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États-Unis. Présidentielle 2024: Bill Gates a fait un don de 50 millions de dollars en faveur de Kamala Harris

Alors qu’il se tient traditionnellement à l’écart des élections, le fondateur de Microsoft a justifié son choix en qualifiant le scrutin de «différent», avec «une importance sans précédent pour les Américains».

Un nouveau soutien de poids pour Kamala Harris, à moins de deux semaines de l’élection présidentielle. La vice-présidente avait reçu courant juillet le soutien de la star d’Hollyood George Clooney, l’un des premiers grands donateurs démocrates à avoir appelé Joe Biden à se retirer, ainsi que de la milliardaire et philanthrope  Melinda French Gates, ex-épouse du cofondateur de Microsoft Bill Gates. Selon le New York Times ce mardi, qui s’appuie sur des sources proches du milliardaire, le philanthrope aurait effectué une donation de l’ordre de 50 millions de dollars (46,31 millions d’euros) auprès d’une ONG, Future Forward USA Action, soutenant la campagne de la candidate démocrate.

Critique de Donald Trump, Bill Gates n’avait pourtant jamais pris position publiquement dans une élection présidentielle jusqu’ici, et souhaitait que son don reste secret, selon nos confrères américains. «Je soutiens les candidats qui font preuve d’un engagement clair en faveur de l’amélioration des soins de santé, de la réduction de la pauvreté et de la lutte contre le changement climatique aux États-Unis et dans le monde», a-t-il justifié auprès du quotidien américain.

Le milliardaire a ensuite tenu à rappeler qu’il «travaillait depuis longtemps avec des dirigeants de tous les horizons politiques possibles». «Mais cette élection est différente, avec une importance sans précédent pour les Américains et les personnes les plus vulnérables du monde entier», estime-t-il.

Selon ses proches, le célèbre philanthrope américain, devenu la cible favorite des complotistes pendant la pandémie de Covid-19, aurait des craintes concernant des coupes dans les programmes de planning familial et sur la santé ondiale, en cas de victoire de Donald Trump le 5 novembre.