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Visé par un mandat d’arrêt, le rappeur Maes annule son concert prévu le 19 décembre à l’Accor Arena

Condamné pour violence en réunion, l’artiste de 29 ans avait écopé au mois de juin dernier de dix mois de prison ferme et 10 000 euros d’amende.

Toujours pas de Maes à Bercy. Après avoir reporté au 19 décembre son concert initialement prévu le 16 février 2024 à l’Accor Arena de Paris, le rappeur vient de confirmer qu’il annulait cette fois-ci son concert.

Condamné au mois de juin dernier à dix mois de prison pour des faits de violence en réunion remontant à 2018 et visé par un mandat d’arrêt, le rappeur originaire de Sevran, qui réside à Dubaï, ne souhaite donc pas revenir en France en raison du risque d’incarcération qui plane au-dessus de sa tête.

Sur X, Maes a confirmé la nouvelle ce lundi en présentant ses excuses à ses fans. « Désolé l’équipe… Remboursement des places demain 14 heures », accompagné d’un émoji « sirène » et d’un autre « police », sans communiquer de nouvelle date.

Si son avocate, Me Diane de Condé, espérait un aménagement de peine sous bracelet électronique, elle précise à son client dans un courrier consulté par Ouest-France que lors de son arrivée sur le territoire national, « des officiers de police se chargeront de vous notifier votre mandat d’arrêt, impliquant par la suite, sa mise en exécution dans le cadre de l’exécution de votre peine en maison d’arrêt ».

Une date en Suisse également annulée

D’après l’entourage du rappeur, contacté par le quotidien régional, Walid Georgey de son vrai nom a également annulé une autre date prévue le 7 décembre au festival The Beat, à Lausanne (Suisse).

Pour rappel, Maes a été condamné pour avoir donné deux coups de poing au visage, avec l’appui d’autres personnes, à un homme le 14 septembre 2018 dans le XIXe arrondissement de Paris. Ce soir-là, alors que la victime souhaite se garer à un emplacement qui lui est réservé en bas de son immeuble, un autre automobiliste l’occupe déjà. Le ton monte alors rapidement entre les deux hommes et attire l’attention de Maes et d’autres personnes qui sortent d’un studio d’enregistrement et le passent à tabac. Blessée au visage et au crâne, la victime se verra délivrer une ITT de 6 jours.

Absent à son procès en juin dernier, le rappeur avait donc été condamné à dix mois de prison ferme et 10 000 euros d’amende et écopé d’un nouveau mandat d’arrêt, signifiant son incarcération automatique en cas de retour sur le territoire.