Ce dimanche, la FIFA a annoncé qu’elle autorisait la Russie à disputer ses compétitions, à condition de jouer ses matches sous bannière neutre et de disputer ses rencontres à domicile hors de son territoire. Une sanction jugée « inacceptable » par la Pologne, qui doit affronter la Sbornaïa en barrages de la Coupe du monde 2022 en mars prochain, mais qui a annoncé qu’elle ne jouera pas ce match, comme la Suède et la République Tchèque, qui pourraient affronter la Russie en finale de ces barrages.
Trois jours après les premières offensives en Ukraine, la FIFA a communiqué sur les sanctions infligées à la Russie. Ce dimanche, l’instance internationale a imposé à la Sbornaïa de jouer ses matches sous bannière neutre et de disputer ses rencontres à domicile hors de son territoire.
« Inacceptable »
Une décision jugée insuffisante et « inacceptable » par la Pologne, qui doit affronter la sélection russe en demi-finale des barrages de la Coupe du monde 2022, fin mars. « Notre position reste la même : l’équipe nationale de Pologne NE JOUERA PAS contre la Russie lors des barrages, quel que soit le nom affiché par l’équipe russe », a fermement réagi le président de la Fédération Cezary Kulesza.
La Suède, menacée de « graves répercussions militaires » par la Russie, a elle aussi déploré cette sanction. Les deux pays pourraient se retrouver en finale de ces barrages. « Ce n’est pas du tout ce que nous espérions », a lâché le secrétaire général de la Fédération suédoise, Hakan Sjöstrand. Il espère « convaincre la Fifa de prendre une décision plus ferme sur cette question ».
La FIFA se réserve le droit de prendre « des sanctions additionnelles »
La République Tchèque, qui elle aussi pourrait affronter la Russie en finale de barrages, a indiqué que la sanction de la FIFA ne changeait rien : elle refuse d’affronter la Sbornaïa. « Il n’y aura aucun changement dans la position de l’équipe nationale tchèque, même après la décision de la FIFA de laisser la Russie jouer au niveau international mais sur des terrains neutres, sans drapeau et sans hymne », a écrit la Fédération dans un communiqué.
Même approche pour la Fédération anglaise, qui a annoncé qu’elle allait boycotter tous les matches contre la Russie dans « un futur proche ». Dimanche, la FIFA se réservait le droit de prendre « des sanctions additionnelles, y compris une exclusion potentielle des compétitions ».