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DIRECT. Guerre en Ukraine : L’Otan s’inquiète du Manque de Munitions qui Guette Kiev…

L’ESSENTIEL

  • Lors de la réunion du groupe de soutien à l’Ukraine dirigé par les Etats-Unis, les membres de l’Otan vont tenter ce mardi d’accélérer leurs livraisons d’armements et de munitions à Kiev et discuter de la fourniture d’avions de combat.
  • Les munitions pour les armements fournis aux Ukrainiens sont devenues la priorité et le problème des alliés. « Le rythme actuel d’utilisation de munitions par l’Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production », a en effet averti Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Otan.
  • Volodymyr Zelensky a effectué la semaine dernière une tournée européenne. A Londres, Paris et Bruxelles, il a exhorté ses alliés à fournir des missiles de longue portée et des avions de chasse, ce que ni les Européens ni les Américains n’ont à ce stade accepté, de crainte d’une escalade avec Moscou. Les Britanniques ont toutefois ouvert la porte à de possibles livraisons « à long terme ».
  • A quelques jours du premier anniversaire de l’invasion russe, le 24 février, la Maison-Blanche a fait savoir que Joe Biden comptait se rendre en Pologne voisine du 20 au 22 février. Le Kremlin a pour sa part annoncé que Vladimir Poutine prononcerait le 21 février son discours sur l’état de la Nation, trois jours avant l’anniversaire de l’invasion.
09h10 : La guerre en dix images (2/2)8 octobre 2022 : Explosion sur le pont de Crimée

Flammes et fumées s'élèvent du pont reliant la Crimée à la Russie, construit à grands frais par Vladimir Poutine après l'annexion de la péninsule en 2014, jamais reconnue par les Occidentaux. La cause: un attentat au camion piégé. C'est un nouveau revers pour Moscou, qui avait déjà vu le vaisseau-amiral de sa Flotte de la mer Noire coulé en avril.<br /><br />La photo a été prise par un photographe amateur de Kertch, ville de Crimée toute proche du pont. Il a demandé à rester anonyme pour des raisons de sécurité.
Flammes et fumées s’élèvent du pont reliant la Crimée à la Russie, construit à grands frais par Vladimir Poutine après l’annexion de la péninsule en 2014, jamais reconnue par les Occidentaux. La cause: un attentat au camion piégé. C’est un nouveau revers pour Moscou, qui avait déjà vu le vaisseau-amiral de sa Flotte de la mer Noire coulé en avril.

17 octobre 2022 : Frappes de drones sur Kiev

Après plusieurs semaines de répit, les frappes russes sur Kiev reprennent le 10 octobre. Le 17, la capitale se réveille au bruit d'explosions précédées de bourdonnements et du survol d'une petite aile blanche: des drones explosifs. Des gens crient en levant les yeux au ciel, des policiers essaient, genou à terre, de viser les engins avant qu'ils ne s'abattent.<br /><br />Ces frappes ont marqué le début d'une recrudescence d'attaques russes, ciblant surtout les infrastructures énergétiques. «J'ai juste vu le drone passer au-dessus de ma tête, il a explosé à une centaine de mètres de moi», a raconté le photographe Yasuyoshi Chiba.
Après plusieurs semaines de répit, les frappes russes sur Kiev reprennent le 10 octobre. Le 17, la capitale se réveille au bruit d’explosions précédées de bourdonnements et du survol d’une petite aile blanche: des drones explosifs. Des gens crient en levant les yeux au ciel, des policiers essaient, genou à terre, de viser les engins avant qu’ils ne s’abattent.

Ces frappes ont marqué le début d’une recrudescence d’attaques russes, ciblant surtout les infrastructures énergétiques. «J’ai juste vu le drone passer au-dessus de ma tête, il a explosé à une centaine de mètres de moi», a raconté le photographe Yasuyoshi Chiba. – Yasuyoshi CHIBA/AFP

13 novembre 2022 : Les Russes abandonnent Kherson

Cette ville proche de la Crimée, sur les bords du Dniepr, était occupée par les forces russes depuis début mars. Le 9 novembre, le ministre russe de la Défense ordonne leur retrait, permettant le retour de l'armée ukrainienne.<br /><br />Sur cette photo, c'est la joie des habitants qu'a saisie le photographe Bülent Kilic. L'euphorie sera de courte durée : la police ukrainienne a vite mis en place des contrôles stricts destinés à débusquer les «collaborateurs», et Kherson est désormais régulièrement la cible de frappes russes.
Cette ville proche de la Crimée, sur les bords du Dniepr, était occupée par les forces russes depuis début mars. Le 9 novembre, le ministre russe de la Défense ordonne leur retrait, permettant le retour de l’armée ukrainienne.

21 décembre 2022 : Zelensky ovationné au Congrès américain

Depuis le début de la guerre, le président Volodymyr Zelensky plaide sans relâche auprès des Occidentaux pour qu'ils soutiennent militairement l'Ukraine. Pas un Parlement occidental auquel il ne se soit adressé depuis Kiev, par visioconférence. Le 22 décembre, c'est la surprise: il est en personne à Washington, au Congrès.<br /><br />«L'Ukraine ne se rendra jamais», clame-t-il sous les acclamations des élus. Tout récemment, il était en personne à Londres, Paris et Bruxelles, invité d'honneur d'un sommet européen.
Depuis le début de la guerre, le président Volodymyr Zelensky plaide sans relâche auprès des Occidentaux pour qu’ils soutiennent militairement l’Ukraine. Pas un Parlement occidental auquel il ne se soit adressé depuis Kiev, par visioconférence. Le 22 décembre, c’est la surprise: il est en personne à Washington, au Congrès.

«L’Ukraine ne se rendra jamais», clame-t-il sous les acclamations des élus. Tout récemment, il était en personne à Londres, Paris et Bruxelles, invité d’honneur d’un sommet européen. – AFP

1er février 2023 : Guerre des tranchées à Bakhmout

Les images de soldats enterrés dans la boue et la neige, réminiscences de la Première Guerre mondiale, sont parmi les photos inattendues de ce conflit du XXIe siècle.<br /><br />Cette photo de Yasuyoshi Chiba a été prise près de Bakhmout, devenue depuis l'été la bataille la plus meurtrière de cette guerre. Depuis janvier, les forces russes appuyées par des unités du groupe paramilitaire Wagner, semblent proches de s'en emparer.
Les images de soldats enterrés dans la boue et la neige, réminiscences de la Première Guerre mondiale, sont parmi les photos inattendues de ce conflit du XXIe siècle.

Cette photo de Yasuyoshi Chiba a été prise près de Bakhmout, devenue depuis l’été la bataille la plus meurtrière de cette guerre. Depuis janvier, les forces russes appuyées par des unités du groupe paramilitaire Wagner, semblent proches de s’en emparer. 

09h00 : La guerre en dix images (1/2)15 juin 2022 : Sur le front du Donbass

Après le retrait russe de la région de Kiev, les combats se concentrent dans l'Est et le Sud de l'Ukraine, dominés par l'artillerie. Les autorités ukrainiennes demandent des canons plus puissants et de plus longue portée à leurs alliés occidentaux.<br /><br />Elles obtiennent notamment des canons Caesar de fabrication française, ici saisis en action par le photographe Aris Messinis près de Kourakhove, dans la région de Donetsk.
Après le retrait russe de la région de Kiev, les combats se concentrent dans l’Est et le Sud de l’Ukraine, dominés par l’artillerie. Les autorités ukrainiennes demandent des canons plus puissants et de plus longue portée à leurs alliés occidentaux.

Elles obtiennent notamment des canons Caesar de fabrication française, ici saisis en action par le photographe Aris Messinis près de Kourakhove, dans la région de Donetsk. – ARIS MESSINIS /AFP

12 avril 2022 : Marioupol, ville martyre

La bataille de Marioupol, grand port sur la mer d'Azov qui comptait avant-guerre quelque 400.000 habitants, reste, en nombre de pertes civiles, la plus sanglante de la guerre à ce jour.<br />Le 16 mars, le bombardement du théâtre de la ville assiégée, où s'étaient réfugiées des centaines de personnes, fait un carnage. Le 21 avril, Moscou revendique la prise de la ville, mais les combats continuent avec les défenseurs ukrainiens retranchés dans la gigantesque aciérie Azovstal, qui ne se rendront qu'un mois plus tard.<br /><br />Une représentante du gouvernement ukrainien estimait en juin qu'au moins 22.000 civils étaient morts à Marioupol. La ville a été détruite à 90%, selon l'ONU. Cette photo a été prise par Alexander Nemenov, photographe de l'AFP à Moscou, lors d'une visite organisée par l'armée russe le 12 avril.
La bataille de Marioupol, grand port sur la mer d’Azov qui comptait avant-guerre quelque 400.000 habitants, reste, en nombre de pertes civiles, la plus sanglante de la guerre à ce jour.
Le 16 mars, le bombardement du théâtre de la ville assiégée, où s’étaient réfugiées des centaines de personnes, fait un carnage. Le 21 avril, Moscou revendique la prise de la ville, mais les combats continuent avec les défenseurs ukrainiens retranchés dans la gigantesque aciérie Azovstal, qui ne se rendront qu’un mois plus tard.

Une représentante du gouvernement ukrainien estimait en juin qu’au moins 22.000 civils étaient morts à Marioupol. La ville a été détruite à 90%, selon l’ONU. Cette photo a été prise par Alexander Nemenov, photographe de l’AFP à Moscou, lors d’une visite organisée par l’armée russe le 12 avril.

2 avril 2022 : Boutcha, massacre sous occupation russe

Des membres de la famille de Volodymyr Rubaylo, 71 ans, jettent de la terre sur sa tombe au cimetière de Bucha, en Ukraine, le jeudi 21 avril 2022. Volodymyr Rubaylo a été abattu d'une balle dans la tête par des soldats russes alors qu'il quittait sa maison pour acheter des cigarettes.
Des membres de la famille de Volodymyr Rubaylo, 71 ans, jettent de la terre sur sa tombe au cimetière de Bucha, en Ukraine, le jeudi 21 avril 2022. Volodymyr Rubaylo a été abattu d’une balle dans la tête par des soldats russes alors qu’il quittait sa maison pour acheter des cigarettes. 

7 mars 2022 : L’exode

Sur ce cliché pris en gare d'Odessa, un père dit au revoir à sa fille, la main sur la vitre d'un train d'évacuation qui va l'emmener dans une région moins exposée.<br /><br />Les combats se sont éloignés d'Odessa depuis, mais la guerre a provoqué le plus grand déplacement de population depuis 1945: l'ONU chiffre à près de huit millions la population ukrainienne partie dans le reste de l'Europe, et à 6,5 millions le nombre de personnes déplacées en Ukraine même.
Sur ce cliché pris en gare d’Odessa, un père dit au revoir à sa fille, la main sur la vitre d’un train d’évacuation qui va l’emmener dans une région moins exposée.

Les combats se sont éloignés d’Odessa depuis, mais la guerre a provoqué le plus grand déplacement de population depuis 1945: l’ONU chiffre à près de huit millions la population ukrainienne partie dans le reste de l’Europe, et à 6,5 millions le nombre de personnes déplacées en Ukraine même.

24 février 2022 : Olena, le choc

Avec son visage blessé dans le bombardement de son domicile, Olena Kourilo, photographiée à la sortie d'un hôpital de Tchougouïv - à une cinquantaine de kilomètres de la frontière russe - reflète le choc de ces premières heures. Beaucoup pensent alors que Kiev va tomber en quelques jours.<br /><br />«Jamais, sous aucune condition, je ne me soumettrai à Poutine, je préfère mourir», déclarait ce jour-là cette enseignante à l'AFP. Cette image a fait le tour du monde. Dès le 26 février, elle était projetée en soutien aux Ukrainiens, lors d'un match de Premier League britannique.
Avec son visage blessé dans le bombardement de son domicile, Olena Kourilo, photographiée à la sortie d’un hôpital de Tchougouïv – à une cinquantaine de kilomètres de la frontière russe – reflète le choc de ces premières heures. Beaucoup pensent alors que Kiev va tomber en quelques jours.

«Jamais, sous aucune condition, je ne me soumettrai à Poutine, je préfère mourir», déclarait ce jour-là cette enseignante à l’AFP. Cette image a fait le tour du monde. Dès le 26 février, elle était projetée en soutien aux Ukrainiens, lors d’un match de Premier League britannique. 

08h00 : On rembobine !Tous les soirs, la rédaction de 20 Minutes vous résume les avancées du conflit. Alors si vous avez manqué celui d’hier au 355e jour de conflit, le voici ci-dessous.

Et si jamais vous vient l’envie de rattraper minute par minute les événements d’hier, voici notre live de ce lundi :

07h47 : Deux Russes déserteurs autorisés à demander le statut de réfugié en Corée du SudUn tribunal sud-coréen a accordé à deux ressortissants russes, bloqués pendant des mois dans un aéroport, le droit de demander officiellement le statut de réfugié, les autorisant ainsi à entrer dans le pays asiatique. Depuis octobre, ces hommes vivent coincés au sein de l’aéroport international d’Incheon, après s’être enfuis de Russie pour avoir refusé de se battre en Ukraine.

Ils ont atterri en Corée du Sud en espérant obtenir l’asile, mais leur demande a été rejetée dans un premier temps par le ministère : éviter la mobilisation au sein d’une armée ne constitue pas une raison recevable pour obtenir le statut de réfugié en Corée du Sud, où tout homme valide doit effectuer 18 mois de service militaire obligatoire.

07h43 : Vladimir Poutine ne concédera jamais la défaite, selon une experte américaineLiana Fix, experte au Council on Foreign Relations (CFR), un centre de réflexion américain, ne croit ni en une victoire de la Russie, ni en une « victoire totale » de l’Ukraine en 2023.

Une mobilisation « massive » pour étoffer l’armée russe signifie des besoins énormes en entraînements, équipements, nourriture, domaines dans lesquels Moscou a été en échec « jusqu’à présent », souligne l’experte. Ce n’est pas tant la quantité que la qualité qui fera la différence. Elle s’attend à « quelques avancées » de l’armée ukrainienne tout en doutant de sa « victoire totale » car le président russe Vladimir Poutine ne concédera jamais la défaite.

07h37 : Un conflit qui s’étend sur 1.500 km de ligne de frontL’est de l’Ukraine, à feu et à sang, évoque l’imagerie de la Grande Guerre. Soldats exténués au fond de tranchées boueuses, roulement incessant de l’artillerie, cratères démentiels causés par les obus, décors apocalyptiques de villes et villages rasés…

La ligne de front « active » s’étend sur 1.500 km du nord au sud dans l’est de l’Ukraine, selon le chef de l’armée ukrainienne Valery Zaloujny. Parmi les points chauds, Bakhmout, qualifié d’« enfer sur terre » par les combattants ukrainiens, fait l’objet d’une bataille sanglante depuis l’été. Forces russes et mercenaires de Wagner y progressent, mètre par mètre, depuis quelques semaines.

Les troupes de Moscou occupent quelque 18 % de l’Ukraine, mais, selon le général Zaloujny, Kiev a repris 40 % des territoires occupés après l’invasion le 24 février.

07h10 : Près de 65.000 cas de crimes de guerre présumés ont été signalésLa guerre en Ukraine restera associée à des images indélébiles : les cadavres de civils, certains les mains attachées dans le dos, éparpillés dans une rue de Boutcha, près de Kiev, une maternité frappée à Marioupol en mars, etc. Près de 65.000 cas de crimes de guerre présumés ont été signalés, selon le commissaire européen à la Justice Didier Reynders.

Exécutions, viols, tortures, et kidnappings d’enfants – plus de 16.000 transférés en Russie ou en zone sous contrôle russe, selon Kiev – ont été imputés aux troupes russes, accusées en septembre par des enquêteurs de l’ONU d’avoir commis des crimes de guerre «à grande échelle».

L’Ukraine a été accusée à quelques reprises d’avoir commis des crimes de guerre sur des prisonniers russes, mais sans commune mesure avec les faits imputés aux forces de Moscou. La Cour pénale internationale a ouvert dès le 2 mars 2022 une enquête sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Ukraine.

07h08 : Le terrible tribut civil de la guerreA Marioupol, ville portuaire du Sud transformée en squelette noirci, les corps jonchaient les rues au terme de trois mois de bombardements russes. Plus de 20.000 civils ukrainiens ont péri dans cette bataille achevée en mai, estimait Kiev.

Au total, ils seraient 30.000 à 40.000 à avoir perdu la vie dans le conflit, selon des sources occidentales. Fin janvier, l’ONU évaluait à 18.000 le nombre de tués et de blessés, tout en reconnaissant que « les chiffres réels sont considérablement plus élevés ». Parmi les morts, plus de 400 enfants, selon Kiev.

La plupart des victimes sont mortes lors de bombardements russes, selon l’ONU. Comme à Dnipro, où mi-janvier une frappe d’un missile de croisière contre un immeuble d’habitation a fait au moins 45 morts, dont six enfants. Le Kremlin a nié être responsable.

Moins meurtrières pour l’instant mais extrêmement dangereuses sur le long terme, les mines. 30 % du territoire ukrainien est pollué, selon Kiev, qui est aussi accusé par Human Rights Watch HRW d’avoir disséminé des mines antipersonnel dans la région d’Izioum (est). Il faudra des décennies selon des spécialistes pour décontaminer les sols.

07h00 : L’effroyable bilan militaire d’une année de guerre en UkraineEn Ukraine, on compte 180.000 morts ou blessés parmi les soldats russes et 100.000 côté ukrainien : tel est le bilan, selon la Norvège, des pertes militaires. Des chiffres qui donnent le vertige. D’autres sources occidentales évoquent 150.000 pertes dans chaque camp. A comparer, pour la partie russe, aux 15.000 soldats de l’Armée rouge tués en dix années de guerre en Afghanistan (1979-1989).

Les termes de « boucherie », de « chair à canon » sont régulièrement employés côté ukrainien pour définir la stratégie russe : des appelés mal formés envoyés presque le sabre au clair, promis à la mort, face à de solides défenses ukrainiennes.

Des milliers de prisonniers russes ont également rejoint les rangs de la milice Wagner. Ils seraient tenus en joue par leurs compagnons d’armes, interdits de rebrousser chemin, même face à des objectifs imprenables, affirment Kiev et ses partenaires.

Ces multiples assauts russes engendrent toutefois d’importantes pertes côté ukrainien. En témoignent les multitudes de drapeaux jaune et bleu ornant les cimetières du pays.

06h45 : Le président iranien en Chine pour rencontrer Xi JinpingLe président iranien Ebrahim Raïssi entame ce mardi une visite officielle de trois jours en Chine pour renforcer la coopération entre les deux pays.

La Chine a signé en 2021 un vaste accord stratégique sur 25 ans avec l’Iran, bête noire des Etats-Unis dont les lourdes sanctions asphyxient l’économie de la République islamique. Téhéran est par ailleurs accusé par les pays occidentaux de fournir un soutien à la Russie dans son invasion de l’Ukraine avec la fourniture de drones armés, ce que l’Iran dément catégoriquement.

06h35 : L’Otan engagée dans une course à la logistique sur les munitionsDans le cadre de la réunion du groupe de soutien à l’Ukraine dirigé par les Etats-Unis, les membres de l’Otan vont tenter ce matin d’accélérer leurs livraisons d’armements et de munitions à l’Ukraine. Ils doivent également discuter de la fourniture d’avions de combat à Kiev pour lui permettre de résister à la nouvelle offensive préparée par la Russie.

Les Alliés se sont engagés à fournir de l’artillerie, des véhicules blindés et chars, des systèmes de défense antiaériens et « d’autres engagements vont être pris » lors de cette réunion, a assuré lundi Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’organisation transatlantique. « Nous sommes engagés dans une course à la logistique pour des capacités clés, (…) Vladimir Poutine ne se prépare pas à la paix. Il lance de nouvelles offensives. Nous devons donc continuer à fournir à l’Ukraine ce dont elle a besoin pour vaincre », a-t-il insisté, soulignant que le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov serait présent à Bruxelles.

06h25 : Bienvenue sur ce nouveau LiveBonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Hier, la question des livraisons d’armes est une nouvelle fois revenue au centre des discussions des alliés de Kiev. Le secrétaire général de l’Alliance a en effet tiré la sonnette d’alarme, en affirmant que le rythme de production des usines des pays de l’alliance ne suivait pas les besoins de l’armée ukrainienne. Pour Jens Stoltenberg, « oui, nous avons un problème, oui, c’est un défi » alors que l’Ukraine est sous la menace d’une grande offensive russe.