Un véritable coup de filet dans le milieu des faussaires. Dans la nouvelle commune de Keur Massar-Nord, c’est le soulagement après le démantèlement, par la gendarmerie, d’un vaste réseau de confiance de faux document, entretenu par un policier à la retraite. Et pourtant, tout est parti d’un simple contrôle de routine effectué par le nouvel officier de l’État-civil dans la nouvelle commune de keur Massar Nord, rapporte le journal L’Observateur.
Il y a quelques jours, l’officier d’Etat civil du nom d’Alassane Cissé, à peine installé dans ses nouvelles fonctions, reçoit dans son courrier quotidien un acte de naissance devant servir à établir un extrait de naissance pour une fille du nom d’A. Lo, candidat à examen. En regardant de plus l’acte de naissance (Bulletin de naissance) qui lui est présenté, l’officier de l’Etat civil de la mairie de Keur Massar s’attarde sur le cachet et la signature figurant au bas du document. Il découvre alors que sa signature a été imitée et que le cachet apposé sur le document est un faux. Très vite, l’officier d’Etat civil cherche à en savoir plus et découvre que le faux document a été établi par un policier à la retraite du nom de G. Nd, qu’il joint au téléphone et l’invite à s’expliquer notamment sur la limitation de la signature et le faux cachet.
Démasqué, le retraité de la police réussit à reprendre le faux document des mains de M. Lo, l’individu pour lequel il avait confectionné le Bulletin de naissance pour le compte de sa sœur A.Lo.
342 copies d’extrait de naissance, 62 copies d’actes de naissance, 153 copies de Certificats de nationalité sénégalaise, 46 copies de Passeports, des actes de mariage, sans compter 672 copies de Cartes nationales d’identité ont été découvertes et saisies par les gendarmes. Face aux enquêteurs, le faussaire retraité de la police a reconnu les faits avant de balance son complice qui est activement recherché. Dans cette affaire de faux et usage de faux en écriture publique, G. Nd, n’est pas le seul à être déféré au parquet.
Le commerçant M.Lo qui avait sollicité ses services pour l’établissement d’un bulletin de naissance moyennant 20 000 francs, a été également conduit devant le juge