Candidat à la présidence de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o accuse son principal adversaire, le sortant Seidou Mbombo Njoya, de corruption – documents à l’appui ! La commission d’éthique l’a débouté, mais l’ancien international n’a pas dit son dernier mot.
La bataille entre Samuel Eto’o et Seidou Mbombo Njoya dans la course pour la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) vient de monter en intensité. Mardi 30 novembre, l’ancien international camerounais a décidé de ne plus retenir ses coups et a porté des accusations fracassantes contre son principal adversaire.
C’est dans un courrier adressé à la commission d’éthique de la Fecafoot, qu’il a lui-même rendu public, que Samuel Eto’o a demandé la suspension du président sortant, Seidou Mbombo Njoya, et de son adjoint, Aboubakar Alim Konate, de toute activité relative au football. Documents à l’appui, il les accuse de « corruption, manipulation de matchs et détournement de fonds ». Rien de moins.
Selon Eto’o, Seidou Mbombo Njoya aurait soudoyé un président de club, en l’occurrence celui des Astres FC de Douala, Kamdem Dieudonné, afin « qu’il ne fasse pas valoir son droit de réintégrer sa division », comme la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC) l’y autorisait, à la suite d’un litige avec la ligue professionnelle.
Longue bataille judiciaire