L’Envoyé spécial du président américain sur le climat, Jonh Kerry, a pris part hier, jeudi 15 septembre, à l’ouverture de la Conférence ministérielle des pays les moins avancés. A cette occasion, il a plaidé pour l’implication de tous les acteurs dans la lutte contre le réchauffement de la terre.
«Nos défis sont trop grands pour qu’une seule nation ou groupe de nations puisse les résoudre seule. Nous devons travailler ensemble, en tant que secteur privé, société civile, gouvernements et groupes tribaux et autochtones, pour gagner la bataille ici. Les partenariats seront essentiels, en Afrique et au-delà. 17 des 20 pays les plus vulnérables aux changements climatiques se trouvent en Afrique. Pour éviter les pires conséquences de la crise climatique, rien que les pires, nous devons maintenir l’augmentation totale de la température dans la limite de 1,5 degré.
Cela signifie réduire les émissions de 45% au cours de cette décennie et atteindre un monde net zéro et neutre en matière de pollution d’ici le milieu du siècle. Ce n’est pas mon jugement ni celui du président Biden. C’est de la physique et des mathématiques simples. La façon dont vous décidez d’aborder l’avenir aura un impact profond, non seulement sur l’Afrique, mais sur notre capacité en tant que planète à résoudre ce problème. Donc, nous devons tous être honnêtes sur l’endroit où nous nous trouvons. Il est vrai que 20 pays, dont les États-Unis, sont désormais responsables de 80% de toutes les émissions.
Il est également vrai que 48 pays d’Afrique subsaharienne ne sont responsables que de 0,55% des émissions totales. Mais, nous sommes tous dans le même bateau. Nous sommes tous menacés par les émissions ; la nature ne se soucie pas de l’origine de ces émissions. Le défi de la crise climatique vient de la crise des émissions dans chaque pays, les voitures que nous conduisons, la façon dont nous cuisinons nos aliments, chauffons et refroidis- sons nos maisons. Nous ne pouvons pas nous permettre de répéter les erreurs du passé», amis en garde l’Envoyé spécial du président américain sur le climat, Jonh Kerry, hier, jeudi 15 septembre, à l’ouverture de la Conférence ministérielle des pays les moins avancés.