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Frappes israéliennes sur Gaza : Douze Morts dont trois Chefs du Djihad islamique

Ce mardi, des frappes israéliennes sur la bande de Gaza ont fait douze morts dont trois chefs du Djihad islamique mais aussi des enfants, ont indiqué les autorités locales.

Ce mardi, des frappes israélienes sur la bande de Gaza ont fait douze morts. Parmi eux, trois chefs du Djihad islamique mais aussi des enfants. Le ministère de la Santé de ce territoire sous contrôle du Hamas déplore également une vingtaine de blessés.

« Nous pleurons nos dirigeants et leurs femmes et un certain nombre de leurs fils qui ont été tués dans un lâche crime sioniste », a déclaré le Djihad islamique dans son communiqué.

De son côté, l’armée israélienne a annoncé que ses frappes ont visé notamment trois commandants des Brigades Al-Qods, la branche armée du Djihad islamique, mouvement qu’Israël qualifie de « terroriste ». L’armée israélienne affirme également qu’elle « continuera d’agir pour la sécurité des civils en Israël ».

Douze morts dans des frappes israéliennes sur Gaza - Challenges

Crainte d’une nouvelle spirale de violence

Ces frappes interviennent moins d’une semaine après l’annonce d’une trêve entre l’armée israélienne et les combattants du Djihad islamique sur la bande de Gaza, obtenue à la suite d’une médiation égyptienne. Ces frappes israéliennes sont également consécutives à la mort, dans une prison israélienne, d’un responsable du djihad islamique en grève de la faim depuis près de trois mois.

« L’ennemi paiera le prix de son crime », affirme un communiqué d’Ismaïl Haniyeh, chef (en exil) du Hamas). « Assassiner des dirigeants (de groupes palestiniens) n’apportera pas la sécurité à l’occupant, mais renforcera plutôt la résistance », peut-on également lire dans ce communiqué. Les forces de « l’occupation portent la responsabilité des conséquences de cette escalade », a déclaré quant à lui Hazem Qassem, porte-parole du Hamas, à l’AFP.

Qui sont les trois dirigeants tués ?

Un photographe de l’AFP a vu le corps de Djihad Ghannam à la morgue d’un hôpital palestinien à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. L’armée israélienne présente Djihad Ghannam comme « l’un des dirigeants les plus importants » du Djihad islamique, affirmant qu’il était chargé « de la coordination des transferts d’armes et d’argent entre l’organisation terroriste du Hamas » et son propre mouvement.

Autre dirigeant islamique tué : Khalil Al-Bahtani. Selon l’ Etat juif, il était « responsable des tirs de roquette (à partir de Gaza) sur Israël » au cours des trente derniers jours.

Le troisième dirigeant du Djihad visé par les frappes israéliennes est Tarek Ezzedine. Israël argue qu’ « il avait récemment planifié (et dirigé) de multiples attaques contre des civils israéliens », en Cisjordanie territoire occupé par Israël depuis 1967. Il avait également été condamné à 25 ans de prison en Israël pour son « implication » dans des attentats suicides notamment dans les années 2000.

Depuis le début de l’année, au moins 120 Palestiniens, 19 Israéliens, une Ukrainienne et un Italien ont été tués dans des violences liées au conflit israélo-palestinien, selon un décompte de l’AFP établi à partir de sources officielles israéliennes et palestiniennes.