Le président de la République, Macky Sall a présidé hier, jeudi 1er septembre la cérémonie d’ouverture de la 2ème édition de la conférence exhibition MSGBC Oil, Gas and power. Il a profité de cette occasion pour demander aux scientifiques et aux universitaires d’avoir une claire conscience des perspectives qui sont devant, par rapport à la transition énergétique.
Un cours magistral ! C’est ce que le président de la République a administré aux scientifiques et aux universitaires. Selon Macky Sall, ces derniers doivent avoir une conscience claire des perspectives par rapport à la transition énergétique. Il présidait hier, jeudi 1er septembre la cérémonie d’ouverture de la 2ème édition de la conférence exhibition MSGBC Oil, Gas and power.
«Il faut que les intellectuels et les scientifiques ne suivent pas la thématiques qui sont dégagés sans se poser la question du pourquoi subitement tout se tourne autour de la transition énergétique. Il faut que nos scientifiques et nos universitaires aient une conscience claire des perspectives qui sont devant nous sur ce sujet», a soutenu le Chef de l’Etat. Pour lui, on ne peut pas faire croire en l’Afrique que l’exploitation du pétrole et du gaz va constituer une menace sur le climat. «La transition, c’est pour ceux qui ont de l’énergie. On n’a pas encore suffisamment de l’énergie, car plus de 600 millions d’africains vivent sans énergie. On nous embarque dans des transitions. On fait des thèses là-dessus et on finance des laboratoires. On va tuer l’essence même de la maitrise de nos ressources sur le pétrole et le gaz. Nous faisons du mix énergétique au Sénégal et nous sommes à 31% de notre production en énergie renouvelable. Très peu de pays développés ont atteint même le taux de 18%. Donc, nous sommes déjà dans l’accord de Paris», renseigne Macky Sall.
Toutefois, le Chef de l’Etat relève qu’une nouvelle dynamique plus consensuelle sur la transition énergétique a vu le jour grâce aux événements géopolitiques. «Il faut s’en réjouir. En restant engagé dans la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat, il nous faut poursuivre la défense des intérêts des pays africains dans la perspective de la Cop 27 qui se tiendra en Egypte», lance-t-il.
NECESSITE DE BATIR UN PARTENARIAT GAGNANT-GAGNANT
Par ailleurs, Macky Sall a insisté sur la nécessité de bâtir un partenariat gagnant-gagnant dans le cadre de l’exploitation du pétrole et du gaz. «La Gta, c’est principalement du gaz naturel liquéfié (Lng) destiné à l’exportation avec une option relativement faible pour gas to power. Mais, dans la seconde phase du Gta, il faut que la part qui revient à nos pays soit renforcée. Nous avons aussi un besoin d’exportation de gaz pour avoir des devises. En tant que partenaire, nous devons voir ensemble ce qui nous arrange globalement. Tout cela nécessite une discussion responsable entre partenaires, Etats et opérateurs», soutient-il.