Ces organisations invitent l’Onu à agir et surtout à organiser une mission au Sénégal pour prendre connaissance et mettre fin aux graves atteintes au droit de réunion, garanti par l’article 20 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
En effet, Y en a marre et autres organisations ont rappelé dans la lettre que la manifestation de la coalition Yewwi Askan Wi de l’opposition a été interdite par le préfet de Dakar. Et celle-ci a été entérinée par le juge des référés, ce qui a donné lieu à des manifestations violemment réprimées.
Le bilan des violences des forces de sécurité fait état de 4 morts, d’un nombre indéterminés de blessés et de plus de 250 détenus dont deux maires et trois députés détenus arbitrairement en dépit de la protection que leur confère leur immunité parlementaire.