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Nécrologie. La légende, Ambroise Sarr, figure marquante de la lutte sénégalaise tire sa révérence

Le sport sénégalais est en deuil avec le décès Ambroise Sarr. La figure marquante de la lutte sénégalaise s’est éteinte ce mercredi 4 décembre à l’âge de 73 ans. Ancien champion d’Afrique, olympien et entraineur, l’emblématique champion de l’écurie Sérère a laissé une marque indélébile dans la lutte avec un palmarès élogieux de plus d’une dizaine de titres de champion d’Afrique de lutte gréco-romaine. Mais aussi en conduisant plusieurs générations de lutteurs à rayonner sur la scène internationale.

La lutte sénégalaise a perdu ce mercredi 4 décembre avec le décès d’Ambroise Sarr.  L’ancienne gloire de la lutte sénégalaise a été rappelé à Dieu à l’âge de 73 ans. Sa disparition referme une page dans l’histoire de la lutte et des figures marquantes de la lutte sénégalaise.  Natif de Palmarin, localité côtière du département de Fatick, il s’affirmera très tôt dans l’arène en suivant la ligne tracée par les grands champions tels Doudou Baka Sarr, Mohamed Ndiaye « Robert », Moussa Diamé avant de former avec l’ancien Roi des Arènes, Manga 2 comme les chefs de file de l’écurie sérère à la fin des années 1980 et 90. Il s’illustra dans des combats épiques à l’image de ce combat mémorable qu’il livra contre Birahim Ndiaye de l’écurie Fass au début des années. Son talent aussi bien dans la lutte avec frappe, en lutte traditionnel, avec frappe qu’en lutte olympique lui vite ouvre vite les porte de l’équipe.

Avec une première participation aux Jeux olympique de Montréal en 1976.  Son palmarès élogieux, rappelle le journaliste Mbaye Jacques Diop, sera riche de plus d’une dizaine de titres de champion d’Afrique de lutte gréco-romaine sans compter ceux gagnés comme entraîneur, et aussi 5 participations aux Jeux Olympiques. Au total cinq olympiades – Montréal 1976, Moscou 1980, Los Angeles 1984, Séoul 1988 et Barcelone 1992). Une longévité au plus haut niveau. Son expertise lui a permis d’encadrer plusieurs générations de lutteurs. De Moustapha Guèye, en passant par Eumeu Séne, Yékini, Cheikh Mbaba 2, Malal Ndiaye, Auguste, Pakala, Reug-Reug pour ne citer que ses grands champions sont passés entre ces mains. Sous sa direction, l’ancien sélectionneur a permis à l’équipe nationale de lutte l’équipe nationale a remporté de nombreuses distinctions et contribuer à faire rayonner le sport traditionnel au plan international. Comme l’atteste les multiples victoires aux tournois de lutte (Tolac) et de la Cédéao. A sa famille éplorée, ses proches et la communauté sportive, Sud présente ses condoléances.