Après le Razoni, lundi 1er août, trois bateaux supplémentaires transportant plus de 50 tonnes de céréales ont quitté l’Ukraine vendredi 5 août. Dans son point vidéo quotidien jeudi soir, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a à son tour dénoncé le rapport d’Amnesty International en accusant l’ONG de « transférer la responsabilité de l’agresseur à la victime.«
Vendredi 5 août
06h15 TU. Les trois bâteaux transportant des céréales ont quitté l’Ukraine.
Les trois navires céréaliers ont quitté l’Ukraine en convoi. Ils entament une série de rotations régulières pour ravitailler les marchés agricoles, a annoncé le ministère turc de la Défense.
Le Navistar, battant pavillon panaméen, a quitté Odessa pour l’Irlande avec 33.000 tonnes de maïs.
Le Rojen, sous pavillon maltais, fait route vers l’Angleterre depuis le port de Tchernomorsk avec 13.000 tonnes.
Enfin le cargo turc Polarnet, qui patientait également à quai à Tchernomorsk, fait route vers Karasu, port turc sur la mer Noire, avec 12.000 tonnes de maïs.
Ce dernier bateau sera « inspecté par l’équipe d’inspection conjointe au nord d’Istanbul » avant de rejoindre Karasu, précise le ministère.
06h00 TU. La région de Dnipropetrovsk bombardée selon le chef de l’administration militaire régionale.
Le chef de l’administration militaire régionale de Dnipropetrovsk, Valentin Reznichenko, rapporte qu’un bombardement russe a touché une zone résidentielle dans la région.
02h11 TU. Trois navires céréaliers doivent quitter l’Ukraine vendredi.
Quatre jours après le départ du port ukrainien d’Odessa du premier chargement de céréales depuis le 24 février, trois autres navires transportant plus de 58.000 tonnes de maïs, doivent à leur tour quitter l’Ukraine aujourd’hui.
« Le départ des trois bateaux est planifié grâce au travail intensif du Centre de coordination conjointe« , a précisé, la veille au soir, le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, selon l’agence de presse officielle, Anadolu.
Deux des navires partiront vendredi matin de Tchornomorsk, dans le sud du pays, et le troisième d’Odessa, a précisé le Centre de coordination conjointe qui supervise les exportations de céréales ukrainiennes.
Les trois nouveaux chargements sont à destination de Karasu en Turquie, de Ringaskiddy en Irlande et de Teesport au Royaume-Uni.
Jeudi 4 août
22h26 TU. La Croix Rouge pas autorisé à accéder à la prison d’Olenivka.
Les enquêteurs du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont affirmé n’avoir toujours pas reçu d’autorisation officielle pour accéder à la prison d’Olenivka.
« À ce jour, nous n’avons pas été autorisés à accéder aux prisonniers de guerre touchés par l’attaque et ne disposons pas des garanties de sécurité requises par une telle visite« , a indiqué le CICR. Nous continuerons de demander l’accès aux prisonniers de guerre qui sont ou étaient détenus à Olenivka, ainsi qu’à tout autre lieu où des prisonniers de guerre sont détenus, guidés par notre engagement humanitaire et par le mandat qui est le nôtre en vertu des Conventions de Genève. »
De son côté, Washington avance que la Russie s’apprête à créer de fausses preuves pour accuser l’Ukraine d’avoir bombardé la prison.
Plus de 50 prisonniers de guerre ukrainiens ont été tués dans la destruction de cet établissement situé dans la région de Donetsk. Il s’agissait notamment de combattants qui s’étaient rendus après des semaines de siège de l’usine Azovstal à Marioupol.
Moscou accuse Kiev d’avoir bombardé ce camp de prisonniers, ce que réfutent les autorités ukrainiennes.
21h19 TU. Amnesty tente « d’amnistier l’Etat terroriste » de Russie selon Volodymyr Zelensky.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, reproche à Amnesty International de « tenter d’amnistier l’Etat terroriste » de Russie. Selon lui, l’ONG « transfère la responsabilité de l’agresseur à la victime. » a reproché à Kiev de mettre en danger des civils dans le cadre de la guerre avec Moscou.
« L’agression contre notre Etat est injustifiée, invasive et terroriste. Si quelqu’un rédige un rapport dans lequel la victime et l’agresseur sont d’une certaine manière mis sur un pied d’égalité, si certaines données sur la victime sont analysées et que les actions de l’agresseur sont ignorées, cela ne peut être toléré« , a-t-il encore ajouté dans sa déclaration vidéo quotidienne.
Dans un rapport publié jeudi après une enquête de quatre mois, Amnesty International a accusé l’armée ukrainienne d’établir des bases militaires dans des écoles et des hôpitaux et de lancer des attaques depuis des zones peuplées. Une tactique qui viole selon elle le droit humanitaire international.