L’attaquant gambien, Ablie Jallow, revient dans cet entretien avec l’APS, sur sa découverte de la CAN, la première de l’histoire du football de son pays, et sa nouvelle notoriété après deux buts déjà marqués dans la compétition.
Très heureux de vivre cette expérience. Nous vivions de très loin la CAN à travers d’autres sélections. Maintenant, nous avons l’opportunité de vivre cette compétition en faisant flotter le drapeau de notre pays. C’est du pur bonheur et mieux encore, nous avons réussi de belles performances.
Question : Samedi, ce sera le quart de finale contre le Cameroun, quelles sont vos attentes ?
A la vérité, nous espérions faire un grand tournoi, mais pas jouer un quart de finale contre le Cameroun. Le pays organisateur et une des Nations les plus titrées du continent. Nous n’allons pas nous fixer de limite, nous allons tout donner et prier Dieu qu’il nous accorde la victoire.
Vous jouez professionnel à Seraing en Belgique, que vous rapporte la CAN ?
La CAN nous apporte beaucoup. Il y a de grands footballeurs et cette compétition nous permet de grandir en tant que footballeur et en tant qu’homme. En tant que footballeur, après ce parcours, les regards vont changer au niveau de notre club. Des gens qui vous manquiez de respect, vont réfléchir à deux fois avant d’élever la voix contre vous.
Première CAN, deux buts en quatre matchs, comment vivez-vous cette nouvelle exposition médiatique ?
Je suis très heureux de ce nouveau statut, mais c’est à moi de continuer dans le même sens. Tout footballeur souhaite venir dans une compétition et faire partie des meilleurs. Ça vous donne plus de responsabilités et vous devez assumer ce nouveau statut à toutes les sorties.
Qu’est-ce que Génération Foot a apporté au footballeur que vous êtes ?
Beaucoup de choses dans l’apprentissage du métier de footballeur. Dans un premier temps, au niveau de la préparation et de la récupération. Dans mon pays, je vivais en famille et avec mes amis, je ne récupérais pas souvent, ce qui n’était pas le cas à Génération Foot où je vivais dans le centre. Et les dirigeants de l’académie m’ont aidé dans la prise de conscience de mes qualités. Maintenant, la balle est dans mon camp, c’est à moi de faire le reste, eux ils m’ont donné les ficelles.