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DIRECT-Ukraine : Les occidentaux promettent des sanctions après les déclarations de Vladimir Poutine

Dans un long discours diffusé lundi soir à la télévision nationale, le président russe Vladimir Poutine a affirmé qu’il ne pouvait pas faire autrement « que de reconnaître l’indépendance des républiques de Donetsk et de Lougansk » et a ordonné  à ses troupes d’aller « maintenir la paix » dans les territoires séparatistes ukrainiens. L’Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis ont annoncé qu’ils prendraient des sanctions contre la Russie.

Mardi 22 février

09h52 TU : Selon Paolo Gentiloni, le commissaire européen à l’Économie, « l’incertitude va fortement augmenter » pour l’économie européenne

09h28 TU : L’Ukraine va connaître de nouvelles « épreuves » et des « pertes » selon le ministre ukrainien de la Défense« Des épreuves difficiles sont devant nous. Il va y avoir des pertes. Nous allons devoir traverser la douleur, surmonter la peur et le désespoir« , a déclaré Oleksiï Reznikov dans une déclaration publiée par son ministère. « Mais nous allons vaincre sans aucun doute. Nous sommes sur notre terre« , a-t-il ajouté.

09h15 TU : Londres va annoncer des sanctions économiques « qui frapperont la Russie très fort« 

Le Royaume-Uni va annoncer ce mardi « une première série » de sanctions économiques qui vont « frapper la Russie très fort » après la reconnaissance de l’indépendance de régions séparatistes en Ukraine et d’autres suivront « en cas d’invasion« , a indiqué Boris Johnson.

A l’issue d’une réunion de crise à Downing Street, le Premier ministre britannique a indiqué que seraient présentées au Parlement dans la journée des sanctions visant non seulement des entités précises mais aussi « les intérêts russes le plus fort possible« . « Elles vont frapper la Russie très fort et nous ferons bien plus en cas d’invasion« , a-t-il ajouté.

Boris Johnson a estimé que le président russe Vladimir Poutine est « déterminé à mener une invasion à grande échelle de l’Ukraine » après avoir reconnu lundi soir l’indépendance des deux régions séparatistes prorusses de Donetsk et Lougansk.

Il a assuré qu’en cas d' »invasion à grande échelle » et d’assaut contre la capitale Kiev, « ce que (Vladimir Poutine) semble proposer« , « personne ne doit avoir de doute sur le fait qu’il est absolument vital que cette action, la conquête d’un autre pays européen, ne réussisse pas et que Poutine échoue« .

08h46 TU : L’Ukraine exige des « sanctions sévères » contre la Russie

08h21 TU : L’Iran appelle la Russie et l’Ukraine à la « retenue« 

Téhéran a appelé mardi Moscou et Kiev à faire preuve de « retenue » après la décision de Moscou de reconnaître l’indépendance des républiques sécessionnistes de l’Est de l’Ukraine et d’y « déployer des troupes russes« .

« Malheureusement, les interventions et les actions provocatrices de l’Otan et principalement des Etats-Unis ont compliqué la situation dans la région« , a affirmé le ministre des Affaires étrangères iranien, Saïd Khatibzadeh.

07h47 TU : L’Union européenne va décider mardi de premières sanctions contre la Russie

Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne a indiqué avoir convoqué un « conseil d’urgence des Affaires étrangères que la France va organiser ici même à Paris ». « Cet après-midi le Conseil va décider des sanctions qu’on va prendre (….) il faut agir vite et vite, ça veut dire cet après-midi, ici à Paris« , a-t-il précisé, estimant que ces sanctions seraient adoptées « à l’unanimité« .

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a affirmé que l'UE allait prendre des sanctions dès ce mardi après une réunion du Conseil des ministres européens des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a affirmé que l’UE allait prendre des sanctions dès ce mardi après une réunion du Conseil des ministres européens des Affaires étrangères.
AP Photo/Geert Vanden Wijngaert, Pool

07h26 TU : Les indices boursiers russes plongent à l’ouverture

Les indices de la Bourse russe ont plongé d’entre 8% et 11% à l’ouverture, après la reconnaissance par Moscou de l’indépendance des régions séparatistes ukrainiennes prorusses, en pleine crise russo-occidentale.

La devise russe, qui a dévissé nettement lundi soir, était également quelque peu mise à mal mardi.

06h24 TU : Moscou toujours « prête » aux négociations avec Blinken​

La Russie a assuré mardi être toujours « prête » aux négociations avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui doit rencontrer jeudi à Genève son homologue russe Sergueï Lavrov, après la reconnaissance par Moscou des régions séparatistes ukrainiennes prorusses.

« Même aux moments les plus difficiles… nous disons : nous sommes prêts au processus de négociations, c’est pourquoi notre position est restée la même (…). Nous sommes toujours pour l’utilisation de la diplomatie« , a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, dans des commentaires diffusés sur Youtube.

Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, doit rencontrer son homologue américain, Anthony Blinken, jeudi à Genève.

Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, doit rencontrer son homologue américain, Anthony Blinken, jeudi à Genève.
Maxim Shemetov/Pool Photo via AP

03h36 TU : La Chine appelle toutes les parties « à la retenue« 

La Chine a appelé lundi les acteurs de la crise ukrainienne à « faire preuve de retenue« . « Toutes les parties concernées doivent faire preuve de retenue et éviter toute action susceptible d’alimenter les tensions« , a déclaré Zhang Jun, l’ambassadeur de Chine à l’ONU, devant le Conseil de sécurité.

03h06 TU : Les États-Unis vont imposer de « nouvelles sanctions » contre la Russie

Les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient imposer de nouvelles sanctions contre la Russie mardi après une première réponse prudente à l’ordre du président Vladimir Poutine de déployer des troupes russes dans deux zones séparatistes d’Ukraine.

« Nous prévoyons d’annoncer de nouvelles sanctions contre la Russie demain en réponse aux décisions et actions de Moscou aujourd’hui. Nous nous coordonnons avec nos alliés et partenaires pour cette annonce« , a déclaré lundi à l’AFP un porte-parole de la Maison Blanche.

Les États-Unis ont dévoilé lundi de premières sanctions limitées après la reconnaissance par Moscou de l’indépendance de régions séparatistes en Ukraine et à l’annonce de l’envoi de forces russes de « maintien de la paix » dans ces territoires.

00h24 TU : L’Ukraine dénonce une violation de sa souveraineté

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé mardi dans une adresse à la Nation une violation de la « la souveraineté et l’intégrité territoriale » de l’Ukraine après la reconnaissance l’indépendance des deux « républiques » séparatistes du Donbass par Moscou, dont il affirme ne pas « avoir peur« .

« L’Ukraine qualifie les derniers actes de la Russie de violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de notre État« , a-t-il dit, ajoutant que les Ukrainiens étaient « sur leurs terres« , et n’avaient « peur de rien ni de personne » et ne céderaient pas « une seule parcelle du pays« .

Lundi 21 février

23H00 TU : Vladimir Poutine ordonne à l’armée russe « de maintenir la paix » dans les territoires séparatistes

22h39 TU : Paris dénonce la « dérive idéologique » et le « discours paranoïaque » de Poutine

Vladimir Poutine est dans « une sorte de dérive idéologique » et a tenu lundi un discours mêlant des considérations « rigides et paranoïaques« , a estimé l’Élysée en réaction à la décision du président russe de reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes ukrainiens.

22h00 TU. Réactions des Occidentaux face au discours de Vladimir Poutine. 

L’Union européenne qualifie la reconnaissance de l’indépendance des régions séparatistes par Moscou de « violation flagrante du droit international » et va sanctionner « ceux qui sont impliqués » dans cette décision.

Dans un communiqué commun, le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission Ursula von der Leyen ont déclaré : « Cette mesure constitue une violation flagrante du droit international ainsi que des accords de Minsk. L’Union réagira par des sanctions à l’encontre des personnes impliquées dans cet acte illégal« .

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a annoncé son intention de soumettre aux ministres des Affaires étrangères de l’UE des mesures prévues dans le paquet de sanctions préparé en cas d’agression militaire de l’Ukraine par la Russie. « S’il y a annexion, il y aura des sanctions et s’il y a reconnaissance, je mettrai les sanctions sur la table et les ministres décideront.« , a-t-il précisé.

Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a appelé la Russie à « choisir la voie de la diplomatie« : « Les Alliés demandent instamment à la Russie, dans les termes les plus forts, de choisir la voie de la diplomatie, de renoncer immédiatement à son renforcement militaire massif en Ukraine et autour de l’Ukraine, et de retirer ses forces conformément à ses obligations et engagements internationaux« .

Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg dans les bureaux de l'OTAN à Bruxelles le 16 février 2022.

Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg dans les bureaux de l’OTAN à Bruxelles le 16 février 2022.
AP/ Olivier Matthys

Enfin, Emmanuel Macron a dénoncé « une violation unilatérale des engagements internationaux de la Russie et une atteinte à la souveraineté de l’Ukraine » et a réclamé des « sanctions européennes ciblées » à l’encontre de Moscou.

20h30 TU. Vladimir Poutine annonce à la télévision nationale reconnaître l’indépendance des républiques de Donetsk et de Lougansk.

À la télévision nationale russe, Vladimir Poutine livre un long discours à charge contre l’Ukraine et l’OTAN. « On nous fait croire que l’OTAN est une organisation défensive mais on connait le prix de ces paroles« , lance-t-il avant d’annoncer d’avoir déjà prévu « l’issue de cette guerre. » Il interpelle aussi les Américians : « Pourquoi faire de nous, votre ennemi ? » .

Le président russe Vladimir Poutine lors de son discours à la nation le 21 février 2022.

Le président russe Vladimir Poutine lors de son discours à la nation le 21 février 2022.
AP/Alexei Nikolsky

« La Russie a le droit de prendre toute les décisions pour garantir sa sécurité. Le gouvernement de Kiev ne veut pas mettre en oeuvre les accords de Minsk et ne privilégie aucune solution pacifiée. Ils veulent refaire dans le Donbass un Blitzkrieg comme en 2014. Aujourd’hui nous voyons l’utilisation de drones et de lance-roquettes. On a des tirs envers les populations civiles. Le soi-disant « monde civilé », que fait-il? »

« Les Occidentaux préfèrent fermer les yeux sur le génocide en cours contre 4 millions de personnes, uniquement parce qu’elles n’ont pas accepté le coup d’État ukrainien de 2014. On voit ce mouvement vers le nationalisme aggressif. Combien pourrait-on encore supporter cette stratégie ? »

Le chef d’État conclut alors son discours : « Le régime de Kiev est issu d’un coup d’État. Il n’y a pas d’autre issue que la violence dans le Donbass. On ne peut pas faire autrement que de reconnaître l’indépendance des républiques de Donetsk et de Lougansk. »

19h00 TU. Le Kremlin annonce que Vladimir Poutine va reconnaître l’indépendance des séparatistes prorusses. L’Union européenne menace de sanctions. 

Le Kremlin indique que Vladimir Poutine va reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine. Selon la présidence russe, « un décret en ce sens sera signé sous peu« .

Vladimir Poutine aurait informé de cette décision son homologue français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, médiateurs dans le conflit de l’est ukrainien, et ceux-ci aurait « exprimé leur déception« .

L’Union européenne est prête à actionner des sanctions si Moscou décide de reconnaitre l’indépendance des régions séparatistes de l’est de l’Ukraine et appelle le président Poutine à ne pas les reconnaitre.

« Nous partons du principe que le président Poutine ne le fera pas, mais s’il le fait, alors je mettrai le paquet de sanctions sur la table des ministres » européens, a averti Josep Borrell à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles.

18h00 TU. Un civil tué par un bombardement séparatiste dans l’Est 

Sur le terrain, dans l’est de l’Ukraine, les affrontements se poursuivent. Kiev fait état de 14 bombardements des rebelles prorusses, dans lesquels un soldat a été blessé. Les séparatistes accusent Kiev de préparer une offensive généralisée et ont décrété une mobilisation générale, alors que l’armée ukrainienne dit rester sur ses positions.

Les rebelles ont fait, eux, état de trois civils morts dans des bombardements ces dernières 24 heures et soutiennent que 21 000 personnes sont privées d’eau à cause de bombardements ukrainiens.

Ces assertions n’ont pas pu être vérifiées de manière indépendante et les Occidentaux affirment qu’elles font partie d’un scénario russe visant à tenter de justifier une intervention. Moscou n’a cependant cessé de mettre en garde contre le « génocide » que Kiev serait en train d’orchestrer. La Russie a assuré de son côté qu’au moins 61 000 personnes avaient été « évacuées » des zones séparatistes vers son territoire.

17h45 TU. Le rouble dégringole et les Bourses européennes en forte baisse.

Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse , plombées par une aggravation des tensions en Ukraine, où les Occidentaux craignent un embrasement du conflit. La Bourse de Paris a cédé 2,04% à 6.788,34 points. La place de Francfort a perdu 2,07%, celle d’Amsterdam 2,04% et l’Eurostoxx 50, indice européen de référence, a reculé de 2,17%.

La Bourse russe et le rouble ont subi de lourdes pertes au fur et à mesure que la situation se dégradait entre l’Ukraine et la Russie, Vladimir Poutine envisageant de reconnaître l’indépendance des séparatistes de l’Est de l’Ukraine.

<p>Des faux roubles lors d'une manifestation contre l'abus de biens publics à Moscou le 16 novembre 2011.</p>

Des faux roubles lors d’une manifestation contre l’abus de biens publics à Moscou le 16 novembre 2011.

AP/Ivan Sekretarev

L’indice principal de la Bourse de Moscou, le RTS (libellé en dollars), a terminé la journée sur un plongeon de plus de 13% à la fermeture (15H50 GMT), et de plus de 24% depuis le début de l’année.

Dans la journée, la devise russe a également dévissé. Le rouble a brièvement passé la barre des 90 roubles pour un euro (90,3) avant de se stabiliser autour de 89,5 roubles/euro.  Face au dollar, le rouble a culminé à 79,7 le dollar avant de redescendre à 79,1 roubles/dollar.

Le marché des changes a frôlé sans les dépasser les records du 26 janvier qui avaient provoqué une intervention de la Banque centrale.

17h30 TU. Selon Washington, Moscou possède une liste noire d’Ukrainiens à éliminer en cas d’invasion.

Les États-Unis disposent « d’informations crédibles indiquant que les forces russes établissent des listes d’Ukrainiens à tuer ou à envoyer dans des camps en cas d’occupation militaire » peut-on lire dans une lettre officielle des Américains adressée à la Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet.

La lettre fait également état d' »informations crédibles » concernant l’usage de la force pour « disperser des manifestations pacifiques » ou toute autre forme d’opposition de la société civile ukrainienne.

Bathsheba Nell Crocker, l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU à Genève prévient qu’une invasion russe de l’Ukraine pourrait entraîner des abus tels que des enlèvements ou des actes de torture, et pourrait cibler des dissidents politiques.

17h00 TU. L’Ukraine demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.

L’Ukraine demande une réunion d’urgence du Coneil de sécurité de l’ONU face à la menace d’une invasion russe.

« À la demande du président Volodymyr Zelensky, je demande officiellement des consultations immédiates des membres du Conseil de sécurité de l’ONU au nom de l’article 6 des memorandum de Budapest. », a tweeté le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.

La demande se fonde sur un accord de 1994 garantissant l’intégrité et la sécurité de l’ex-république soviétique en échange de l’abandon des armes nucléaires héritées de l’URSS.

16h40 TU. Le président Vladimir Poutine se prononcera sur les territoires séparatistes dans la journée. 

Le chef d’État russe a annoncé qu’il allait décider « aujourd’hui » s’il reconnaît les séparatistes pro-russes d’Ukraine.

La Russie est considérée comme l’instigatrice du conflit et le parrain des séparatistes, la guerre en 2014 ayant éclaté dans la foulée de l’annexion par la Russie de la péninsule de Crimée après l’arrivée au pouvoir de pro-occidentaux à Kiev.

Des volontaires du "Donbass" rendent hommage aux soldats ukrainiens tués pendant la guerre, à Kiev, le 6 février 2015. 

Des volontaires du « Donbass » rendent hommage aux soldats ukrainiens tués pendant la guerre, à Kiev, le 6 février 2015.
AP/Sergei Chuzavkov

Moscou a favorisé les séparatismes dans plusieurs républiques ex-soviétiques depuis la chute de l’URSS, reconnaissant notamment après sa guerre éclair en Géorgie en 2008 l’indépendance de deux territoires prorusses, l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie.

16h30 TU. Les ministres français et russe des Affaires étrangères se rencontrent vendredi à Paris.

Les ministres français et russe des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et Sergueï Lavrov, sont convenus de se rencontrer vendredi à Paris pour des « consultations préparatoires » en vue d’un sommet sur l’Ukraine.

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à la conférence de Munich sur la sécurité le 19 février 2022. 

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à la conférence de Munich sur la sécurité le 19 février 2022.
AP/ Ina Fassbender

Lors d’un entretien téléphonique, Jean-Yves Le Drian a par ailleurs réitéré auprès de son homologue russe « l’importance qu’une réunion du groupe de contact trilatéral, sous l’égide de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) puisse se tenir dès que possible » pour un retour au cessez-feu sur la ligne de contact dans l’est de l’Ukraine contrôlé par les séparatistes prorusses.

16h00 TU. Les pays baltes aux côtés de l’Ukraine. 

Les ministres des Affaires étrangères des trois États baltes, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, se rendront en Ukraine cette semaine.

La visite aura pour but « d’exprimer la solidarité et le soutien à l’Ukraine dans sa lutte pour l’indépendance et l’intégrité territoriale« , a déclaré le chef de la diplomatie lettonne Edgars Rinkevics, sur Twitter.

Selon son homologue lituanien Gabrielius Landsbergis, « s’il y a un endroit où les responsables politiques de l’Union européenne devraient être maintenant – c’est avec nos amis ukrainiens« .

15h30 TU. Le processus de paix dans le conflit en Ukraine n’a « aucune perspective » pour Vladimir Poutine. 

Une invasion de la Russie chercherait à « écraser » violemment le peuple ukrainien, déclare le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.

Si la Russie envahit l’Ukraine, « ce sera une guerre menée contre le peuple ukrainien pour les réprimer, les écraser, les blesser« , a souligné le haut responsable sur la chaîne de télévision NBC.

Le président russe Vladimir Poutine en visioconférence le 21 février 2022.

Le président russe Vladimir Poutine en visioconférence le 21 février 2022.
AP/ Pool Sputnik Kremlin

Vladimir Poutine a affirmé, lui, que le processus de paix dans le conflit en Ukraine n’a « aucune perspective« .

15H00 TU. La Russie étudie la demande de reconnaissance de l’indépendance des séparatistes en Ukraine.

Les dirigeants des deux territoires séparatistes de l’Est de l’Ukraine ont appelé le président russe Vladimir Poutine à reconnaître leur indépendance et à mettre en place une « coopération en matière de défense« .

Ces appels, coordonnés et diffusés à la télévision russe, ont été lancés par les dirigeants de la « République populaire de Donetsk » (DNR) et de celle de Lougansk (LNR), Denis Pouchiline et Léonid Passetchnik.

« Le régime ukrainien, allant à l’encontre de ses obligations, a décidé de résoudre (le conflit) par la force« , a dit le premier, appelant « au nom du peuple » à la reconnaissance de l’indépendance de son territoire et à un accord Russie-Donetsk y compris en matière de défense.

Le président russe Vladimir Poutine a confirmé étudier la demande de reconnaissance de l’indépendance des séparatistes en Ukraine.

14h00 TU. L’armée russe affirme avoir tué cinq « saboteurs » venus d’Ukraine en territoire russe ​

L’armée russe a annoncé lundi avoir tué cinq saboteurs venus d’Ukraine en territoire russe et que deux véhicules militaires ukrainiens avaient également tenté de franchir la frontière, ont rapporté les agences russes.
« Lors de combats, cinq personnes appartenant à un groupe de saboteurs et de renseignement ayant violé la frontière de la Russie ont été éliminés« , a indiqué l’armée, assurant que l’incident a eu lieu dans la région de Rostov à 06H00 du matin (03H00 GMT), près de la localité Mitiakinskaïa.

13H50 TU.  l’Union Européenne prête à sanctionner la Russie

L’Union européenne a réaffirmé lundi être « prête » à imposer des sanctions « dévastatrices » si Moscou attaque l’Ukraine et a finalisé l’octroi une aide de 1,2 milliard d’euros à Kiev lors d’une réunion de ses ministres des Affaires étrangères à Bruxelles avec leur homologue ukrainien.

13h00 TU. Un sommet Biden-Poutine « possible« , Poutine doit « faire son choix » (Elysée)

« Il est possible aujourd’hui d’aller vers un sommet, de réunir les parties prenantes« , a dit la présidence française, après une série d’échanges en ce sens entre Emmanuel Macron et ses deux homologues. « Maintenant, il s’agit pour le président Poutine de faire son choix« , a-t-elle ajouté, en soulignant que la situation reste « très dangereuse » et les parties sur un « chemin de crête« .

12h3O TU. Air France annonce l’annulation de ses vols prévus mardi entre Paris et Kiev

Air France a annulé ses deux vols Paris-Kiev et Kiev-Paris prévus mardi « au regard de la situation sur place et à titre conservatoire« , a indiqué lundi la compagnie aérienne.
« Air France réévaluera régulièrement la situation et rappelle que la sécurité et sureté des vols, de ses clients ainsi que de ses équipages, est un impératif absolu« , a-t-elle ajouté.

12h20 TU. Un entretien téléphonique entre Scholz et Poutine est prévu, ce lundi

Olaf Scholz « s’entretiendra à nouveau par téléphone avec le président russe en fin d’après-midi aujourd’hui, ce qui est étroitement lié et convenu avec le président français« , Emmanuel Macron, a affirmé le porte-parole du chancelier allemand, lors d’une conférence de presse régulière à Berlin.

11h45 TU. Moscou​ accuse les ukrainiens d’avoir détruit un poste-frontière russe, Kiev dément

Selon Moscou, un obus tiré depuis le territoire ukrainien aurait détruit une structure d’un poste-frontière russe sans faire de victime. L’Ukraine dément avoir tiré sur un quelconque poste-frontière russe.

09h40 TU. Le Kremlin juge « prématuré » d’organiser un sommet Poutine-Biden ​

« Il y a une entente sur le fait de devoir continuer le dialogue au niveau des ministres (des Affaires étrangères). Parler de plans concrets d’organisation de sommets est prématuré« , a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

09h30 TU. L’Ukraine salue le sommet entre Biden et Poutine, espère un accord sur un retrait des troupes russes ​

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a salué lundi à Bruxelles l’organisation d’un sommet entre les présidents américain et russe.
« Nous pensons que tout effort visant à une solution diplomatique vaut la peine d’être tenté (…) Nous espérons que les deux présidents sortiront de la salle avec un accord sur le retrait des forces russes d’Ukraine« , a-t-il déclaré à son arrivée pour une réunion avec ses homologues de l’Union Européenne.
08h00 TU.  Biden et Poutine acceptent un sommet proposé par Macron

Les présidents russe Vladimir Poutine et américain Joe Biden ont accepté, ce lundi, de se rencontrer lors d’un sommet, proposé par leur homologue français Emmanuel Macron à la condition qu’une invasion de l’Ukraine n’ait pas eu lieu d’ici-là.
Cette annonce de Paris survient alors que la Russie et l’Ukraine ont continué, dimanche, de s’accuser mutuellement d’être responsables des nouveaux combats dans l’Est séparatiste ukrainien.

Dimanche 20 février

17h15 TU. L’OSCE tiendra lundi une réunion extraordinaire sur l’Ukraine 

L’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) tiendra une réunion extraordinaire lundi de ses représentants permanents pour tenter de trouver une issue à la crise autour de l’Ukraine, a annoncé dimanche la présidence polonaise de l’OSCE.

« La réunion a été convoquée pour lundi« , a déclaré le vice-ministre polonais des Affaires étrangères Pawel Jablonski à l’agence de presse PAP, répondant à une demande de l’Ukraine au moment où les tensions russo-occidentales autour de ce pays sont au plus haut.

Pawel Jablonski, vice-ministre des Affaires étrangères polonais lors d'une réunion autour du projet de pipeline Nord Stream 2 en septembre 2020.<br /> <br /> AP - Czarek Sokolowski

Pawel Jablonski, vice-ministre des Affaires étrangères polonais lors d’une réunion autour du projet de pipeline Nord Stream 2 en septembre 2020.

AP – Czarek Sokolowski

16h53 TU. Vladimir Poutine répète à Emmanuel Macron son intention de retirer ses troupes du Bélarus selon l’Élysée

Le président russe Vladimir Poutine a répéter à son homologue français Emmanuel Macron « son intention de retirer ses troupes » du Bélarus « au terme des exercices en cours« , a indiqué l’Elysée à l’issue d’un entretien téléphonique entre les deux dirigeants dimanche.

« Il va falloir vérifier tout cela, cela peut prendre un peu de temps« , a ajouté la présidence française, tout en « constatant que les déclarations des autorités biélorusses« , qui ont affirmé que les troupes russes allaient rester, « ne coïncident pas avec les propos du président Poutine« .

Minsk, allié de Moscou dans sa crise avec les Occidentaux, a annoncé que les troupes russes présentes sur son territoire depuis le 10 février pour des exercices militaires devant se terminer dimanche allaient rester pour d’autres manoeuvres similaires.

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko et la président russe Vladimir Poutine quittent une conférence de presse commune le 18 février 2022.<br /> <br /> AP - Sergei Guneyev

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko et la président russe Vladimir Poutine quittent une conférence de presse commune le 18 février 2022.

AP – Sergei Guneyev

16h42 TU. Emmanuel Macron devrait s’entretenir avec le président américain Joe Biden et Olaf Scholz, chancellier allemand, dans les prochaines heures. 

Emmanuel Macron s’entretiendra « dans les prochaines heures » avec le chancelier allemand Olaf Scholz et le président américain Joe Biden sur la crise entre Russie et Ukraine, a annoncé l’Elysée dimanche, dans la foulée d’un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine.

Le président français pourrait également s’entretenir avec les Premiers ministres britannique Boris Johnson et italien Mario Draghi, ainsi que « d’autres partenaires proches« , a ajouté la présidence, après avoir dit que les chefs de l’Etat russe et français sont d’accord pour « intensifier les efforts diplomatiques » pour préserver la paix.

16h38 TU. Le ministre des Affaires étrangères français  Jean-Yves Le Drian et son homologue russe Sergueï Lavrov s’entretiendront par téléphone lundi pour éviquer la crise ukrainienne.

Photo d'illustration : Sergueï Lavrov (debout à gauche) et Jean-Yves Le Drian (assis) lors d'une conférence de presse lors d'une visite du ministre français en 2019.<br /> <br /> AP - Pavel Golovkin

Photo d’illustration : Sergueï Lavrov (debout à gauche) et Jean-Yves Le Drian (assis) lors d’une conférence de presse lors d’une visite du ministre français en 2019.

AP – Pavel Golovkin

16h05 TU.Tout indique que la Russie est « sur le point » d’envahir l’Ukraine selon le secrétaire d’État américain Antony Blinken.

Le maintien des forces russes au Belarus montre que la Russie est « sur le point » d’envahir l’Ukraine, conformément au scénario décrit ces derniers jours par les Etats-Unis, a déclaré dimanche le chef de la diplomatie Antony Blinken.

Le président russe Vladimir Poutine « suit le scénario quasiment à la lettre« , a déclaré M. Blinken sur CNN. « Tout ce que nous voyons suggère que ceci est très grave, que nous sommes sur le point d’une invasion« .

<p>Antony Blinken s'adresse au Conseil de sécurité de l'ONU pour évoquer la crise ukrainienne, le 17 février 2022.</p> <p>AP - Richard Drew</p>

Antony Blinken s’adresse au Conseil de sécurité de l’ONU pour évoquer la crise ukrainienne, le 17 février 2022.

AP – Richard Drew

15h49 TU. Macron et Poutine d’accord pour essayer d’aboutir à un cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine selon l’Élysée.

Les présidents français Emmanuel Macron et russe Vladimir Poutine ont convenus dimanche de tout faire pour aboutir rapidement à un cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine, a annnoncé l’Élysée.

Les deux dirigeants se sont également accordés, au cours de leur entretien téléphonique, sur « la nécessité de privilégier une solution diplomatique à la crise actuelle et de tout faire pour y parvenir« , a ajouté la présidence française, précisant que le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian rencontrera son homologue russe Sergueï Lavrov « dans les prochains jours« .

(Re)voir – Ukraine : ultimes négociations pour éviter une invasion russe

15h43 TU. Biden prêt à rencontrer Poutine « à tout moment, qu’importe le format » selon le secrétaire d’État américain Antony Blinken.

Le président américain Joe Biden est prêt à « rencontrer » son homologue russe Vladimir Poutine « à tout moment, qu’importe le format si cela permet d’éviter une guerre » en Ukraine a indiqué dimanche son chef de la diplomatie, Antony Blinken sur CBS.

Le secrétaire d’Etat a aussi réaffirmé à CNN que la voie diplomatique était encore possible « jusqu’à ce que les chars soient réellement en mouvement et les avions dans le ciel« .

15h40 TU. Ukraine: Poutine blâme Kiev pour l’escalade mais appelle à « intensifier » la diplomatie

La président russe Vladimir Poutine a mis en cause dimanche auprès d’Emmanuel Macron les « provocations » ukrainiennes dans l’aggravation des combats avec les séparatistes dans l’est de l’Ukraine, tout en disant vouloir « intensifier » les efforts diplomatiques pour régler le conflit.

Selon le Kremlin, M. Poutine a aussi demandé, lors de cet entretien téléphonique avec son homologue français, que l’Otan et les Etats-Unis « prennent au sérieux » les exigences de la Russie concernant sa sécurité, au coeur de la crise actuelle entre Moscou et les Occidentaux.

14h24 TU. La diplomatie possible « jusqu’à ce que les chars soient réellement en mouvement » a dit Anthony Blinken, Secrétaire d’État des États-Unis. 
12h19 TU. Le président français Emmanuel Macron s’entretient dimanche avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky après avoir échangé avec Vladimir Poutine, a annoncé l’Elysée.

« L’entretien téléphonique avec le président Poutine a duré 1h45. Le Président de la République échange en ce moment par voie téléphonique avec le président Zelensky« , a indiqué la présidence française.

11h18 TU. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé que la Russie préparait « ce qui pourrait être la plus grande guerre en Europe depuis 1945 ».
« Tous les signes montrent que le projet a en quelque sorte déjà commencé« , a déclaré le dirigeant britannique dans une interview diffusée dimanche par la BBC.

D’après « les renseignements que nous voyons« , une invasion russe se ferait non seulement par l’est, mais également par le nord, en provenance du Bélarus pour « encercler Kiev« , la capitale ukrainienne, « comme Joe Biden l’a expliqué à nombre d’entre nous« .

10h33 TU. Les présidents français Emmanuel Macron et russe Vladimir Poutine s’entretiennent depuis 10H00 GMT par téléphone.

La discussion porte sur les moyens d’éviter une guerre majeure en Europe, au moment où les Occidentaux craignent plus que jamais une invasion russe en Ukraine, a annoncé dimanche l’Elysée.
10h11 TU. Le Bélarus a annoncé dimanche que les exercices militaires conjoints avec la Russie menés sur son territoire, qui devaient se terminer dimanche, se poursuivraient en raison de l’aggravation des tensions en Ukraine voisine.

« Compte tenu de la hausse de l’activité militaire près des frontières  (…) et de l’aggravation de la situation dans le Donbass, les présidents du Bélarus et de la Russie ont décidé de poursuivre l’inspection des forces« , a indiqué dimanche le ministère bélarusse de la Défense sur son compte Telegram.

4h00 TU. Le président français Emmanuel Macron a un entretien de la dernière chance dimanche avec Vladimir Poutine pour tenter d’éviter une invasion russe de l’Ukraine.
Cet entretien prévu à 10H00 GMT est maintenu alors même que Kiev appelle désormais ses alliés occidentaux à cesser toute politique « d’apaisement » à l’égard de Moscou.

2:32 TU. La Russie peut lancer une attaque sur l’Ukraine « à tout moment », a répété samedi la Maison Blanche.

Le président américain Joe Biden doit participer dimanche à une réunion du Conseil de sécurité nationale consacrée à la crise ukrainienne.

Samedi 19 février

21:00 TU. Plus de 1500 violations de la trêve en 24h, selon l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe

Les observateurs de l’OSCE ont enregistré plus de 1500 violations de la trêve censée être en vigueur sur le front dans l’est de l’Ukraine en 24 heures, ont-ils annoncé dans un communiqué, un record cette année.
De jeudi soir à vendredi soir, les observateurs ont recensé 591 violations dans la région de Donetsk et 975 dans celle de Lougansk, tenues en partie par des séparatistes pro-russes en guerre contre Kiev.

(Re)voir : la population a commencé à évacuer le Donbass​

18h00 TU. Face à Moscou, Kiev appelle l’Occident à soutenir le « bouclier » ukrainien​

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a présenté samedi son pays comme le « bouclier de l’Europe » face à la menace d’une invasion russe, au moment où Moscou a procédé à une nouvelle démonstration de force en effectuant des tirs d’essai de missiles hypersoniques, en pleine crise russo-occidentale.

« Depuis huit ans, l’Ukraine a été un bouclier. Depuis huit ans, l’Ukraine retient l’une des plus grandes armées au monde qui est massée à nos frontière et pas à celles » de l’UE, a lancé le dirigeant ukrainien depuis la Conférence sur la sécurité de Munich en Allemagne.
S’adressant à ses alliés occidentaux, ils les a également appelés à cesser toute politique « d’apaisement » avec Moscou, accusé par Washington et Kiev d’avoir massé 150.000 soldats aux frontières orientales ukrainiennes.

16h49 TU. Un deuxième soldat ukrainien tué sur le front dans l’Est, selon Kiev​.
Deux soldats ukrainiens ont été tués samedi dans une nouvelle flambée de violence sur la ligne de front avec les séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine, selon un nouveau bilan de l’armée ukrainienne.
Il s’agit des premiers décès parmi les militaires ukrainiens depuis plus d’un mois. Quatre soldats ont par ailleurs été blessés et hospitalisés, a indiqué l’armée dans un communiqué, accusant les séparatistes d’avoir commis 70 violations de la trêve censée être en vigueur.

16h29 TU. Le président ukrainien propose une rencontre avec Vladimir Poutine​.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine, au moment où les craintes d’une invasion russe en Ukraine sont au plus haut.
« Je ne sais pas ce que le président russe veut, voilà pourquoi je propose qu’on se rencontre« , a-t-il déclaré à la Conférence sur la sécurité de Munich.

16H03 TU. Après l’Allemagne, la France recommande à son tour à ses ressortissants de quitter le pays.

« Il est recommandé à tous les ressortissants français dont le séjour en Ukraine n’a pas de motif impérieux de quitter le pays« , souligne la diplomatie française dans ses conseils aux voyageurs actualisés samedi. Ceux se trouvant « dans les oblasts de Kharkiv, Lougansk et Donetsk » ainsi que dans la région de Dnipro sont « appelés » à « quitter sans délai ces zones« , ajoute-t-elle.
14h49 TU. Des obus de mortier ont explosé près du ministre ukrainien de l’Intérieur Denys Monastyrsky pendant son déplacement sur la ligne de front dans l’est du pays.

L’incident, qui n’a pas fait de blessés, s’est produit près du village de Novolouganské, sur la ligne de front avec les séparatistes soutenus par la Russie, où plusieurs responsables ukrainiens se sont rendus dans le contexte de tensions sans précédent avec Moscou.

14h49 TU. L’Ukraine est « le bouclier de l’Europe » contre la Russie a dit Volodymyr Zelensky à la Conférence de Munich. 

14h46 TU. La France recommande à ses ressortissants de quitter l’Ukraine (Affaires étrangères).

14h35 TU. Lufthansa suspend ses vols vers l’Ukraine à partir de lundi (porte-parole).
14h30 TU. L’Allemagne a appelé samedi ses ressortissants à quitter « urgemment » l’Ukraine en raison des risques de conflit armé dans le pays, selon un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères.

« Nous mettons en garde contre tout déplacement en Ukraine« , indique le texte, qui « exhorte de manière urgente les ressortissants allemands » qui s’y trouvent à « quitter sans délai le pays« .

12H07 TU. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé samedi les alliés à « l’unité » face aux risques d’invasion russe en Ukraine.
« Nous devons être unis contre la menace« , a déclaré Boris Johnson lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, soulignant également que les sanctions britanniques en cas d’invasion russe en Ukraine rendraient « impossible » l’utilisation par Moscou de la place financière britannique.

11h48 TU. Les préoccupations de la Russie à propos de l’Ukraine doivent « être respectées » au même titre que celles des autres acteurs de cette crise qui menace de dégénérer en conflit, a estimé samedi le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi.
« Toutes les parties ont le droit d’exprimer leurs préoccupations, et les préoccupations raisonnables de la Russie doivent être également respectées et prises en compte« , a déclaré le ministre chinois lors de la conférence sur la sécurité à Munich, alors que Pékin a apporté son soutien à des revendications de Moscou dans cette crise.

11h34 TU. Le Kremlin a indiqué que les exercices stratégiques russes menés samedi sous la supervision de Vladimir Poutine, en pleine crise russo-occidentale autour de l’Ukraine, avaient impliqué des tirs « de missiles balistiques et de croisière ».
« Les objectifs prévus lors des exercices des forces de dissuasion stratégique ont été accomplis pleinement, tous les missiles ont atteint les cibles fixées« , a indiqué la présidence russe dans un communiqué.

11h00 TU. L’Otan se renforcera dans l’Est de l’Europe en cas d’attaque russe en l’Ukraine (Kamala Harris).

10h57 TU. Le président russe Vladimir Poutine a lancé samedi des exercices militaires « stratégiques » impliquant des tirs de missiles balistiques, a annoncé le Kremlin.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes Ria Novosti et Interfax, a indiqué que les exercices avaient commencé, M. Poutine suivant leur déroulé avec son homologue et allié bélarusse Alexandre Loukachenko.

10h54 TU. Les troupes russes « s’apprêtent à frapper » l’Ukraine, selon le secrétaire américain à la Défense

10h30 TU. Le chancelier allemand Olaf Scholz a qualifié samedi de « ridicules » les accusations de Vladimir Poutine sur un prétendu « génocide » perpétré contre les civils des territoires ukrainiens séparatistes prorusses.
« Il avance que dans le Donbass il y a une forme de génocide, ce qui est vraiment, pour être très clair sur ce point, ridicule, mais c’est son récit« , a déclaré à Munich M. Scholz, qui a récemment rencontré le chef de l’Etat russe à Moscou.

9h27 TU. Le chef de l’Otan Jens Stoltenberg a réaffirmé samedi l’engagement « indéfectible » des membres de l’alliance à se protéger mutuellement. Il a prévenu que la Russie n’obtiendrait que « plus d’Otan » si elle cherche à avoir « moins d’Otan » à ses frontières .
« Moscou tente de faire reculer l’histoire et de recréer sa sphère d’influence« , a accusé M. Stoltenberg lors d’un discours à la conférence sur la sécurité de Munich, mais « nous sommes tous des alliés de l’Otan, nous ne faisons qu’un et nous ferons toujours ce qui est nécessaire pour nous protéger et nous défendre mutuellement« , a-t-il assuré.

9h04 TU. Une attaque de l’Ukraine pourrait coûter à la Russie « un avenir prospère », avertit von der Leyen

8h52 TU. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky maintient son déplacement prévu samedi 19 février à la conférence de Munich, malgré les craintes d’une attaque russe.

La situation dans l’est du pays « reste pleinement sous contrôle », a indiqué la présidence ukrainienne, ajoutant que les plans de M. Zelensky n’avaient pas changé.
8h02 TU. Le dirigeant de la « république » séparatiste pro-russe de Donetsk, en guerre contre l’Ukraine, a proclamé samedi la « mobilisation générale ».

« J’appelle mes concitoyens réservistes à se présenter aux bureaux de conscription militaire. Aujourd’hui, j’ai signé le décret de mobilisation générale », a annoncé Denis Pouchiline dans une déclaration vidéo.

(Re)voir : Donbass : le chef des séparatistes prorusses appelle à la mobilisation générale

7h02 TU. Un soldat ukrainien a été tué samedi dans des affrontements avec des séparatistes soutenus par Moscou dans l’est du pays, a annoncé l’armée ukrainienne.

« A la suite d’un bombardement, un soldat ukrainien a été mortellement blessé par un éclat d’obus« , a affirmé le commandement militaire pour l’est de l’Ukraine.

5h02 TU. Le président russe Vladimir Poutine assiste samedi à des manoeuvres militaires de grande ampleur et à des essais de missiles.

Les observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont fait état samedi d’une « augmentation spectaculaire » des violations du cessez-le-feu. Selon eux, le nombre d’incidents armés sur la ligne de front est désormais identique à celui d’avant juillet 2020, date à laquelle avait été conclu un accord pour renforcer le cessez-le-feu.

1h08 TU. Joe Biden s’est dit pour la première fois « convaincu » vendredi que Vladimir Poutine avait pris « la décision » d’envahir l’Ukraine et que la multiplication des heurts visait à créer une « fausse justification » pour lancer l’offensive dans « la semaine » ou même « les jours » qui viennent.

« Nous pensons qu’ils prendront Kiev pour cible, une ville de 2,8 millions d’innocents », a ajouté le président américain dans une allocution depuis la Maison Blanche.
Mais il a laissé la porte ouverte au dialogue. « Tant qu’une invasion ne s’est pas produite, la diplomatie est toujours une possibilité ».

Vendredi 18 février

14h12 TU. Le dirigeant séparatiste pro-russe de Lougansk appelle à son tour au départ des civils vers la Russie. 
Le dirigeant des séparatistes pro-russes de Lougansk dans l’Est de l’Ukraine, a annoncé l’évacuation de civils vers la Russie voisine, emboîtant le pas à son voisin de Donetsk et accusant Kiev de préparer leur invasion.

« Afin d’éviter des victimes parmi les civils, j’appelle les habitants de la république (…) à partir dans les délais les plus brefs vers le territoire de la Fédération de Russie« , a dit Léonid Passetchnik, dans un communiqué diffusé par les médias locaux.

14h04 TU. Ukraine : Macron appelle à la « cessation » des actes militaires.
Selon le président Macron, ils « se sont multipliés » dans l’Est de Ukraine où « la pression militaire russe ne faiblit pas« .

« La situation est extrêmement préoccupante » et a fait « plusieurs victimes apparemment ces dernières heures« . « Nous n’avons pas la preuve des désengagement militaires russes à ce stade« , a ajouté le président français devant la presse à l’issue du sommet UE-Union africaine.

13:56 TU. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a dénoncé vendredi dans la récente flambée de heurts dans l’Est ukrainien « un scénario » de « provocations » conçu par les Russes en vue de justifier une attaque de l’Ukraine.

Les événements des « dernières 24/48 heures » font « partie d’un scénario déjà en place, qui consiste à créer de fausses provocations, puis à répondre à ces provocations et enfin à commettre une nouvelle agression contre l’Ukraine« , a accusé M. Blinken lors d’un discours à la Conférence sur la sécurité de Munich.

13:54 TU. Le président russe Vladimir Poutine a constaté vendredi une dégradation de la situation dans l’Est de l’Ukraine en guerre, où Kiev et les séparatistes pro-russes se sont mutuellement accusés d’un regain de violence.

« Nous observons une aggravation de la situation« , a affirmé M. Poutine, après des négociations à Moscou avec son homologue bélarusse et allié Alexandre Loukachenko.

13:50 TU. Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, s’est entretenu vendredi au téléphone avec son homologue russe Sergueï Choïgou, à qui il a lancé un appel à la « désescalade ». 
13:34 TU. Les Etats-Unis ont approuvé une importante vente potentielle à la Pologne de 250 chars d’assaut pour un montant de six milliards de dollars.

La vente, qui doit encore être approuvée par le Congrès américain, concerne 250 chars d’assaut Abrams « et des équipements liés« , dont des véhicules, des canons et des munitions, et doit permettre à la Pologne de « faire face aux menaces actuelles et futures » en Europe.

11h28 TU. Une visioconférence est prévue vendredi entre Biden et des dirigeants occidentaux. 

Y participeront Joe Biden, Justin Trudeau (Canada), Ursula von der Leyen (présidente de la Commission UE), Charles Michel (président du Conseil UE), Mario Draghi (Italie), Jens Stoltenberg (chef de l’OTAN), Olaf Scholz (Allemagne), Andrzej Duda (Pologne), Klaus Johannis (Roumanie), Boris Johnson (Royaume-Uni) et Emmanuel Macron (France), a précisé l’Elysée.
10h35 TU. Des bombardements étaient en cours vendredi près d’un village de l’est de l’Ukraine sous contrôle de Kiev, qui y combat des séparatistes prorusses mais assurait dans la matinée n’avoir « pas l’intention » de les attaquer.

Selon des journalistes de l’AFP, des bombardements se faisaient entendre depuis Stanytsia Louganska, une localité déjà touchée la veille par des tirs séparatistes qui y ont notamment endommagé une école maternelle.

10h19 TU. La Russie a annoncé qu’elle allait mener samedi, sous la supervision de Vladimir Poutine, des manoeuvres de ses forces stratégiques, avec des tirs de missiles balistiques et de croisière.
« Le 19 février, sous la direction du commandant suprême des forces armées russes Vladimir Poutine, un exercice planifié des forces de dissuasion stratégique sera organisé« , a indiqué vendredi le ministère de la Défense dans un communiqué.

Des « tirs de missiles balistiques et de missiles de croisière auront lieu » dans le cadre de ces exercices, qui impliqueront des forces du district militaire Sud, les forces aérospatiales, les forces stratégiques et les flottes du Nord et de la mer Noire, selon la même source.

10h06 TU. Le Kremlin a jugé vendredi « très inquiétante » la nouvelle flambée de violences entre forces de Kiev et séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine.
« Ce qui se passe dans le Donbass est très inquiétant et potentiellement très dangereux« , a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

9h53 TU. Kiev « n’a pas l’intention » de mener des actions offensives contre les territoires séparatistes de l’est de l’Ukraine ou la péninsule annexée de Crimée, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov.
« Nous renforçons notre défense. Mais nous n’avons pas l’intention de mener une quelconque offensive » contre ces territoires, a-t-il déclaré lors d’une session au Parlement, alors que la Russie accuse l’Ukraine de préparer une attaque contre ces zones.

9h52 TU. La Russie a massé 149.000 soldats à la frontière ukrainienne, a annoncé vendredi devant les députés le ministre ukrainien de la Défense. 
« Nous observons les unités militaires russes dont les forces terrestres s’élèvent à 129.000. Si on y ajoute la composante navale et aérienne, elles atteignent 149.000« , a déclaré Oleksiï Reznikov.

9H30 TU. L’armée ukrainienne et les séparatistes prorusses se sont mutuellement accusés vendredi de nouveaux bombardement dans l’Est du pays, en proie depuis la veille à une flambée de violences.
Les autorités ukrainiennes ont fait état de vingt violations du cessez-le-feu par les séparatistes pendant la nuit, tandis que les rebelles prorusses ont rapporté vingt-sept tirs de l’armée ukrainienne.

7H30 TU. La Russie a annoncé vendredi retirer des tanks déployés près de la frontière ukrainienne et des bombardiers en Crimée annexée, qui retournent dans leur garnisons. 
Les pays du G7 sont prêts à avoir « un dialogue sérieux » avec la Russie sur la crise ukrainienne, a déclaré vendredi la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, à la veille de pourparlers cruciaux à Munich avec ses homologues du G7.

Les chefs de la diplomatie du G7, qui se rencontreront samedi, enverront « un message d’unité »« Nous sommes prêts à un dialogue sérieux sur la sécurité pour tous. Même des pas millimétriques vers la paix valent mieux que de grands pas vers la guerre », a ajouté Mme Baerbock. Elle regrette que la Russie n’ait pas prévu d’envoyer de représentants à la conférence annuelle sur la sécurité de Munich, qui se tient de vendredi à dimanche.

Jeudi 17 février 

19h09 TU.  La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss met Moscou en garde quant à une éventuelle reconnaissance des territoires séparatistes en Ukraine, qui représenterait une volonté de « confrontation » de la part de la Russie.
Selon Liz Truss, l’appel de la Douma à Vladimir Poutine sur la reconnaissance de l’indépendance des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk montre un « mépris flagrant des engagements de la Russie dans le cadre des accords de Minsk ».

17h50 TU.  A l’ONU, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken exhorte la Russie à « abandonner la voie de la guerre ».

Le secrétaire d’États américain a décrit avec énormément de détails mais sans apporter de preuve le scénario catastrophe d’une attaque imminente contre l’Ukraine. « Je suis ici aujourd’hui non pas pour commencer une guerre, mais pour en prévenir une », a lancé Antony Blinken, très grave, devant le Conseil de sécurité à New York, ajoutant avoir proposé à son homologue russe Sergueï Lavrov de se rencontrer « la semaine prochaine en Europe ».

15h17 TU. L’ONU appelle les parties prenantes à la crise autour de l’Ukraine « à faire preuve d’un maximum de retenue en cette période sensible ».

La secrétaire générale adjointe de l’ONU pour les Affaires politiques, Rosemary DiCarlo, a appelé jeudi les parties prenantes à la crise autour de l’Ukraine « à faire preuve d’un maximum de retenue en cette période sensible« , à l’ouverture d’une réunion du Conseil de sécurité.
« Nous appelons également toutes les parties concernées à s’abstenir de toute mesure unilatérale qui pourrait aller à l’encontre de la lettre et de l’esprit des accords de Minsk, ou compromettre leur mise en oeuvre et entraîner de nouvelles tensions« , a-t-elle ajouté, en appelant à recourir à la diplomatie pour régler les différends.

15h15 TU. L’Ukraine affirme qu’elle n’a « pas besoin » de soldats étrangers alliés sur son territoire pour faire face à la Russie.

Moscou a déployé plus de 100.000 militaires à ses frontières, a déclaré jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

« Nous n’avons pas besoin de militaires avec un drapeau étranger sur notre territoire« , a-t-il affirmé dans une interview au site RBK-Ukraïna, ajoutant ne pas vouloir « donner une raison supplémentaire » à la Russie pour intervenir.

14h28 TU. Le président américain Joe Biden a déclaré possible une attaque de l’Ukraine « dans les prochains jours ». Moscou répond et dément à nouveau. 

Jusqu’ici, le président américain avait mis en garde à plusieurs reprises contre le risque d’une invasion, mais estimait que Vladimir Poutine n’avait pas pris sa décision.
Suite à la déclaration américaine, la Russie a réaffirmé jeudi n’envisager aucune invasion de l’Ukraine malgré le déploiement de plus de 100.000 soldats russes aux frontières ukrainiennes.

« Aucune ‘invasion russe’ de l’Ukraine, qu’annoncent depuis l’automne dernier des responsables américains et leurs alliés, n’a lieu et n’est prévue« , a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères, dans sa réponse à des propositions américaines sur des pourparlers concernant la sécurité européenne.

Joe Biden a par ailleurs dit n’avoir pas prévu d’appeler Poutine.

14h19 TU. Moscou réclame le départ des forces américaines d’Europe centrale et orientale et dit qu’il sera « forcé de réagir » à un rejet américain de ses exigences sécuritaires, tout en réaffirmant à Washington ne planifier aucune invasion de l’Ukraine (agences russes).

14h14 TU. La Russie a « expulsé » le numéro deux de l’ambassade des États-Unis à Moscou, Bart Gorman.

C’est ce qu’a annoncé jeudi le département d’Etat américain qui a dénoncé une « escalade » sur fond de crise autour de l’Ukraine.
« Nous appelons la Russie à mettre fin à ses expulsions sans fondement de diplomates américains » et « nous étudions notre riposte« , a dit un porte-parole du département d’État.

14h12 TU. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a accusé jeudi la Russie d’une « provocation » visant à « discréditer » Kiev et justifier une intervention.

La déclaration intervient après qu’une école maternelle a été touchée par un obus dans l’Est de l’Ukraine.
12h36 TU. La cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss a accusé Moscou de provoquer « des prétextes à une invasion de l’Ukraine« . 

« Les informations faisant état d’une activité militaire inhabituelle de l’Ukraine dans le Donbass sont une tentative flagrante du gouvernement russe de fabriquer des prétextes pour une invasion« , a déclaré sur Twitter Mme Truss, en visite à Kiev.

(Re)voir : Une école maternelle en Ukraine touchée par un obus, l’armée accuse les séparatistes prorusses 

11h44 TU. L’armée ukrainienne et les séparatistes prorusses se sont mutuellement accusés de bombardements et d’escalade dans l’Est de l’Ukraine.
Dans un communiqué publié sur Facebook, l’armée ukrainienne a accusé les combattants séparatistes d’avoir visé « avec un cynisme particulier » la localité de Stanitsa Louganska, touchant notamment une école maternelle.

L’attaque a endommagé des infrastructures et « la moitié de la localité a été laissée sans électricité« , précise le communiqué. Les photos publiées montrent un trou d’obus dans le mur de l’école et des briques jonchant une pièce au milieu de jouets d’enfants.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dit sur Twitter avoir informé le président du Conseil européen Charles Michel des « bombardements provocateurs d’aujourd’hui, notamment à Stanitsa Louganska« .

« Nous appelons tous nos partenaires à condamner rapidement cette grave violation des accords de Minsk par la Russie dans un contexte sécuritaire déjà tendu« , a dénoncé sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.

11h30 TU. Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, allié de Moscou, a affirmé jeudi que son pays serait prêt à accueillir des « armes nucléaires » en cas de menace de la part des Occidentaux.

« Si nécessaire (…) nous déploierons non seulement des armes nucléaires, mais aussi des armes supernucléaires, des armes prometteuses, afin de défendre notre territoire« , a déclaré M. Loukachenko, cité par les médias bélarusses.

Des manoeuvres militaires russo-bélarusses d’ampleur sont en cours au Bélarus. Le président Alexandre Loukachenko est attendu en Russie vendredi pour des pourparlers avec son homologue et allié Vladimir Poutine.

Le président russe Vladimir Poutine assiste à une réunion avec les hauts gradés du ministère de l'Intérieur russe à Moscou, le jeudi 17 février 2022.<br /> Alexei Nikolsky, AP<br />  

Le président russe Vladimir Poutine assiste à une réunion avec les hauts gradés du ministère de l’Intérieur russe à Moscou, le jeudi 17 février 2022.
Alexei Nikolsky, AP

10h50 TU. Le Kremlin a annoncé jeudi que le retour dans leurs casernes des troupes engagées dans des manoeuvres aux abords de l’Ukraine prendrait du temps, l’Occident accusant Moscou d’y maintenir voire d’y renforcer sa présence militaire.
« Le ministre de la Défense a signifié en effet que certaines phases des exercices touchaient à leur fin, et qu’au fur et à mesure les militaires retourneront à leurs bases d’attache« , a dit à la presse le porte-parole Dmitri Peskov, en soulignant que « c’est un processus qui est étendu dans le temps« .

10h10 TU. L’Otan mobilise ses forces pour être prête à répondre aux actions de la Russie et « prend très au sérieux » les menaces qui pèsent sur l’Ukraine.

Face au renforcement des troupes russes aux frontières de l’Ukraine constaté par l’OTAN, le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a affirmé jeudi que « c’est une erreur stratégique que Poutine est potentiellement sur le point de faire s’il envahit. Et je pense qu’il est vraiment important qu’il comprenne que l’Otan est totalement unie sur ce point« , a-t-il déclaré au siège de l’Alliance où se tient une réunion des ministres de la Défense de l’Alliance.

09h05 TU. La Russie annonce le retour dans leurs bases d’unités de blindés ayant pris part à des manoeuvres militaires.
Un train militaire transportant notamment des équipements militaires des unités de blindés du district militaire de l’Ouest « a pris le chemin pour sa base de déploiement permanente après la fin des manoeuvres planifiées« , a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Aucune indication sur le point de départ des blindés, ni sur leur lieu d’arrivée n’a cependant été donnée.

Un train de l’armée chargé d’équipements a également été annoncé par Moscou quittant la Crimée.

« Les unités du district militaire du Sud ayant achevé leur participation à des manoeuvres tactiques sur les bases de la presqu’île de Crimée sont en train de retourner vers leurs bases d’attache par voie ferrée« , a assuré le ministère russe de la Défense aux agences russes.

La télévision publique russe a publié une vidéo censée montrer un train chargé de camions militaires traversant le pont qui relie la Crimée au territoire russe.

00h24 TU. Selon la Maison Blanche, la Russie a « augmenté » sa présence à la frontière de l’Ukraine de jusqu’à « 7.000 militaires« . 

Certains militaires seraient arrivés mercredi, alors même que Moscou avait annoncé un retrait partiel de ses forces, a assuré un haut responsable de la Maison Blanche.

« Hier les Russes ont annoncé qu’ils retiraient des troupes de la frontière avec l’Ukraine (…). Nous savons maintenant que c’est faux. En réalité nous avons désormais confirmé que ces derniers jours la Russie a augmenté sa présence le long de la frontière ukrainienne de jusqu’à 7.000 militaires dont certains arrivés aujourd’hui« , a dit ce haut responsable, qui a requis l’anonymat, à des journalistes.

Le président français Emmanuel Macron s'entretient avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors d'une réunion extraordinaire des dirigeants de l'UE. Les dirigeants de l'UE se réunissent à Bruxelles pour une réunion extraordinaire sur la situation en Ukraine et en Russie, en amont d'une rencontre avec les dirigeants de l'Union africaine, le jeudi 17 février 2022.<br /> Yves Herman/AP

Le président français Emmanuel Macron s’entretient avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors d’une réunion extraordinaire des dirigeants de l’UE. Les dirigeants de l’UE se réunissent à Bruxelles pour une réunion extraordinaire sur la situation en Ukraine et en Russie, en amont d’une rencontre avec les dirigeants de l’Union africaine, le jeudi 17 février 2022.
Yves Herman/AP

Mercredi 16 février

11h49 TU. Washigton affirme que la Russie peut lancer « à tout moment » une opération prétexte pour envahir l’Ukraine (haut responsable Maison Blanche). 

21h56 TU.  Les dirigeants américain Joe Biden et allemand Olaf Scholz ont exigé mercredi de la Russie qu’elle prenne « de véritables mesures de désescalade » pour éviter tout conflit avec l’Ukraine. 

Dans le cas contraire, les chefs d’États ont à nouveau menacé Moscou de sanctions. « La Russie doit prendre de véritables mesures de désescalade » et « en cas de nouvelle agression militaire contre l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine, la Russie doit s’attendre à des conséquences extrêmement graves« , a écrit la chancellerie allemande dans un communiqué.

20H50 TU.  Les États-Unis accusent la Russie d’être en train de créer des « prétextes » pour pouvoir attaquer l’Ukraine, dénonçant les récentes accusations de « génocide » dans des territoires ukrainiens séparatistes prorusses formulées par Vladimir Poutine.

Dans une conférence de presse, le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price déclare que « nous voyons des responsables russes et des médias russes diffuser de nombreuses histoires dans la presse, chacune pouvant être utilisée comme prétexte pour une invasion. » 

Toujours selon Ned Price, il peut s’agir « d’accusations sur des activités militaires ukrainiennes dans le Donbass », région de l’est de l’Ukraine où des séparatistes prorusses combattent les forces de Kiev depuis huit ans. Il peut aussi s’agir de « fausses accusations d’activités terrestres, maritimes ou aériennes des États-Unis ou de l’Otan, voire d’accusations d’incursions ukrainienne ou de l’Otan en territoire russe ».

Le porte-parole du Département d’État estime plus préoccupantes les affirmations du président russe le 15 février qu’un « génocide » était en cours dans le Donbass. Il a rappelé que cette tactique avait déjà été employée par les Russes avant d’envahir la Crimée.  « C’est exactement ce qu’ils ont fait en 2014, ces accusations de génocide sont un écho troublant de ce que nous avons entendu en 2014 au sujet d’une persécution des Russophones dans l’est de l’Ukraine et en Crimée ».

20H00 TU. Le Premier ministre britannique Boris Johnson voit « peu de preuves » d’un retrait des troupes russes.

Le Premier ministre Boris Johnson s’est entretenu au télépone avec le secrétaire général de l’ONU Antonio GuterresLes deux dirigeants ont convenu qu’une invasion russe en Ukraine aurait des conséquences « catastrophiques » et ont décidé de continuer à travailler ensemble pour trouver une « issue diplomatique urgente » et « éviter une escalade militaire désastreuse et une crise humanitaire ».

17H54 TU. Le président Zelensky affirme ne pas avoir vu de retrait des forces russes et a constaté « de petites rotations » des forces russes.
Lors d’une visio conférence, le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirme n’avoir constaté aucun retrait réel des troupes russes massées à la frontière entre les deux pays, malgré l’annonce par Moscou d’un recul partiel.

« Nous ne voyons pas de changements. Nous voyons une accumulation de troupes qui n’a pas changé ces dernières semaines », en ajoutant avoir constaté « de petites rotations » des forces russes.

17H30 TU.  L’Ukraine « n’a pas peur » et « se défendre » contre la Russie, souligne le président Zelensky.
L’Ukraine n’a « pas peur » et va se « défendre » contre la Russie, affirme le président ukrainien Volodymyr Zelensky, confronté depuis des semaines à la menace d’une attaque potentielle prêtée aux forces de Moscou.

« Nous n’avons peur d’aucun pronostic, nous n’avons peur de personne (…) car nous allons nous défendre », a déclaré M. Zelensky à Marioupol, ville située dans l’est de l’Ukraine, à proximité de la ligne de front avec les séparatistes prorusses soutenus par Moscou.

Le président Zelinsky sur le front en avril 2021 dans la région de Marioupol.

Le président Zelinsky sur le front en avril 2021 dans la région de Marioupol.
AP

16H30 TU. Washington et Paris ne voient pas de retrait des forces russes.

La menace russe « est là, elle est réelle », a affirmé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken à la chaîne ABC, assurant voir « des forces qui seraient à l’avant-garde d’une éventuelle agression (…) qui continuent d’être massées à la frontière ».

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian fait le même constat. ean-Yves Le Drian a assuré mercredi  que la Russie concentrait toujours « autant de forces » autour de l’Ukraine et que les annonces de retrait d’unités russes devaient encore être « vérifiées »

14H30 TU :  Pologne, des renforts américains arrivent près de la frontière ukrainienne.
Des dizaines de parachutistes américains sont arrivés ce mercredi à l’aéroport de Rzeszow, en Pologne, dans le cadre d’un déploiement de quelques milliers de soldats. Ce déploiement est destiné à renforcer le flanc oriental de l’OTAN, à cause des tensions avec la Russie.

Des journalistes de l’AFP ont vu les soldats descendre d’un avion de transport militaire Boeing C-17 et monter dans des bus à l’aéroport, situé à environ 100 kilomètres de la frontière avec l’Ukraine.

Les États-Unis ont déclaré qu’ils prévoyaient de déployer temporairement un total d’environ 4.700 soldats supplémentaires en Pologne, membre de l’UE et de l’OTAN, en réponse au renforcement des troupes russes autour de l’Ukraine.

Un parachutiste américain monte la garde devant un C130 de l'armée américaine à Fort Bragg. Des parachutistes américains en provenance de cette base sont arrivés en Pologne. 

Un parachutiste américain monte la garde devant un C130 de l’armée américaine à Fort Bragg. Des parachutistes américains en provenance de cette base sont arrivés en Pologne.
AP Photo/Nathan Posner

13H00TU : Washington dénonce l’appel de la Douma russe à reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes
La reconnaissance par la Russie de l’indépendance des territoires séparatistes en Ukraine constituerait une « violation grossière du droit international », selon le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, au lendemain de l’appel en ce sens par le parlement russe.

« Une mise en vigueur de cette résolution saperait davantage la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine », a également dénoncé le secrétaire d’État dans un communiqué.

Antony Blinken lors d'une réunion tripartite avec le Japon et la Corée du Sud ce 13 février.

Antony Blinken lors d’une réunion tripartite avec le Japon et la Corée du Sud ce 13 février.
AP

12H00 TU : selon l’OTAN, l’armée russe achemine du matériel lourd à la frontière ukrainienne.

« Le renforcement des troupes russes à la frontière ukrainienne continue d’être une source de préoccupation », a confirmé la ministre allemande de la défense Christine Lambrecht.

L’OTAN, par la voix de son secrétaire général, constate que les Russes continuent « d’acheminer du matériel lourd » le long de la frontière avec l’Ukraine.

11H TU : la Russie raille la « date d’invasion » des Occidentaux
Les autorités et les médias d’État russes s’en donnaient à coeur joie mercredi pour moquer la « date d’invasion » du 16 février diffusée par les médias occidentaux, citant des sources dans les renseignements américains.

« Une demande aux médias de désinformation américains et britanniques (…), annoncez le calendrier de nos invasions pour l’année à venir, je voudrais planifier des vacances », a raillé sur Telegram Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe.

10H TU : La Russie continue de renforcer sa présence militaire selon l’OTAN.

La Russie continue de renforcer son importante présence militaire aux frontières avec l’Ukraine, selon le secrétaire général de l’Otan.  Jens Stoltenberg ne constate « à ce stade » aucun signe de désescalade malgré les déclarations de Moscou.

« Nous n’avons constaté aucune désescalade sur le terrain à ce stade. Au contraire, il apparaît que la Russie continue de renforcer sa présence militaire (…) La Russie peut encore envahir l’Ukraine sans préavis, les capacités sont en place » avec plus de 100.000 soldats, a affirmé Jens Stoltenberg au début d’une réunion avec les ministres de la défense de l’Alliance à Bruxelles.

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, ici ce 16 février au siège de l'OTAN à Bruxelles, estime que la Russie continue de masser des troupes à la frontière urkainienne.

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, ici ce 16 février au siège de l’OTAN à Bruxelles, estime que la Russie continue de masser des troupes à la frontière urkainienne.
AP Photo/Virginia Mayo

Mardi 15 février

20h30 TU. Le président Joe Biden affirme depuis la Maison blanche que « les États-Unis sont prêts » et « qu’il faut donner toutes ses chances à la diplomatie » .

Le président Joe Biden, depuis la East room de la Maison Blanche, déclare que les États-Unis sont prêts à utiliser <em>"toute leur puissance"</em> pour défendre si besoin <em>"le moindre pouce de territoire"</em> d'un État membre de l'alliance militaire. 15 février 2022.

Le président Joe Biden, depuis la East room de la Maison Blanche, déclare que les États-Unis sont prêts à utiliser « toute leur puissance » pour défendre si besoin « le moindre pouce de territoire » d’un État membre de l’alliance militaire. 15 février 2022.
© AP Photo/Alex Brandon

Un début de retrait des soldats russes à la frontière ukrainienne évoqué ce mardi par Moscou « serait positif » mais « nous n’avons pas vérifié à ce stade » sa mise en oeuvre, a ajouté le président américain, affirmant au contraire que ces troupes, évaluées désormais à « plus de 150.000 », demeuraient dans « une position menaçante ».

« Citoyens de Russie, vous n’êtes pas nos ennemis », a-t-il dit, assurant que ni les États-Unis ni l’Otan n’étaient une « menace » pour ce pays.

Joe Biden a aussi déclaré qu’en cas d’invasion de l’Ukraine, les sanctions étaient « prêtes », et pèseraient lourdement sur la finance et les entreprises russes.

Les États-Unis sont par ailleurs également « prêts à répondre » à des agressions qui pourraient les viser, ainsi que leurs alliés, par exemple sous forme de cyberattaques.

Il a aussi fait valoir que, si aucun soldat américain n’irait combattre en Ukraine, qui n’est pas membre de l’Otan, les États-Unis étaient prêts à utiliser « toute leur puissance » pour défendre si besoin « le moindre pouce de territoire » d’un État membre de l’alliance militaire.

19h00 TU. Les présidents français Emmanuel Macron et américain Joe Biden sont convenus de la nécessité de « vérifier » l’annonce d’un début du retrait russe autour des frontières de l’Ukraine.

Sur le plan diplomatique, Emmanuel Macron va continuer ses échanges avec les autres parties et parlera « très rapidement » avec le chancelier Olaf Scholz à son retour de Moscou, et probablement au président ukrainien Volodymyr Zelensky.
« Il faut donner des perspectives à tout le monde » et « créer de nouvelles échéances » sur les trois priorités: la désescalade militaire aux frontières de l’Ukraine, la relance des négociations sur le Donbass en « format Normandie » (Russie, Ukraine, France et Allemagne) et l’ouverture « d’une négociation plus large sur la question de la sécurité en Europe », a rappelé Paris.

18h40 TU. A la suite d’un entretien duré une heure avec Emmanuel Macron, Joe Biden a annoncé qu’il prononcera à la Maison Blanche à 20h30 TU « une courte déclaration faisant le point sur la Russie et l’Ukraine. Il répètera que les États-Unis restent ouverts à des échanges diplomatiques à haut niveau en étroite coordination avec nos alliés ».

« Les États-Unis continuent de croire que la diplomatie et la désescalade sont la meilleure voie à suivre, mais sont préparés à toutes les éventualités », précise la Maison Blanche.

17h46 TU. Plusieurs sites internet militaires officiels ukrainiens, et deux banques publiques, ont été visés par une cyberattaque, selon les autorités ukrainiennes. 

L’attaque a visé les sites du ministère de la Défense et des forces armées du pays, qui étaient inaccessibles, ainsi que les banques Privatbank et Ochtchabank, dont les services en ligne ont été perturbés.

Une attaque informatique d’ampleur visant les infrastructures stratégiques ukrainiennes afin de désorganiser les autorités est un des scénarios évoqués comme pouvant être le signe avant-coureur d’une offensive militaire classique.

15h39 TU. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s’entretient au téléphone avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a appelé son homologue américain Antony Blinken à un « dialogue pragmatique » sur la sécurité en Europe. Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères indique que Serguei Lavrov« a souligné le caractère inadmissible de la rhétorique agressive utilisée par Washington et ses alliés les plus proches, appelant à un dialogue pragmatique sur l’ensemble des questions soulevées par la Russie ».

Le chef de la diplomatie russe a également rappelé la nécessité de « poursuivre le travail commun » entre Moscou et Washington pour apaiser les tensions, selon la même source.

15h20 TU. Le président français Emmanuel Macron et son homologue américain Joe Biden se parlent au téléphone. Le début d’un retrait russe autour des frontières de l’Ukraine est un « premier signal encourageant » selon l’Élysée
Lors de cette conversation d’environ une heure, les deux chefs d’État ont également appelé à rester « parfaitement coordonnés » face au président russe Vladimir Poutine, a précisé la présidence française. Le président Biden prononcera à la Maison Blanche à 20h30 TU. « une courte déclaration faisant le point sur la Russie et l’Ukraine; il répètera que les Etats-Unis restent ouverts à des échanges diplomatiques à haut niveau en étroite coordination avec nos alliés ».

14h40 TU.Olaf Scholz estime que « la sécurité durable en Europe n’est possible qu’avec la Russie.« 

La sécurité ne peut être obtenue qu’avec la collaboration de la Russie, estime le chancelier allemand Olaf Scholz. Il assure que l’état actuel des tensions autour de l’Ukraine n’est « pas désespéré. »

A l’issue de sa conférence de presse, le chancellier allemand a affirmé qu’il y avait « suffisamment de bases de discussion » avec la Russie dans la crise aigüe qui oppose les Occidentaux à Moscou et qu’il fallait les « utiliser » considérant que c’était une « bonne nouvelle (…) pour continuer à se parler et à chercher à se comprendre ».

Plus tôt dans la journée, Olaf Scholz jugait que l’annonce du retrait de troupes russes massées à la frontière ukrainienne constituait un « bon signe. »

14h30 TU. Poutine affirme qu’il veut la négociation avec les Occidentaux, pas la guerre.

Le président russe Vladimir Poutine dit vouloir « continuer le travail en commun » avec les Occidentaux sur la sécurité européenne pour désamorcer la crise autour de l’Ukraine.

« Nous sommes prêts à aller sur le chemin de la négociation« , déclare-t-il à Moscou au cours d’une conférence de presse avec le chancelier allemand Olaf Scholz. « Voulons-nous d’une guerre ou pas ? Bien sûr que non. C’est pour cela que nous avons avancé nos propositions pour un processus de négociations« , ajoute-t-il.

Le président russe Vladimir Poutine, à gauche, et le chancelier allemand Olaf Scholz se rencontrent au Kremlin à Moscou, en Russie, mardi 15 février 2022. 

Le président russe Vladimir Poutine, à gauche, et le chancelier allemand Olaf Scholz se rencontrent au Kremlin à Moscou, en Russie, mardi 15 février 2022.
Mikhail Klimentyev, Sputnik, AP

Il regrette cependant une fois encore le rejet par les Occidentaux de ses principales exigences, déplorant ne pas avoir reçu « malheureusement de réponse constructive » à leur sujet. Ces revendications sont la fin de la politique d’élargissement de l’Alliance, l’engagement de ne pas déployer d’armes offensives à proximité du territoire russe et le retrait d’infrastructures de l’Otan sur les frontières de 1997, avant que l’organisation n’accueille d’ex-membres du bloc soviétique.

Le chancelier allemand Olaf Scholz juge l’annonce du retrait de troupes russes massées à la frontière ukrainienne constitue un « bon signe. »

13h30 TU. L’Otan accueille les dernières annonces de la Russie avec un « optimisme prudent. » Elle constate qu’il n’y a pour le moment « aucun signe de désescalade » sur le terrain.

Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, reconnaît « les signaux lancés par Moscou pour une poursuite de la diplomatie. »

Il accueille cependant la nouvelle du retrait des troupes russes à la frontière ukrainienne avec prudence. « Le déplacement de troupes par la Russie ne permet pas un apaisement des tensions. Si les équipements lourds restent sur place, elles peuvent revenir rapidement« , nuance-t-il au cours d’une conférence de presse à Bruxelles à la veille d’une réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’Otan. « Il est trop tôt pour dire que la situation se décante sur le terrain« , conclut-il.

Les ministres des l’Alliance Atlantique rencontreront ce jeudi 17 février leurs homologues ukrainien et géorgien, dont les pays sont candidats à l’adhésion à l’Otan, au début de la deuxième journée de leur réunion.

12h00 TU. Les députés russes appellent Poutine à reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes

La Douma, la chambre basse de l’Assemblée fédérale russe, vote un appel au président Vladimir Poutine à reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes prorusses. Ces derniers affrontent l’armée ukrainienne dans l’Est de l’Ukraine depuis huit ans avec le soutien des russes.

« L’appel au président de la Russie sur la nécessité de reconnaître la République populaire de Donetsk et la République populaire de Lougansk lui sera transmis sans tarder« , annonce le président de la chambre basse du Parlement, Viatcheslav Volodine via Telegram. Il précise que le texte est adopté « en séance plénière de la Douma pour que les deux territoires deviennent des « États autonomes, souverains et indépendants ».

<strong>Illustration.</strong> Le président de la Douma russe, Viatcheslav Volodine, appelle Vladimir Poutine à reconnaître l'indépendance des territoires séparatistes de l'Ukraine, ce mardi 15 février.

Illustration. Le président de la Douma russe, Viatcheslav Volodine, appelle Vladimir Poutine à reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes de l’Ukraine, ce mardi 15 février.
Alexei Druzhinin / AP

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assure qu’il n’y a actuellement « aucune décision officielle » mais que la demande des députés « reflétait l’avis de la population » russe.

La reconnaissance de ces territoires marquerait la fin du processus de paix dans l’Est de l’Ukraine. Les accords de Minsk, signés sous médiation franco-allemande, prévoyaient à terme le retour de ces territoires sous le contrôle de Kiev.

10h00 TU. Le Kremlin confirme le début d’un retrait militaire planifié.

Le Kremlin confirme le début d’un retrait des forces russes stationnées près des frontières de l’Ukraine, évoquant un « processus normal » et dénonçant « l’hystérie » occidentale sur une supposée invasion imminente de ce pays par Moscou.

À (re)voir : Ukraine : Moscou dénonce « l’hystérie »

« Nous avons toujours dit qu’après l’achèvement des exercices, (…) les troupes retourneraient dans leurs garnisons d’origine. C’est ce qui se passe là, c’est le processus habituel« , déclare le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Illustration - Dmitry Peskov en appel vidéo avec Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse. 

Illustration – Dmitry Peskov en appel vidéo avec Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse.
Alexander Zemlianichenko / AP

9h30 TU. Kiev annonce que l’Ukraine et les Occidentaux ont empêché « une escalade » russe.

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Koulebas se félicite d’avoir « empêché toute nouvelle escalade de la part de la Russie » avec la collaboration de « ses partenaires. » Il est cependant encore trop tôt pour constater une véritable baisse des tensions dans cette crise qui secoue l’Europe depuis fin 2021. « La situation reste tendue mais sous contrôle« , ajoute Dmytro Kouleba, au lendemain de la visite à Kiev du chancelier allemand Olaf Scholz attendu ajourd’hui à Moscou.

Illustration - Le chancelier allemand Olaf Scholz est arrivé en Russie afin de parler de la situation en Ukraine avec les dirigeants russes, ce lundi 14 février. 

Illustration – Le chancelier allemand Olaf Scholz est arrivé en Russie afin de parler de la situation en Ukraine avec les dirigeants russes, ce lundi 14 février.
Alexander Zemlianichenko / AP

« La Russie fait tout le temps toutes sortes de déclarations, voilà pourquoi nous avons une règle: on croira à une désescalade quand on aura vu le retrait » des troupes, ajoute-t-il. Cette annonce intervient peu de temps après celle du début d’un retrait militaire russe des abords du territoire ukrainien.

9h30 TU. Les États-Unis appellent leurs ressortissants à quitter la Biélorussie. 

Les États-Unis demandent à leurs ressortissants de quitter immédiatement la Biélorussie, alliée de Moscou, en raison des craintes d’une invasion russe en Ukraine. »En raison d’une augmentation de l’activité militaire russe inhabituelle et préoccupante près de la frontière avec l’Ukraine, les citoyens américains qui se trouvent au Bélarus ou qui envisagent de s’y rendre doivent savoir que la situation est imprévisible et que la tension est élevée dans la région« , averti Washington.

Cet avertissement intervient le jour même où les États-Unis décident de déplacer leur  ambassade en Ukraine de Kiev à Lviv, dans l’ouest du pays, face à « l’accélération spectaculaire » du déploiement de forces russes à la frontière.

8h30 TU. Le ministère de la Défense russe anonce le retour dans leurs garnisons de forces russes déployées à la frontière ukrainienne.

Des forces russes déployées depuis des semaines près de la frontière ukrainienne ont commencé à retourner dans leurs garnisons, a annoncé mardi le ministère de la Défense, alors que les Occidentaux craignaient une opération militaire imminente.

« Les unités des districts militaires du Sud et de l’Ouest qui ont achevé leurs tâches, ont déjà commencé à procéder au chargement sur les moyens de transports ferroviaires et routiers et commenceront à retourner vers leurs garnisons aujourd’hui », a annoncé le porte-parole du ministère, Igor Konachenkov, cité par les agences de presse russes.

Lundi 14 février

22h49 TU. Le Premier ministre Justin Trudeau annonce que le Canada va envoyer des armes à l’Ukraine et lui a accordé un nouveau prêt de 500 millions de dollars canadiens (347 millions d’euros).

« Le but de ce soutien du Canada et de nos autres partenaires est de dissuader la Russie de poursuivre son agression contre l’Ukraine », a déclaré le Premier ministre.

22H14 TU. Le Premier ministre britannique Boris Johnson et le président américain Joe Biden se sont entretenus 40 minutes au téléphone. Ils estiment « qu’il reste une opportunité cruciale pour la diplomatie. »
« Le Premier ministre et le président Biden se sont mutuellement informés de leurs récentes discussions avec leurs collègues dirigeants mondiaux. Ils ont convenu qu’il restait une opportunité cruciale pour la diplomatie et pour que la Russie renonce à ses menaces envers l’Ukraine », a indiqué un porte-parole de Boris Johnson à l’issue de cet appel.

Illistration. Le Premier ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson, s'est entretenu par téléphone avec Joe Biden au sujet de la crise ukrainienne, ce lundi 14 février.

Illistration. Le Premier ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson, s’est entretenu par téléphone avec Joe Biden au sujet de la crise ukrainienne, ce lundi 14 février.
AP Photo/Michael Sohn

Les dirigeants ont répété qu’une incursion en Ukraine « entraînerait une crise prolongée pour la Russie, avec des dommages considérables à la fois pour la Russie et le monde. »
Ils ont souligné la nécessité pour les Occidentaux de « rester unis face aux menaces russes », et pour les pays européens de « réduire leur dépendance au gaz russe, une mesure qui, plus que toute autre, toucherait au cœur des intérêts stratégiques de la Russie. » 

Joe Biden et Boris Johnson ont également « discuté des efforts déployés pour renforcer la posture défensive sur le flanc oriental de l’OTAN et souligné la poursuite d’une coordination étroite entre les Alliés et partenaires, notamment sur la volonté d’imposer de graves conséquences à la Russie si elle optait pour une escalade militaire », a aussi fait savoir la Maison Blanche.

20H40 TU. Pour le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price une invasion est plus que probable.

« Il est très possible, peut-être plus que jamais auparavant, que la Russie décide de mener une action militaire, alors que de nouvelles forces russes continuent d’arriver à la frontière ukrainienne », disait le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse. « Une invasion, comme nous l’avons dit, pourrait commencer à tout moment », a-t-il ajouté.

20H20 TU. Les États-Unis décident de déplacer leur ambassade en Ukraine de Kiev à Lviv, dans l’ouest du pays
« Nous sommes en train de relocaliser temporairement les opérations » de l’ambassade à Kiev « vers Lviv », a déclaré Antony Blinken dans un communiqué, assurant vouloir garantir la « sécurité des Américains ».

« L’ambassade restera en contact avec le gouvernement ukrainien » mais « nous exhortons fortement tout ressortissant américain encore en Ukraine à quitter le pays immédiatement », a-t-il ajouté. « Nous continuons aussi nos efforts diplomatiques intenses pour une désescalade de la crise. »

18h30 TU. Le secrétaire général de l’ONU et le ministre des Affaires étrangères français font part de leur inquiétude. Selon eux, rien n’indique cependant que Vladimir Poutine aurait décidé de passer à l’action.

​Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres fait également part sa « profonde inquiétude face aux tensions accrues » entre la Russie et l’Occident lors d’entretiens téléphoniques avec les chefs de la diplomatie russe et ukrainienne.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian estime de son côté que « tous les éléments » sont réunis pour une offensive militaire « forte » de la Russie en Ukraine. Il souligne cependant dans un interview accordée à France 5 que « rien n’indique aujourd’hui » que le président russe Vladimir Poutine ait pris une décision.

16h20 TU. Le Pentagone assure que le dispositif militaire russe a encore été renforcé au cours du week-end.

Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, persiste. Selon lui, le président russe Vladimir Poutine « continue d’envoyer des forces supplémentaires le long de cette frontière avec l’Ukraine, y compris au cours du week-end, et il dispose de bien plus que 100.000 (hommes). »  Moscou dément et annonce la fin de certains exercices militaires.

14h20 TU. L’Allemagne s’engage à poursuivre son aide économique à l’Ukraine. Elle met aussi en garde l’Ukraine au sujet du gazoduc russo-allemand Nord Stream. Il pourrait être utilisé comme « arme géopolitique. » 

Le chancelier allemand Olaf Scholz assure à Kiev que l’Allemagne allait poursuivre « avec détermination » son aide économique et son soutien à l’Ukraine en pleines tensions avec la Russie.

À (re)voir : Crise en Ukraine : l’Allemagne au coeur de l’activité diplomatique

« Aucun pays au monde n’a soutenu financièrement l’Ukraine aussi fortement que l’Allemagne au cours des huit dernières années« , a-t-il souligné lors de la conférence de presse avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. « Face à l’influence étrangère, nous avons veillé à son autonomie et à sa résilience. Et je peux vous assurer que nous poursuivrons ce soutien avec la même détermination« , a-t-il ajouté.

Les deux dirigeants ont également abordé le sujet du gazoduc controversé russo-allemand Nord Stream. « Nous comprenons clairement que c’est une arme géopolitique« , a déclaré  Volodymyr Zelensky. L’installation livre du gaz russe à l’Allemagne en contournant l’Ukraine. Il n’a pas encore reçu le feu vert de Berlin pour fonctionner.

À (re)voir : Nord Stream 2 : le gazoduc de la discorde

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky réitère sa volonté de rejoindre l’Otan dans le but de « garantir sa sécurité » auprès de son homologue allemand.

13h30 TU. L’Ukraine salue des discussions « positives » avec la Biélorussie, allié de Moscou.

Le ministre ukrainien Oleksiï Reznikov de la Défense salue un bilan »positif » de son entretien téléphonique avec son homologue bélarusse, au sujet notamment de craintes d’une invasion via la Biélorussie, alliée de Moscou.

« Je le perçois comme un signal positif et un premier pas vers une coopération fructueuse« , s’est-il félicité.  La Biélorussie mène actuellement des exercices militaires conjoints avec la Russie non loin de la frontière ukrainienne.

13h00 TU. Moscou voit une « chance » de compromis avec l’Occident.

La Russie déclare qu’il existe une « chance » de résoudre la crise ukrainienne par la voie diplomatique, au moment où l’Occident craint que les tensions ne dégénèrent en conflit armé.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s’est exprimé lors d’un entretien avec le président Vladimir Poutine retransmis à la télévision. « Il y a toujours une chance de résoudre les problèmes qui doivent être résolus (…). Les opportunités de dialogue ne sont pas épuisées« , a-t-il déclaré.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'entretient avec le président Vladimir Poutine, le 14 février 2022.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s’entretient avec le président Vladimir Poutine, le 14 février 2022.
Alexei Nikolsky, AP

12h30 TU. Boris Johnson demande à Vladimir Poutine de reculer du « précipice.« 

Le Premier ministre britannique Boris Johnson appelle Vladimir Poutine à reculer du « précipice » en Ukraine.

Il estime la situation « très très dangereuse » et prévoit l’éventualité d’une invasion russe dans les 48 heures à venir. »Nous sommes au bord du précipice mais il est toujours temps pour le président Poutine de reculer« , a-t-il affirmé sur les télévisions britanniques.

« Nous appelons tout le monde au dialogue (…) pour éviter ce qui serait une erreur catastrophique« , a-t-il ajouté

Boris Johnson appelle les Occidentaux à « montrer un front uni » dans la crise actuelle et en particulier les Européens à réduire leur dépendance au gaz russe en renonçant au gazoduc Nord Stream entre la Russie et l’Allemagne.

Illustration - Boris Johnson appelle Vladimir Poutine à reculer du "<em>précipice</em>" en Ukraine ce lundi 14 février.

Illustration – Boris Johnson appelle Vladimir Poutine à reculer du « précipice » en Ukraine ce lundi 14 février.
Daniel Leal/ AP

12h00 TU. Kiev annonce que la réunion d’urgence demandée aura lieu mardi à Vienne.

L’Ukraine annonce que la réunion urgente qu’elle a demandé avec la Russie dimanche soir aura lieu demain à Vienne. Elle accuse Moscou d’avoir ignoré une demande de Kiev concernant le Document de Vienne, un texte de l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe). Ce dernier promeut des mesures de transparence entre les forces armées des 57 pays membres de l’organisation.

Le Kremlin vient de réagir. Il n’a de son côté pas souhaité dire s’il acceptait une telle réunion, répétant qu’il s’agissait simplement de « mouvements de soldats russes sur le territoire de la Russie. »

12ho0 TU. Le chancelier allemand se dirige vers le palais du président ukrainien et réclame une « désescalade » à Moscou.

Le chancelier allemand Olaf Scholz arrive en Ukraine pour discuter avec le président Volodymyr Zelensky de la menace d’une invasion russe du pays, selon un journaliste de l’AFP. Il est parti en direction du palais présidentiel ukrainien.

Les deux dirigeants participent à une conférence de presse en début d’après-midi. Le chancelier se rendra ensuite demain à Moscou pour y rencontrer le président russe Vladimir Poutine.

Olaf Scholz menace dans un tweet la Russie de « lourdes conséquences en cas de « nouvelle agression militaire » et attend de Moscou « des signes immédiats de désescalade. »

9h30 TU. Le G7 se dit prêt à imposer des sanctions aux conséquences massives pour la Russie. 

Les ministres des Finances du G7 assurent être prêts à imposer « dans un délai très court » des sanctions économiques et financières aux « conséquences massives et immédiates sur l’économie russe » en cas d’agression militaire contre l’Ukraine.

Les ministres du Royaume-Uni, des États-Unis, de France, du Canada, d’Allemagne, d’Italie et du Japon, assurent dans un communiqué que la “priorité immédiate est de soutenir les efforts visant à désamorcer la situation. » Cependant, « toute nouvelle agression militaire de la Russie contre l’Ukraine fera l’objet d’une réponse rapide et efficace. »

8h30 TU. Les Bourses européennes trébuchent à l’ouverture, inquiètes sur l’Ukraine. Celle de Moscou chute aussi.

Les Bourses européennes ouvrent en fort repli, plombées par les craintes d’une invasion imminente de l’Ukraine par la Russie. Ces dernières ont déjà fait vaciller Wall Street et les Bourses asiatiques.

L’Europe chute lourdement dans les premiers échanges, avec des pertes de 3,68% à Milan, de 3,51% à Paris, de 3,28% à Francfort. C’est leur niveau le plus bas depuis octobre. Londres perd 1,91%.

L’indice principal de la Bourse de Moscou plonge également de 4,29% tandis que le cours du rouble a dévissé face à l’euro.

Dimanche 13 février

19h00 TU. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky invite le président américain Joe Biden à Kiev. Le Canada retire des militaires d’Ukraine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a invité le président américain Joe Biden à Kiev pour montrer le soutien de Washington face au risque d’une invasion russe. « Je suis convaincu que votre visite à Kiev dans les prochains jours (…) serait un signal fort et contribuerait à stabiliser la situation« , a déclaré la présidence ukrainienne.

Washington n’a fait de son côté aucune référence à cette invitation dans son compte-rendu de la conversation téléphonique d’environ 50 minutes entre les deux présidents.

Le Canada a décidé de « relocaliser temporairement » ailleurs en Europe une partie de son personnel militaire stationné en Ukraine, en raison de la situation dans la région, a annoncé le ministère canadien de la défense.

Le ministère précise que ce repositionnement temporaire « d’éléments » de son contingent affecté à la formation de l’armée ukrainienne « ne signifie pas la fin de la mission » des militaires canadiens mais permet au Canada de « recentrer ses efforts tout en assurant la sécurité des membres des forces armées canadiennes« . Ottawa n’a pas donné de précisions sur le nombre des militaires concernés ou sur le lieu de leur repositionnement.

18h00 TU. Biden et Zelensky ont convenu de poursuivre « diplomatie » et « dissuasion » face à Moscou.

Le président américain Joe Biden et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ont convenu de poursuivre la « diplomatie » et la « dissuasion » face à la Russie, lors d’une conversation téléphonique qui a duré environ 50 minutes.

Le président américain Joe Biden rencontre le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, le 1er septembre 2021.

Le président américain Joe Biden rencontre le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, le 1er septembre 2021.
AP/Evan Vucci

« Les deux dirigeants ont convenu de l’importance de poursuivre la diplomatie et la dissuasion en réponse au renforcement militaire russe aux frontières de l’Ukraine« , a affirmé l’exécutif américain. Lors de cet échange, Joe Biden a de nouveau promis une réponse « rapide et résolue » des États-Unis, en coordination avec ses alliés, en cas d’attaque russe.

17h00 TU. Washington redit qu’une invasion russe de l’Ukraine est possible « à tout moment ».

Les Russes pourraient attaquer l’Ukraine « à tout moment« , répètent de hauts responsables américains, au lendemain d’un appel entre Joe Biden et Vladimir Poutine qui ne leur a pas donné « de motif d’optimisme« .

L’entretien téléphonique entre les deux présidents « n’a certainement pas montré que les choses évoluaient dans le bon sens« , a déclaré le porte-parole du Pentagone John Kirby sur la chaîne Fox. Il « n’y a aucun signe que Poutine ait l’intention d’apaiser les tensions« , a-t-il ajouté.

Le porte-parole du Pentagone John Kirby durant un briefing au Pentagone le 9 février 2022.

Le porte-parole du Pentagone John Kirby durant un briefing au Pentagone le 9 février 2022.
AP/ Andrew Harnik

La Russie, qui nie toute volonté guerrière, a massé depuis novembre plus de 100.000 soldats à la frontière avec l’Ukraine et a entamé ces derniers jours des manoeuvres militaires au Bélarus et en Mer Noire, encadrant de facto son voisin.

« Depuis dix jours, nous avons constaté une accélération du renforcement des troupes russes et leur positionnement plus près de la frontière, si bien qu’une action militaire pourrait être lancée très, très rapidement« , a renchéri sur CNN le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.

Pour lui, l’attaque « pourrait avoir lieu dès cette semaine« . « Il est probable qu’elle commence par des tirs importants de missiles et des bombardements« , suivis par « des mouvements de troupes au sol« .

15h30 TU. L’Allemagne durcit le ton à l’égard de la Russie.

Le chef de l’État allemand pointe du doigt la « responsabilité » de Moscou dans le risque de « guerre » autour de l’Ukraine, tentant de clarifier la position de son pays, souvent accusé d’une trop grande complaisance à l’égard de Moscou.

Le président réelu Frank-Walter Steinmeier livre un discours durant l'Assemblée fédérale allemande qui s'est rassemblé pour élire le président à Berlin, le 13 février 2022.<br /> <br />  

Le président réelu Frank-Walter Steinmeier livre un discours durant l’Assemblée fédérale allemande qui s’est rassemblé pour élire le président à Berlin, le 13 février 2022.

AP/Michael Probst

Frank-Walter Steinmeier a tenu ses propos le jour de sa réélection et à la veille d’un déplacement très attendu à Kiev puis Moscou du chancelier Olaf Scholz, qui lui a prévenu que les sanctions occidentales seraient « immédiates » en cas d’invasion russe de l’Ukraine.

Cependant, l’Allemagne continue à refuser de livrer des armes « létales » à l’Ukraine, en s’abritant derrière une politique en vigueur depuis l’après- guerre dans le pays et interdisant de telles ventes dans des zones de conflit.

En revanche, Berlin serait prêt à examiner une augmentation de son aide économique bilatérale à l’Ukraine. Elle lui a déjà versé 2 milliards d’euros depuis l’annexion de la Crimée en 2014.

14h00 TU. L’Ukraine promet de garder ouvert son espace aérien malgré la menace russe

Le gouvernement ukrainien a promis de garder son espace aérien ouvert malgré une menace d’invasion russe. »L’espace aérien au-dessus de l’Ukraine reste ouvert, l’État s’emploie à prévenir les risques pour les compagnies aériennes« , a indiqué le ministère des Infrastructures dans un communiqué publié sur Facebook.

<p>Des avions Air France et KLM sur le tarmac de l'aéroport Charles de Gaulle airport à Roissy, à Paris, le 30 septembre 2003.</p>

Des avions Air France et KLM sur le tarmac de l’aéroport Charles de Gaulle airport à Roissy, à Paris, le 30 septembre 2003.

AP/Remy de la Mauviniere

Face à des risques accrus, la compagnie néerlandaise KLM a tout de même annoncé suspendre jusqu’à nouvel ordre tous les vols dans l’espace aérien ukrainien. Un avion de la compagnie ukrainienne SkyUP reliant Madère, au Portugal, à Kiev a dû atterrir samedi 12 février à Chinisau, en Moldavie, le propriétaire de l’avion ayant interdit son entrée dans l’espace aérien ukrainien.

La plupart des compagnies continuent leurs activités, assure le ministère ukrainien des Infrastructures, précisant qu’actuellement, 29 compagnies aériennes internationales assurent des vols depuis 34 pays.

12h00 TU. L’ambassadeur russe en Suède affirme n’en avoir « rien à foutre » des sanctions de la part de l’Occident.

Face à la menace de « fortes sanctions » de la part des Occidentaux, États-Unis et Européens de l’ouest en tête, l’ambassadeur russe en Suède Viktor Tatarintsev a déclaré n’en avoir « rien à foutre » : « Pardonnez-moi l’expression, mais nous n’en avons rien à foutre de toutes leurs sanctions. On nous a déjà imposé tellement de sanctions, et dans un sens elles ont eu des effets positifs sur notre économie et notre agriculture. »

« Nous sommes davantage autosuffisants et avons été capables d’augmenter nos exportations. (Par exemple) nous n’avons pas de fromages italiens ou suisses, mais nous avons appris à fabriquer des fromages russes aussi bons en utilisant des recettes italiennes ou suisses« , a-t-il renchérit.

Pour Viktor Tatarintsev, les pays occidentaux ne comprennent pas la mentalité russe: « De nouvelles sanctions n’ont rien de posifif, mais ne sont pas aussi mauvaises que l’Occident le ditPlus l’Occident fait pression sur la Russie, et plus forte sera la réponse russe« .

Samedi 12 février

19H00 TU.  Selon le Kremlin « l’hystérie américaine a atteint son apogée ». Les présidents « prêts à poursuivre les contacts ».

Le Kremlin dénonce une hystérie américaine à « l’apogée » après un appel entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Joe Biden au sujet de l’Ukraine.

« L’hystérie a atteint son apogée », a déclaré  lors d’une conférence de presse Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique de Vladimir. Poutine, tout en précisant que « les présidents ont convenu de « poursuivre les contacts à tous les niveaux ».

Valdmir Poutine avant son appel téléphonique avec le président Biden le 12 février.

Valdmir Poutine avant son appel téléphonique avec le président Biden le 12 février.
AP

18H00 TU.  Biden a averti Poutine de « répercussions sévères et rapides » en cas d’attaque de l’Ukraine.

Le président américain Joe Biden a averti son homologue russe Vladimir Poutine des « répercussions sévères et rapides » que subirait Moscou en cas d’attaque de l’Ukraine, lors d’un appel téléphonique d’un peu plus d’une heure samedi entre les deux dirigeants, a annoncé la Maison Blanche.

Les États-Unis et leurs alliés « répondront de manière résolue et imposeront des répercussions sévères et rapides à la Russie » si cette dernière envahit l’Ukraine, a indiqué l’exécutif américain.

Le président Joe Biden avant son appel téléphonique au président Poutine ce 12 févier à la Maison Blanche.

Le président Joe Biden avant son appel téléphonique au président Poutine ce 12 févier à la Maison Blanche.
AP

16H30 TU. L’entretien téléphonique entre Valdimir Poutine et Joe Biden a commencé.

Le président américain Joe Biden et son homologue russe Vladimir Poutine ont entamé une conversation téléphonique sur l’Ukraine samedi à 11h04 (16H04 GMT), a annoncé la Maison Blanche.

16h00 TU. Les accusations d’invasion de l’Ukraine par la Russie sont des « spéculations provocatrices » selon Poutine.

Le président russe Vladimir Poutine a qualifié de « spéculations provocatrices » les accusations contre la Russie quant à une invasion imminente de l’Ukraine, lors d’un entretien avec son homologue Emmanuel Macron samedi, selon un communiqué du Kremlin.

« Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ont discuté de la situation liée aux spéculations provocatrices quant à une prétendue invasion russe de l’Ukraine, qui s’accompagnent de livraisons d’ampleur d’armements modernes à ce pays », selon ce communiqué de la présidence russe.

15H10 TU.  Un « dialogue sincère » n’est « pas compatible avec une escalade » dit Emmanuel Macron à Vladimir Poutine.

Le président français Emmanuel Macron a averti samedi son homologue russe Vladimir Poutine qu’un « dialogue sincère n’était pas compatible avec une escalade » militaire à la frontière ukrainienne, a annoncé l’Elysée à l’issue d’un entretien de 1H40 entre les deux chefs d’État.

Les présidents  Macron et Poutine « ont tous deux exprimé une volonté de poursuivre le dialogue » sur « les voies pour avancer sur la mise en œuvre des accords de Minsk » sur le Donbass et sur « les conditions de la sécurité et de la stabilité en Europe », a ajouté la présidence français

14h45 TU. Les États-Unis retirent leurs derniers soldats d’Ukraine.

Les États-Unis ont ordonné le retrait des 160 soldats américains qui entraînaient les forces ukrainiennes pour les « repositionner ailleurs en Europe », a annoncé samedi le porte-parole du Pentagone, John Kirby.

Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a pris cette décision concernant ces soldats de la Garde nationale de Floride « en gardant à l’esprit la sûreté et la sécurité des effectifs », selon le communiqué, Washington ayant affirmé vendredi qu’une invasion russe de l’Ukraine pouvait intervenir « à tout moment ».

14h30 TU (Temps Universel). Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu pendant 1H40 samedi avec son homologue russe Vladimir Poutine

Emmanuel Macron s’est entretenu pendant 1H40 samedi avec son homologue russe Vladimir Poutine pour tenter de faire baisser la tension croissante dans la crise russo-ukrainienne, a indiqué l’Elysée.

Cet entretien, qui a débuté à 12H30 (heure française), a précédé un appel que doivent avoir plus tard le président américain Joe Biden et Vladimir Poutine.

Aucune information pour l’instant n’a filtré sur cet échange téléphonique. Le président français s’était rendu au Kremlin ce  7 février pou tenter de faire baisser la tension entre la Russie, l’Ukraine et les pays de l’OTAN.

Les présidents Macron et Poutine lors de la conférence de presse du 7 février au Kremlin.

Les présidents Macron et Poutine lors de la conférence de presse du 7 février au Kremlin.
AP

14H00 TU. Plus de 125 000 soldats russes sont positionnés devant la frontière ukrainienne.

Selon le département d’État américain (ministère des affaires étrangères) les forces russes sont présentes dans le sud de la Russie devant la frontière urkainienne. Elles seraient grandes d’un peu plus de 100 000 hommes. Elles sont composés ainsi de 87 bataillons de combat (800 soldats, par bataillon, soutenus par de l’artillerie et des avions de combat). Un peu plus de 10 000 hommes seraient présents au sud de la Biélorussie, allié de la Russie, à 180 kilomètres de Kiev.

13H20 TU (Temps Universel) : La voie diplomatique reste « ouverte » mais exige une « désescalade » de Moscou, estime le Secrétaire d’État Antony Blinken.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a affirmé que la voie diplomatique restait « ouverte » pour éviter un conflit en Ukraine mais nécessiterait une « désescalade » de la part de Moscou, lors d’un appel téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov samedi, selon le département d’Etat. Le secrétaire d’Etat « a clairement indiqué qu’une voie diplomatique pour résoudre la crise restait ouverte, mais qu’elle nécessiterait une désescalade de Moscou et des discussions de bonne foi« , a précisé le porte-parole du département d’État, Ned Price.

12H35 TU (Temps Universel) : Moscou qualifie de « provocations » les accusations américainesLe ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a accusé les Etats-Unis de vouloir provoquer un conflit en Ukraine avec ses accusations d’une possible invasion russe imminente, lors d’un appel téléphonique samedi avec son homologue américain Antony Blinken, selon un communiqué de son ministère.

Sergei Lavrov « a souligné que la campagne de propagande lancée par les États-Unis et ses alliés sur +une agression russe+ contre l’Ukraine a pour objectif la  provocation, en encourageant les autorités de Kiev » à se lancer dans une « résolution militaire du problème du Donbass« , région de l’Est de l’Ukraine frontalière de la Russie où les forces ukrainiennes affrontent depuis huit ans des séparatistes pro-russes soutenus par Moscou, selon ce communiqué.

12H20 TU (Temps Universel) : Les Pays-Bas conseillent à leur tour de quitter l’Ukraine

Les Pays-Bas conseillent à leur tour à leurs ressortissants de quitter l’Ukraine et déconseillent les voyages dans ce pays, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères. « La situation sécuritaire était déjà préoccupante, et s’est encore détériorée ces derniers jours« , a déclaré dans un communiqué le ministre des Affaires étrangères Wopke Hoekstra.

11H30 TU (Temps Universel) : L’Allemagne recommande à ses ressortissants de quitter l’Ukraine et l’ambassade américaine ordonne le retrait de son personnel

Les ressortissants allemands dont la présence n’est pas « impérative » doivent « à court terme » quitter l’Ukraine, où un « conflit militaire n’est pas à exclure« , a recommandé samedi le ministère des Affaires étrangères. « Les tensions entre la Russie et l’Ukraine se sont encore accrues ces derniers jours en raison de la présence et des mouvements massifs d’unités militaires russes près des frontières ukrainiennes« , relève le ministère allemand sur son site internet, prévenant dans ses « recommandations » aux voyageurs qu' »un conflit militaire n’est pas à exclure« .

L’ambassade américaine à Kiev a ordonné samedi le retrait de son personnel non essentiel, Washington jugeant possible qu’une offensive russe contre l’Ukraine soit imminente. « Aujourd’hui, le département d’Etat a ordonné le départ des employés américains non (essentiels) aux urgences de l’ambassade en raison d’informations continuant de faire état d’un renforcement de l’armée russe à la frontière avec l’Ukraine, indicateur d’une potentielle action militaire importante« , a indiqué l’ambassade à Kiev sur Twitter.

09H30 TU (Temps Universel) : La Russie annonce une réduction de son personnel diplomatique en Ukraine

La Russie a commencé à réduire sa présence diplomatique en Ukraine, affirmant samedi craindre des « provocations » de la part des autorités ukrainiennes ou de « pays tiers« .

« Craignant de possibles provocations du régime de Kiev ou de pays tiers, nous avons en effet décidé d’une certaine optimisation du personnel des représentations russes en Ukraine« , a dit la porte-parole de la diplomatie russe dans un communiqué, en réponse à une question de médias sur la réduction de sa présence chez son voisin pro-occidental.

08h00 TU (Temps Universel) : La Belgique conseille de quitter l’Ukraine et Blinken annonce qu’il s’entretiendra avec LavrovLa Belgique conseille à ses ressortissants de quitter l’Ukraine et déconseille les voyages dans ce pays, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères. « Il est vivement conseillé aux ressortissants qui se trouvent actuellement en Ukraine et dont la présence n’est pas absolument nécessaire de quitter le pays« , précise le ministère sur son site.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a annoncé qu’il s’entretiendrait avec son homologue russe Sergeï Lavrov samedi dans une ultime tentative d’empêcher une éventuelle invasion russe de l’Ukraine.

« Nous continuons à voir des signes très troublants d’escalade russe, notamment l’arrivée de nouvelles forces aux frontières de l’Ukraine« , a déclaré M. Blinken lors d’une conférence de presse samedi aux Fidji.

07h50 TU (Temps Universel) La Russie commence des nouvelles manoeuvres navales et dénonce l' »hystérie » américaineLa Russie a lancé samedi de nouvelles manoeuvres navales d’ampleur en Mer Noire tout en dénonçant l' »hystérie » américaine, Washington ayant déclaré craindre une invasion russe imminente de l’Ukraine.

« Plus de 30 navires de la flotte de la mer Noire ont pris la mer depuis Sébastopol et Novorossiïsk selon le plan d’exercice« , a indiqué samedi matin le ministère de la Défense.

« Le but de l’exercice est de défendre la côte maritime de la péninsule de Crimée, les bases des forces de la flotte de la mer Noire, ainsi que les objets du secteur économique du pays (…) d’éventuelles menaces militaires« , précise le ministère.

01h20 TU (Temps Universel) : Washington avertit que le risque d’une guerre en Europe est plus fort que jamaisLes Etats-Unis ont affirmé vendredi que la Russie pourrait envahir l’Ukraine « à tout moment » dans les prochains jours, ravivant plus que jamais le spectre d’une guerre en Europe dans une accélération dramatique des événements après une phase d’intense diplomatie.

Vendredi 11 février

  • 22h30 TU (Temps Universel) : Les dirigeants occidentaux promettent des « sanctions drastiques » si la Russie envahit l’Ukraine

Les dirigeants occidentaux, dont le président américain Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron, ont promis des sanctions « rapides et drastiques » contre Moscou si la Russie envahit l’Ukraine.

Ils se sont entretenus vendredi après-midi alors que s’enlisent les efforts diplomatiques européens pour tenter d’éviter que la crise russo-occidentale autour de ce pays ne dégénère en guerre.

  • 20h30 TU (Temps Universel) : L’UE recommande à son personnel non essentiel de quitter l’Ukraine

L’Union européenne a recommandé aux personnels non essentiel de sa représentation à Kiev de quitter l’Ukraine pour télé-travailler depuis l’étranger, a indiqué vendredi le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

« Nous ne procédons pas à une évacuation. Pour l’instant, le personnel non essentiel a la possibilité de télé-travailler depuis l’extérieur du pays« , a expliqué Peter Stano, le porte-parole de la Commission européenne.

  • 19h30 TU (Temps Universel) : Emmanuel Macron et Joe Biden parleront à Vladimir Poutine

Le président français Emmanuel Macron parlera à son homologue russe Vladimir Poutine samedi midi de la crise à la frontière russo-ukrainienne, que les Occidentaux veulent résoudre par « la voie diplomatique, le dialogue et la dissuasion« , a annoncé vendredi l’Elysée.

Le président américain Joe Biden et le président russe Vladimir Poutine « se parleront samedi matin« , à l’heure de la côte est des Etats-Unis, a indiqué à l’AFP un haut responsable de la Maison Blanche. « La Russie a proposé un appel téléphonique lundi. Nous avons alors proposé samedi et ils ont accepté« , a indiqué cette source, alors que Washington estime que le risque d’une attaque contre l’Ukraine n’a jamais été aussi fort.

  • 19h00 TU (Temps Universel) : Le Royaume-Uni et les Etats-Unis demandent à leurs ressortissants de quitter l’Ukraine et Israël évacue son personnel diplomatique

Le Royaume-Uni a conseillé vendredi à ses ressortissants de quitter l’Ukraine immédiatement par mesure de sécurité, en pleine crise russo-occidentale. « La sûreté et la sécurité des ressortissants britanniques sont notre priorité absolue, c’est pourquoi nous avons mis à jour nos conseils aux voyageurs« , a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. « Nous exhortons les ressortissants britanniques en Ukraine à partir immédiatement par des moyens commerciaux tant qu’ils restent disponibles. »

Le gouvernement israélien a décidé vendredi « d’évacuer les familles des diplomates et du personnel de son ambassade en Ukraine » en raison de l’escalade des tensions russo-occidentales autour de ce pays.