nous avons été informés officiellement par l’armée libanaise qu’il était interdit de sortir en mer et nous respectons cet ordre », explique à l’agence Mohammed Bidaoui, du syndicat des pêcheurs de Saïda, disant craindre que « si ça continue, le marché aux poissons va bientôt fermer ». Selon lui, « 5 000 à 6 000 personnes » se retrouvent « dans une situation difficile » à cause de cette interdiction.
« Quiconque se dirige vers le sud met sa vie en danger » : nouvelle mise en garde de Tsahal aux Libanais
Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, met à nouveau en garde les habitants du sud du Liban, les appelant à fuir la zone. « Tsahal continue d’attaquer les sites du Hezbollah dans et à proximité de votre village, et pour votre propre sécurité il vous est interdit de rentrer chez vous jusqu’à nouvel ordre », déclare-t-il. « Vous devez vous abstenir de vous diriger vers le sud. Quiconque se dirige vers le sud met sa vie en danger », insiste le militaire israélien.
L’armée libanaise « prête à défendre le territoire dans les limites des capacités disponibles »
L’armée libanaise affirme sur X « continuer à emplir ses devoirs face à l’agression israélienne », dénonçant des « attaques barbares et croissantes ». Les forces armées « assument leurs responsabilités nationales », déplorent « des martyrs », autrement dit des tués, et « des blessés ». Elles « se maintiennent prêtes à défendre le territoire dans les limites des capacités disponibles », sur « la base des décisions de l’autorité politique ».
Face à des « campagnes de dénigrement et de calomnie » à son encontre, l’armée se considère comme « l’épine dorsale du Liban » et assure que sa priorité est « d’arrêter l’agression » mais aussi « de faire face à la crise du déplacement et de poursuivre les opérations de sauvetage », appelant à « maintenir l’unité nationale » du pays.
La France « ne livre pas d’armes » à Israël mais des « composants » pour « protéger » sa population civile, selon Lecornu
Quant à la France, elle « ne livre pas d’armes » à l’État hébreu, insiste auprès de Sud-Ouest Sébastien Lecornu. « Contrairement aux contrevérités de LFI, la France ne livre pas d’armes à Israël », assure-t-il. « La France livre des composants, comme des capteurs de positions, des ressorts ou des roulements à bille, uniquement pour des systèmes purement défensifs, comme le dôme de fer, pour protéger la population civile israélienne. Jamais pour des armes utilisées dans l’offensive à Gaza. »
« La France peut aussi livrer des composants pour des systèmes d’armes plus complets, qui sont réexportés vers la France ou vers des pays tiers », reconnaît toutefois le ministre. Mais « l’ensemble de ces flux est minime », car « Tsahal n’a pas besoin des industries françaises ».
« Personne ne veut désarmer Israël pour sa défense », assure Sébastien Lecornu
Quelques jours après l’appel d’Emmanuel Macron à cesser les livraisons d’armes à Israël, le ministre des Armées Sébastien Lecornu affirme à Sud Ouest « personne ne veut désarmer Israël pour sa défense ». Tout en estimant que « le devoir de la France » est d’« éviter » toute « régionalisation du conflit », avec une « guerre directe entre l’Iran et Israël ».
« Ce que dit le président de la République, c’est qu’il faut savoir terminer une guerre », insiste aussi le ministre. « Le propos du Président est un appel à la mise en cohérence, et surtout à la désescalade. Ce qu’il faut, après la réponse militaire, c’est une solution politique. » Selon lui, « l’État d’Israël a le droit de se défendre », mais a aussi « le devoir de respecter le droit international, c’est-à-dire de garantir la protection des populations civiles, l’accompagnement humanitaire et de s’assurer de la proportionnalité des frappes ».
Pour le grand rabbin de France, LFI jette « de l’essence sur l’incendie » des tensions liées au Proche-Orient
Le grand rabbin de France fustige par ailleurs la montée des actes antisémites, estimant que « beaucoup d’agresseurs sentent dans le discours ambiant, que finalement ce n’est pas mal, et ça c’est le plus grave », s’en prenant en particulier à LFI et Jean-Luc Mélenchon, à qui il reproche notamment d’avoir appelé à afficher des drapeaux palestiniens « partout où c’est possible ». « C’est une question de timing, (…) le faire là c’est une manière de dire nous on soutient les agresseurs, des terroristes », accuse-t-il. Le leader insoumis avait appelé à arborer ces drapeaux mardi et non lundi, lors du 7 Octobre, avait précisé ce mardi le coordinateur du parti Manuel Bompard.
Plus largement, Haïm Korsia estime sur Radio Classique que certains, dont LFI, jettent « de l’essence sur l’incendie » et ont pour cela « une immense responsabilité ». Le parti insoumis « a fait de la situation à Gaza l’alpha et l’oméga de son discours politique, dans un but clairement électoraliste, communautariste », accuse-t-il encore.
Les responsables de culte préparent des interventions dans les écoles autour de leur unité
Haïm Korsia appelle également sur Radio Classique à « faire de la lutte contre l’antisémitisme une grande cause nationale », en appuyant notamment sur la « sévérité des peines ». « On est en train de montrer avec les responsables de culte en France, à la demande du président de la République, la possibilité (d’aller) dans des écoles pour dire : Nous sommes différents mais nous sommes ensemble, c’est l’image de la République », annonce également le grand rabbin de France.
Macron hué au Dôme de Paris : « C’est la réalité de l’engagement qui compte », évacue le grand rabbin de France
Invité sur Radio Classique, le grand rabbin de France Haïm Korsia est revenu sur l’hommage rendu aux victimes du 7 Octobre au Dôme de Paris, et au moment où le nom d’Emamanuel Macron a été hué. Une séquence liée selon lui à l’appel du président la semaine dernière à l’arrêt de livraisons d’armes à Israël, une déclaration en « proximité immédiate du 7 octobre, où le temps était à la commémoration, au recueillement ».
Mais il appelle à revenir à la « réalité factuelle du terrain » : « quand Israël a été attaqué à deux reprises par des salves de missiles et de drones par l’Iran, l’armée de l’air française a aidé à arrêter ces missiles. C’est la réalité de l’engagement qui compte », assure le rabbin. Selon lui, Emmanuel Macron a eu des « mots extraordinaires avec les familles d’otage et de victimes » lundi. « Il y a des moments où on se comprend plus ou comprend moins », mais sans « hiatus » avec le président, assure-t-il.
La France « condamne fermement » des attaques du Hezbollah près de Haïfa
Après que le Hezbollah a affirmé lundi avoir visé à deux reprises « plusieurs localités au nord de Haïfa », la grande ville du nord d’Israël, avec d’« importantes salves de roquettes », la France « condamne fermement » cette attaque, indique le Quai d’Orsay dans un communiqué. « La France réaffirme son engagement indéfectible en faveur de la sécurité d’Israël. Les attaques contre Israël et ses citoyens menées par le Hezbollah et des auxiliaires soutenus par l’Iran doivent cesser », insiste le ministère, qui martèle l’appel de Paris à « la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat afin de garantir la sécurité attendue par les Israéliens et par tous dans la région ».
Les ressortissants turcs au Liban vont être évacués mercredi
La Turquie va évacuer mercredi par voie maritime quelque 2 000 ressortissants au Liban en raison de l’aggravation de la situation au Proche-Orient, annonce le ministère des Affaires étrangères. Deux navires de la marine turque quitteront mardi un port situé dans la province méridionale de Mersin pour se rendre à Beyrouth, précise-t-il. La Turquie compte environ 14000 ressortissants enregistrés à son consulat au Liban.
Israël a lancé des opérations dans le sud-ouest du Liban
L’armée israélienne annonce ce mardi matin avoir entamé des opérations dans le sud-ouest du Liban, dans un message publié sur Telegram, cité notamment par Sky News. Les forces israéliennes indiquent avoir envoyé des troupes dans la région dès lundi. « Hier, la 146e division a entamé des activités opérationnelles limitées, localisées et ciblées contre des cibles et des infrastructures terroristes du Hezbollah dans le sud-ouest du Liban », précise Tsahal.
« Toute attaque » contre ses infrastructures « entraînera une réponse plus forte », menace Téhéran
L’Iran met en garde Israël contre toute attaque sur ses « infrastructures », qui a annoncé une riposte à une pluie de missiles iraniens mardi dernier sur son territoire, sur fond d’inquiétudes quant à de possibles frappes israéliennes visant des sites nucléaires ou pétroliers du pays. « Toute attaque contre les infrastructures iraniennes entraînera une réponse plus forte », prévient le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, cité par la télévision d’État.
Le général des Gardiens de la révolution Rassoul Sanaïrad avait averti Israël dimanche que frapper les sites nucléaires et énergétiques constituait « une ligne rouge » pour l’Iran. « Certains responsables politiques ont évoqué la possibilité d’un changement dans la stratégie nucléaire » de l’Iran, après les menaces israéliennes, a-t-il ajouté, cité par l’agence locale Fars.
Israël est un Etat « terroriste » qui « sème la terreur dans la région », déclare Eric Coquerel
Le député insoumis Eric Coquerel a qualifié sur LCI ce mardi matin Israël « d’Etat terroriste ». « Dites moi comment vous caractérisez les attaques d’Israël sur Gaza, qui rasent totalement un pays, comment vous caractérisez les attaques d’Israël sur le Liban autrement que de terroristes ? », lance-t-il soulignant que de nombreux civils ont été tués dans ces frappes visant le groupe terroriste du Hamas et le Hezbollah. « En tout cas c’est un Etat qui sème la terreur dans la région », lance-t-il, ajoutant qu’il « faut faire en sorte qu’Israël revienne dans le droit international, comme n’importe quel autre Etat dans le monde. »
Arrêt de livraison d’armes à Israël : Macron « a les mots, il faut maintenant les actes »
Le député insoumis Eric Coquerel a approuvé sur LCI ce mardi matin la décision d’Emmanuel Macron d’arrêter les livraisons d’armes à Israël. « Cela fait longtemps qu’on demandait l’embargo sur les armes. J’espère qu’il est réel et concret, je pense qu’il faut passer à des sanctions économiques » maintenant, déclare-t-il, dénonçant les frappes israéliennes sur la bande de Gaza et le Liban. Le président de la République « a les mots, il faut maintenant qu’il ait les actes de façon à ce qu’on empêche Benyamin Netanyahou de poursuivre », déclare le député, disant craindre le « risque d’embrasement de la région ».
« Pas acceptable qu’il y ait des blocages » à l’université, insiste le secrétaire d’État Othman Nasrou
De son côté, Othman Nasrou, secrétaire d’État chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, estime sur Sud Radio que Patrick Hetzel a « raison de rappeler » le principe de laïcité, « y compris à l’université, où il y a parfois des atteintes ». « Ce qui n’est pas acceptable, c’est qu’il y ait des blocages, des propos antisémites », insiste-t-il, fustigeant une « extrême gauche qui joue l’agitation dans nos universités » et qui « doit être combattue » selon lui. Plus largement, il estime que Jean-Luc Mélenchon et LFI « ont fait de l’antisémitisme un carburant électoral », avec des propos « avec une très grande ambiguïté ». « L’Histoire les jugera », lâche le secrétaire d’État, qui note par ailleurs une « explosion des actes antisémites, c’est dramatique, intolérable, inacceptable ».
LFI fustige un « abus de pouvoir » du gouvernement en refusant « toute action de solidarité » avec les Gazaouis
Invité sur BFMTV et RMC, le coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard fustige un « abus de pouvoir du ministre de l’Enseignement supérieur », qui cherche selon lui à « interdire toute action de solidarité avec le peuple palestinien et le peuple libanais », des populations « qui sont massacrées par le gouvernement israélien ». Jean-Luc Mélenchon avait appelé vendredi à «mettre des drapeaux palestiniens partout où c’est possible » à partir de ce mardi, en réaction à une circulaire du ministre Patrick Hetzel sur le « maintien de l’ordre » dans les universités à la veille du 7 octobre. « Il n’y a jamais eu dans nos propos des messages de haine », défend encore Manuel Bompard.
Un soldat israélien tué dans des combats dans le nord de Gaza
Israël annonce ce mardi la mort d’un de ses soldats dans le nord de la bande de Gaza, Noam Israel Abdu, âgé de 20 ans. Elle indique aussi qu’un autre soldat qui se trouvait à ses côtés a été « grièvement blessé », tout comme un autre combattant, cette fois dans le sud du Liban. Ils ont été tous deux évacués et pris en charge à l’hôpital.
« Ce soir, on se sent moins seul » : hommage aux victimes du 7 Octobre à Paris
Au Dôme de Paris, 4 000 personnes ont commémoré le 7 Octobre à l’appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), et en présence du Premier ministre Michel Barnier, qui a promis que « nous n’oublierons jamais », de plusieurs personnalités et d’anciens présidents de la République. Le grand rabbin de France Haïm Korsia a rappelé quant à lui que la République française, « quand elle ne vacille pas », est celle « qui protège », face à un auditoire très ému.
Lors du discours de Michel Barnier, le nom d’Emmanuel Macron a été hué. « Ce n’était pas digne », a estimé ce mardi Ofer Bronchtein, président du Forum international pour la paix.
Par ailleurs, la tour Eiffel s’est éteinte quelques inutes lundi soir, « pour commémorer cette tragédie et honorer la mémoire des victimes du 7-Octobre ainsi que celles décédées durant leur détention », selon la mairie de Paris.
Hommages aux victimes du 7 Octobre, manifestations pro-palestiniennes… Un tour du monde des rassemblements
Le premier anniversaire de la journée de massacres du 7 Octobre lundi a été marqué par des déclarations et des rassemblements en soutien avec la communauté juive à travers le monde, mais aussi des manifestations pro-palestiniennes.
En Argentine par exemple, où vit la plus importante communauté juive d’Amérique latine, des milliers de personnes ont participé à une manifestation à Buenos Aires, et le président Javier Milei a appelé au retour des otages « à la maison ».
À Madrid, en Espagne, une cérémonie a réuni une centaine de personnes, diplomates, membres de la communauté juive et des victimes ou leurs proches, parmi lesquels Nissim Louk, le père de Shani Louk, tuée par le Hamas. Dans les rues, des rassemblements ont rendu hommage aux victimes du 7 Octobre et appelé à agir « contre l’antisémitisme ».
À New York, aux États-Unis, un rassemblement a aussi salué leur mémoire, tandis qu’en parallèle, une manifestation pro-palestinienne a réclamé la fin des bombardements à Gaza.
En Asie, des Philippines à l’Inde, des drapeaux palestiniens ou des pancartes dénonçant le martyre de Gaza ont été brandis par des manifestants. Au Pakistan, des milliers de personnes ont pris part à des manifestations, notamment à Karachi.
L’armée israélienne affirme avoir tué un autre haut responsable du Hezbollah
L’armée israélienne affirme sur X avoir tué Souheil Hussein Husseini, le commandant du quartier général du Hezbollah, « une unité logistique », lors d’une frappe lundi sur la région de Beyrouth. Il était impliqué dans des « accords de transfert d’armes entre l’Iran et le Hezbollah », et était « responsable de la distribution des armes de contrebande entre les différentes unités du Hezbollah », selon Tsahal.
Par ailleurs, il était « membre du Conseil du Jihad, le forum militaire de haut niveau du Hezbollah ». Le responsable libanais a aussi « été impliqué dans la gestion budgétaire et logistique des projets les plus sensibles de l’organisation, y compris le plan opérationnel de guerre » mais également des « attaques terroristes contre l’État d’Israël à partir du territoire libanais et syrien », accusent les forces israéliennes.
Washington ne cherche plus de cessez-le-feu avec le Hezbollah, seulement à limiter les opérations israéliennes
Selon CNN, les États-Unis se sont résignés à ne plus relancer un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, cherchant plutôt à peser pour limiter les opérations israéliennes au Liban et la riposte qu’il prévoit contre l’Iran. Des responsables américains ont reconnu que l’influence américaine sur les choix israéliens restait limitée, et déclaré que le gouvernement de Joe Biden s’inquiète de voir ces opérations en passe de basculer en un conflit de plus grande ampleur et plus long au Liban en particulier. « Nous n’avons pas pu les empêcher d’agir, mais nous pouvons au moins essayer de façonner ce à quoi cela ressemble », a expliqué l’un d’entre eux à la chaîne américaine.
Le Hezbollah dit avoir visé une base du renseignement militaire israélien
De son côté, le Hezbollah a annoncé lundi avoir tiré une salve de roquettes en direction de la principale base de renseignement militaire israélienne, Glilot, près de Tel-Aviv, dédiant notamment cette attaque à son chef Hassan Nasrallah, tué fin septembre dans la banlieue sud de Beyrouth dans une frappe israélienne. Cette base du renseignement militaire abriterait aussi, selon des médias israéliens, le siège du Mossad, le renseignement extérieur israélien. Le mouvement islamiste pro-iranien avait déjà annoncé avoir visé cette base en août et en octobre.
Washington appelle Israël à ne pas frapper les routes menant à l’aéroport de Beyrouth
Tandis que l’agence officielle libanaise a fait état de nouvelles frappes israéliennes lundi soir sur la banlieue sud de Beyrouth, sous les bombes depuis plusieurs jours déjà, une source de sécurité avait indiqué plus tôt dans la journée à l’AFP que l’armée de l’air de l’État hébreu avait mené une frappe près de l’aéroport international.
Au grand dam de Washington : « nous jugeons important que non seulement l’aéroport reste ouvert mais que les routes y menant le restent aussi » afin notamment de permettre à ceux qui le souhaitent de quitter le Liban, a réagi lundi le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller. Les États-Unis affrètent depuis une semaine des vols quasi quotidiens pour faciliter le départ de leurs ressortissants et de leurs proches.
Les États-Unis rendent hommage aux victimes du 7 Octobre, sur fond de campagne électorale
Joe Biden, Kamala Harris et Donald Trump ont marqué lundi le premier anniversaire du 7 octobre, sur fond de campagne présidentielle avant le scrutin du mois prochain. « Je reste totalement engagé pour la sécurité du peuple juif, la sécurité d’Israël et pour son droit d’exister », a assuré le président américain, tandis que sa vice-présidente et candidate à la Maison Blanche s’est dite « dévastée par la douleur et le deuil provoqués le 7 octobre ». « « Nous n’abandonnons pas. Nous faisons tout notre possible pour un accord de cessez-le-feu et de libération des otages à Gaza », a-t-elle aussi promis. De son côté, son rival républicain a affirmé que « nous ne devons jamais oublier le cauchemar » du 7-Octobre », tout en assurant que « cette attaque » n’aurait « jamais eu lieu » s’il avait été au pouvoir.
De nouvelles frappes contre la banlieue sud de Beyrouth
L’agence officielle libanaise Ani a fait état de nouvelles frappes israéliennes lundi soir contre la banlieue sud de Beyrouth, après un appel de l’armée israélienne à évacuer certains secteurs de ce fief du Hezbollah.
La banlieue sud, pilonnée par l’armée israélienne depuis le 23 septembre, « a été la cible de deux raids », a indiqué Ani, qui avait rapporté six frappes successives dans la journée de lundi
Netanyahou promet aux Israéliens de « continuer le combat »
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a promis lundi soir à ses compatriotes de poursuivre le combat jusqu’à la réalisation des buts de guerre fixés par son gouvernement, dans un message télévisé diffusé au premier anniversaire de l’attaque du 7 Octobre.
Ces buts, parmi lesquels l’anéantissement du Hamas à Gaza et le retour de tous les otages, vivants ou morts, sont « une mission sacrée et nous ne nous arrêterons pas tant que nous ne l’avons pas accomplie », a-t-il déclaré.
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