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UE : Le Chef de la diplomatie de l’Union Européenne, Josep Borrell Appelle les Marines Européennes à Patrouiller dans le détroit de Taïwan

Quelques jours avant une tribune allant dans le même sens dans le « JDD », le chef de la diplomatie de l’UE avait déclaré : « Taïwan est crucial pour l’Europe ».

Le soutien du chef de la diplomatie de l’Union Européenne à Taipei est une nouvelle fois très clair. Dans une tribune publiée dimanche dans le JDD, Josep Borrell appelle les Marines des pays membres à patrouiller dans le détroit de Taïwan.

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L’Europe doit être « très présente sur ce dossier qui nous concerne sur le plan économique, commercial et technologique », écrit-il. « C’est pourquoi j’appelle les Marines européennes à patrouiller dans le détroit de Taïwan pour signifier l’attachement de l’Europe à la liberté de navigation dans cette zone absolument cruciale ».

Taïwan fait partie « de notre périmètre stratégique »

« Taïwan est crucial pour l’Europe », avait déjà déclaré mardi Josep Borrell à l’ouverture d’un débat au Parlement européen de Strasbourg consacré à la Chine. « Il s’agit du détroit le plus stratégique du monde, particulièrement en ce qui concerne le commerce : nous devons y être présents via des opérations de liberté de navigation ». « Taïwan fait résolument partie de notre périmètre stratégique pour garantir la paix, pour défendre nos intérêts », avait plaidé le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité.

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Ces propos surviennent surtout deux semaines après des déclarations controversées d’Emmanuel Macron à l’issue d’une visite en Chine refusant « une logique de bloc à bloc » sur la question de Taïwan et exhortant l’Europe à ne pas « être suiviste» des Etats-Unis ou de la Chine. Deux jours après cette visite, une frégate de surveillance française venant du Vietnam et en route vers la Corée du Sud avait emprunté le détroit de Taïwan. Ce passage « dans les eaux internationales, conformément à la liberté de navigation », faisait partie d’une mission prévue de longue date, selon l’état-major de l’armée française.