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Parc des Princes /PSG . Nasser Al-Khelaïfi : «S’ils ne veulent pas accepter notre offre, on part»

Recrutement, Christophe Galtier, direction sportive, Lionel Messi et Kylian Mbappé : le président du PSG a fait un point avec L’Equipe sur la situation sportive du club, à deux jours de la reprise de l’entraînement pour les non-Mondialistes.

Au milieu des diverses histoires qui touchent tout autant le Qatar que le PSG ces dernières semaines, de tout l’extra-sportif attaché à l’organisation du mondial dans son pays au dossier de la vente du Parc des Princes en passant par la volonté du club de céder des parts à un nouvel investisseur, Nasser Al-Khelaïfi a, quand même, un peu évoqué le terrain.

Dans une longue interview donnée au journal l’Equipe, le président du Paris Saint-Germain a pu faire un rapide point d’étape sur les futures échéances du club, alors que les non-Mondialistes reprendront le chemin du Camp des Loges ce lundi 5 décembre et que la Ligue 1 reprendra le 28, face à Strasbourg au Parc des Princes.

Luis Campos et Antero Henrique séparés

L’équipe qui se réunira en janvier devrait, a priori, être la même qui s’est quittée en novembre. « Nous n’avons besoin de personne, a déclaré Al-Khelaïfi au sujet du mercato d’hiver, et alors selon nos informations, Luis Campos souhaitait recruter un joueur par ligne cet hiver. On doit garder la même équipe. Je pense qu’on a trouvé un esprit collectif et qu’on est bien. (Christophe Galtier et Luis Campos) n’ont rien demandé. Parce qu’ils comprennent. On discute tous ensemble. Je respecte beaucoup le coach, je l’apprécie beaucoup parce qu’il a des valeurs humaines. C’est un très bon coach. »

Ce qui devrait changer, en revanche, c’est que Luis Campos devrait désormais avoir les mains libres pour agir à la direction sportive du club, lui qui s’était plaint notamment à RMC des collisions répétées  entre son Champ d’action et celui d’Antero Henrique, chargé des ventes notamment cet été. « Je ne vais pas le cacher. Il y a eu des problèmes entre les deux, a assumé Al-Khelaïfi. Mais, ce n’est rien de personnel. En fait, chacun est un peu entré dans le travail de l’autre. C’est pourquoi nous avons décidé d’arrêter ça. Antero a fait du très bon travail dans les ventes, les prêts… Luis aussi de son côté. Mais c’est difficile d’avoir deux têtes. C’est juste une histoire de communication. Antero va rester mais il ne va plus gérer l’équipe première. il va aider Braga et nous allons aller dans un autre club également. »

Concernant une éventuelle prolongation de léo Messi, annoncé avec insistance à Miami, ou la situation de Kylian Mbappé, qui avait manifesté des envies de départ en début de saison peu après avoir prolongé, le dirigeant qatarien a botté en touche. « Cette année, c’est la Coupe du monde. J’espère que Messi et Mbappé seront les plus forts de la Coupe du monde. Après, on parlera. »

« S’ils pensent que l’on va investir 500 M€… »

Au sujet du Parc des Princes, Nasser Al-Khelaïfi a réitéré ses propos distillés dans le média américain Bloomberg et l’espagnol Marca. « S’ils ne veulent pas accepter notre offre, on part, a-t-il sanctionné. La mairie devrait réfléchir à notre offre. On a déjà investi plus de 80 M€ dans le stade. La mairie a fait quoi dans le même temps ? S’ils pensent que l’on va investir 500 M€, on va simplement aller construire un nouveau stade. » Il a également réagi aux propos d’Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris,dans nos colonnes  : « Lui, il parle trop. En face de nous, il nous dit quelque chose et dans le journal sa version est différente. Ça, je ne peux pas l’accepter. »

Enfin, il a évoqué, brièvement, l’enquête en cours sur l’affaire dont il fait l’objet, révélée notamment par Le Parisien et par Libération et au coeur de laquelle on trouve entre autres l’ancien lobbyiste Tayeb Benadberrahmane, qui accuse le Qatar de l’avoir détenu et forcé à remettre des documents privés dont il disposait sur Al-Khelaïfi. « La justice suivra son cours, je n’ai pas le temps de parler des petits criminels professionnels, a-t-il simplement rétorqué. Ils ont changé d’avocat plus de fois qu’ils n’ont changé leurs histoires et leurs mensonges. »