Un séisme d’une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi. Son épicentre se trouvait au sud-ouest de la ville touristique de Marrakech.
L ‘essentiel
- Un séisme d’une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi.
- Le dernier bilan, encore provisoire, fait état de 2 122 morts et plus de 2000 blessés.
- Quatre Français sont décédés, selon le ministère français des Affaires étrangères
- Les autorités françaisesont annoncé apporter une aide d’urgence notamment financière, pour venir en aide aux Marocains.
- Le Maroc a accepté l’aide de 4 pays, dont l’Espagne et la Grande-Bretagne. La France ne fait pas partie de la liste « à ce stade ».
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Le bilan provisoire fait état de 2 862 morts, selon le ministère de l’Intérieur
Le bilan provisoire du séisme qui a frappé vendredi une région au sud-ouest de la cité touristique de Marrakech au Maroc est monté à 2.862 morts, annonce le ministère de l’Intérieur.
La secousse a également fait 2562 blessés selon la même source.
La « souplesse commerciale » des tour-opérateurs prolongée
Le syndicat des principaux tour-opérateurs français (Seto) prolonge d’une semaine ses recommandations de « souplesse commerciale » après le séisme meurtrier au Maroc. Ainsi jusqu’au 18 septembre inclus, le Seto « recommande d’adopter la plus grande souplesse commerciale pour les clients ne souhaitant pas partir compte tenu de la situation locale ».
« S’il est possible de proposer des reports ou des avoirs, les clients sont en droit de les refuser », rappelle le Seto.
Samedi,Air France avait indiqué continuer à exploiter sans modification « l’ensemble de ses vols de et vers les aéroports marocains (Marrakech-Menara, Casablanca Mohammed-V et Rabat-Salé) ». Lundi, c’est un Airbus A320 qui a effectué la liaison entre Marrakech et Paris-Charles-de-Gaulle, et non un A319 de plus faible capacité initialement prévu. «Les clients en possession d’une réservation pour un voyage de ou vers le Maroc dans les prochains jours de modifier ou reporter leur voyage sans frais », déclare la compagnie française. Cette possibilité de modification ou de report du vol est également prise par la compagnie nationale Royal Air Maroc jusqu’au 17 septembre pour un vol devant avoir lieu jusqu’au 23 septembre.
Le Maroc accepte l’aide algérienne, « en coordination avec le ministère des Affaires étrangères »
« Nous accueillons favorablement l’aide algérienne, mais en coordination avec le ministère des Affaires étrangères », déclare ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi dont les propos ont été rapportés par des médias marocains et internationaux comme Al Arabiya et Al Horra.
L’Algérie a proposé de mettre à disposition une équipe cynophile spécialisée dans la recherche et l’identification des personnes sous les décombres, une équipe de sauvetage et de recherches et une équipe médicale, selon la même source.
Les raisons du malaise entre Paris et Rabat
Si Rabat persiste à refuser l’aide de la France, proposée dès samedi par le chef de l’Etat, ce serait essentiellement pour des raisons de logistique et de coordination, a insisté la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna. L’explication a certes sa (petite) part de vérité… mais elle vise surtout à déminer une situation gênante. Avec ce refus de saisir – pour l’instant – la main tendue,le roi Mohammed VI adresse un signal claire de fâcherie persistante envers Paris.
L’effroi, les recherches, la douleur… Nos reporters racontent
Pour Code source, Timothée Boutry, Laura Wojcik et Christel Brigaudeau, journalistes au Parisien et envoyés spéciaux au Maroc dès le lendemain du séisme, racontent les scènes de désolation et leurs rencontres avec les habitants encore sous le choc.
Arrivée des secours espagnols, britanniques et qataris dans le village d’Imi N’Tala
Le média marocain Le360 a constaté l’arrivée d’équipes de secours espagnols, britanniques et qataris au douar d’Imi N’tala, à une dizaine de kilomètres d’Amizmiz, dans la province d’Al Haouz. Les secours ont immédiatement commencé à chercher des survivants et des corps coincés sous les décombres.
Didier Deschamps adresse une pensée aux victimes pendant la conférence de presse avant Allemagne-France
Juste avant de répondre aux questions de la presse, le sélectionneur des Bleus, qui affronteront l’Allemagne demain soir, a tenu à avoir pensée pour les victimes du séisme. « À titre personnel, a-t-il expliqué, je voulais présenter mes sincères condoléances aux familles qui ont perdu des êtres chers au Maroc. »
La mairie de Trappes fait un don de 5 000 euros au Secours populaire
Le maire franco-marocain de Trappes (Yvelines), Ali Rabeh, a annoncé sur X (ex-Twitter) que la Ville allait verser un don de 5 000 euros au Secours populaire pour l’aide aux victimes du séisme, « comme elle l’avait fait pour l’Ukraine, le Liban ou la Turquie ».
Samedi, Ali Rabeh s’était dit « dévasté » par la catastrophe qui a frappé une partie du royaume et avait exprimé « une pensée particulière » aux « nombreuses familles trappistes liées à ce pays ».
Le PCF exprime son soutien au Maroc
Le Parti communiste français (PCF) « exprime sa solidarité avec le peuple marocain (…) et présente aux familles des victimes, à leurs proches ses plus sincères condoléances », écrit le parti dans un communiqué. Il demande par ailleurs à l’État « de mobiliser tous les leviers possibles pour venir en aide au peuple marocain, dans le respect des décisions souveraines des autorités marocaines ».
Le joueur du PSG Achraf Hakimi exprime « sa douleur »
Plus de 48h après le séisme, le joueur international marocain a pris la parole sur les réseaux sociaux. « Il est difficile d’exprimer la douleur que je ressens ces jours-ci », écrit-il sur X (ex-Twitter). « Je tiens à exprimer ma gratitude à toutes les personnes qui contribuent à sauver des vies (…). Vous êtes les héros de cette tragédie. Je vous remercie du fond du cœur », poursuit le latéral droit du PSG. Le footballeur souhaite enfin tous ses « vœux de prompt rétablissement aux blessés » et « toute la force à ceux qui souffrent de la perte de leur famille de leur amis », et d’ajouter : « Nous ne les oublierons jamais. »
Présent dans son pays d’origine en raison du rassemblement de la sélection marocaine qui devait affronter le Libéria dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (le match a été annulé), Achraf Hakimi avait donné son sang au profit des bléssés moins de 24h après le séisme.
Plus de 2 600 morts selon un nouveau bilan
Le ministère de l’Intérieur marocain annonce 2 681 morts et 2 501 blessés dans le séisme survenu vendredi dans les provinces et préfectures d’Al Haouz, Marrakech, Ouarzazate, Azilal, Chichaoua et Taroudant, selon un dernier bilan qui devrait encore évoluer à la hausse.
Première réunion de la commission interministérielle
Selon le média marocain Le360, la première réunion de la commission interministérielle chargée du déploiement du programme d’urgence d’aide aux zones sinistrées s’est tenue aujourd’hui, présidée par le chef du gouvernement. Il a été décidé de recenser les victimes du séismes et de leur accorder des indemnités.
« Suite aux hautes instructions du roi Mohammed VI, il sera procédé à la reconstruction des maisons et des villages endommagés par le tremblement de terre du 8 septembre. Mais l’heure est à l’acheminement et la distribution des vivres et différents équipements dont pourraient avoir besoin les sinistrés comme les couvertures, les tentes dans les différentes zones sinistrées », a affirmé le chef du gouvernement.
L’équipe de judo d’Algérie fait des dons de sang au profit des blessés du séisme
Comme des milliers d’anonymes et certaines célébrités, les joueurs et joueuses de judo de l’équipe d’Algérie ont fait des dons de sang à destination des hôpitaux au Maroc, « qui sont en besoin urgent pour soigner les milliers de blessés du séisme ».
Pourquoi le roi Mohammed VI reste-t-il si silencieux ?
Malgré l’ampleur de la catastrophe, le souverain, la plus haute autorité du pays, est resté étrangement discret : aucune déclaration publique, aucune conférence de presse et surtout, pas de visite sur les lieux de la catastrophe. Ce silence révèle aux yeux du monde la gouvernance particulière et surtout paradoxale d’un souverain à la fois discret et incontournable.
À Mantes-la-Jolie, une réunion organisée avec le consul du Maroc et les élus locaux pour activer la mobilisation
Après une première réunion samedi pour « constituer un espace de travail », le collectif des marocains du Mantois organise un nouveau rassemblement, demain soir,pour affiner sa mobilisation. Cette réunion vise à mettre en place la solidarité de manière effective et à répondre aux questions de la population sur les modalités de participation. Plusieurs élus et le consul du Maroc à Mantes y sont attendus.
Comment l’aide humanitaire internationale s’organise-t-elle sur place ?
Alors que les offres affluent du monde entier, Rabat, qui n’a pas officiellement formulé de demande d’aide internationale, a accepté dimanche l’aide offerte par quatre pays « d’envoyer des équipes de recherche et sauvetage » : l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis. Concrètement, comme ces pays s’organisent-ils sur place ?.
Jamel Debbouze fait un don de sang à Marrakech
Après le joueur international marocain du PSG Achraf Hakimi, samedi, l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze a lui fait un don de sang ce lundi au profit des blessés du séisme. Dès son arrivée à Marrakech, où il a créé un festival international d’humour en 2011, il s’est rendu dans un centre de transfusion sanguine. « Je suis très ému d’être ici. On a eu l’occasion de voir toute cette solidarité. Elle est incroyable, il faut la filmer. Il faut la transmettre. Il faut voir combien les Marocains sont solidaires les uns avec les autres », a-t-il déclaré à l’AFP.
Des détails sur le dernier bilan
Comme nous le rapportions tout à l’heure, selon le dernier bilan de ce lundi midi, le tremblement de terre a fait 2 497 morts. Dans le détail, il y en a eu 1 452 dans la seule province d’Al-Haouz, 764 dans celle de Taroudant, 202 dans celle de Chichaoua et 18 à Marrakech, selon le ministère.
Les États-Unis proposent à nouveau leur aide
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, assure s’être entretenu avec son homologue marocain. « Les États-Unis se tiennent prêts à soutenir les autorités marocaines pour aider les victimes de cette tragédie », explique-t-il.
Un bilan qui risque de s’alourdir
« Dans l’Atlas, les villages sont détruits à 100% pour certains (…), sur un rayon de 20 km, tout est par terre », décrit au micro de RTL Patrick Villardry, secouriste et président de l’association Ulis, présent au Maroc.
« Dans les zones rurales, à mon avis il n’y a plus d’espoir », estime de son côté, sur BFMTV, Christophe Bezzazi, sapeur-pompier volontaire de « l’ONG Pompiers urgence internationale ».
Des répliques moins fortes
Interrogé par Aujourd’hui Le Maroc, le géophysicien et sismologue Mohammed Kalai Tlemçani explique que l’intensité des répliques du séisme meurtrier ne devrait pas dépasser le tremblement initial. En revanche, les répliques peuvent entraîner la chute de bâtiments « déjà fragilisés » par les premières secousses.
Les images de nos journalistes à Tamaloukt
« J’ai perdu ma femme et mes deux enfants » : nos journalistes se sont rendus à Tamaloukt, un village endeuillé sur les contreforts de l’Atlas.
« Il y a toujours de l’espoir »
« C’est difficile à dire si les chances de trouver des survivants s’amoindrissent car, par exemple, en Turquie (frappée d’un très violent séisme en février) nous avons réussi à trouver une femme vivante après six jours et demi. Il y a toujours de l’espoir », assure Annika Coll, cheffe de l’équipe des pompiers espagnols venus prêter main-forte aux Marocains. « Il est aussi important de retrouver les corps sans vie car les familles doivent savoir et faire le deuil ».
Les équipes britanniques sur place
« Notre équipe travaillera en étroite collaboration avec les équipes de coordination marocaines et apportera son plein soutien pour sauver autant de personnes que possible », assure Russ Gauden, chef de l’équipe de secours britannique dans une déclaration à la presse à son arrivée au Maroc. Le Royaume-Uni fait partie des quatre pays à avoir reçu le feu vert de Rabat pour envoyer ses équipes de secours après le séisme, avec l’Espagne, les Émirats arabes unis et le Qatar.
Talat N’Yaqoub, commune la plus proche de l’épicentre du séisme
À Talat N’Yaaqoub, la ville la plus proche de l’épicentre du séisme, plus aucune maison n’est debout. Les secours ont organisé leurs camps de base et l’aide arrive par camions par la route partiellement détruite et par hélicoptère, selon nos reporters sur place.
Le bilan s’alourdit
Le dernier bilan provisoire du séisme est monté à 2 497 morts, selon le ministre de l’Intérieur marocain. Un précédent bilan faisait état de 2 122 morts et plus de 2 000 blessés.
Un séisme qui a frappé des régions montagneuses
Selon les dernières données officielles, plus de la moitié des morts ont été recensés dans les provinces d’Al Haouz (1 293) et de Taroudant (452), deux régions rurales montagneuses au cœur du Haut Atlas.
Des équipes de sauvetage espagnoles sur place
Des équipes de sauvetage espagnoles ont été envoyées sur place. Ces unités seront chargées de mener un « travail de localisation des victimes du tremblement de terre », mais elles devront également « accueillir et coordonner le reste des équipes internationales dans la zone d’urgence », prévient le ministre de la Défense espagnol.
Des secours français sur place
Nous l’évoquions plus tôt, des secours français sont déjà en route pour le Maroc (voire déjà arrivés pour certains) dans le cadre d’initiatives mises en place à l’échelle locale. « On a fait le choix d’envoyer dès maintenant une équipe pour être le plus efficace possible. Une fois sur place, on se mettra à la disposition des autorités locales », a déclaré à l’AFP Mathieu Beaugiraud, le vice-président de l’association stéphanoise PHF, spécialiste de protection civile. Des pompiers bénévoles lyonnais, arrivés dans la nuit de dimanche à lundi, ont, eux, été dirigés à une cinquantaine de km de Marrakech.
Abris et eau, les premiers besoins
« Le Croissant-Rouge marocain nous demande de l’aide sur de l’abri, sur des tentes (…), de l’eau », énumère Florent Vallée, directeur de l’urgence et des opérations de la Croix-Rouge française, sur le plateau de BFMTV. « La complexité, c’est de pouvoir emmener l’ensemble sur place, dans la zone montagneuse, alors que les routes ont été détruites », poursuit-il.
Des habitants de Seine-et-Marne parmi les victimes
Parmi les quatre Français tués dans le séisme, un couple est originaire de Seine-et-Marne, selon un communiqué diffusé par la mosquée de Meaux, où tous deux étaient bénévole.
L’aide espagnole « répond à des besoins spécifiques »
L’aide espagnole au Maroc « répond à des besoins spécifiques sur le terrain, formulés au préalable » par Rabat, détaille Juan Saldaña Garcia, lieutenant-colonel à l’Unité militaire d’urgence, dont une équipe est arrivée dimanche. Elle sera déployée « en parfaite coordination avec les autorités marocaines », explique-t-il au média marocain Le Matin.
Quelques photos de nos journalistes
Talat N’Yaaqoub, la ville la plus proche de l’épicentre.
À Tamaloukt, dans la province de Taroudant, les dégâts sont considérables.
Des initiatives à échelle locale
Si le Maroc n’a accepté l’aide nationale que de quatre pays (la France n’est pas dans la liste), des petits groupes de sauveteurs venus de l’Hexagone sont tout de même arrivés sur place, notamment des pompiers lyonnais, des spécialistes de la protection civile de Saint-Etienne, ou encore des équipes cynophiles de Nice.
Des villages encore inaccessibles
Dans les régions montagneuses, plusieurs communes sont inaccessibles par la route. Des équipes de secours sont donc hélitreuillées, tant pour s’occuper des blessés que pour apporter des vivres aux habitants. Nos journalistes ont suivi les opérations à Talat N’Yaaqoub.
Un contexte de tension qui ne peut pas être négligé
Il faut que « la planification des aides puisse garantir l’efficacité », pointe Dominique de Villepin, sur Franceinfo. « C’est un argument très sérieux », au vu de la topographie des lieux, notamment en zone montagneuse. L’ancien Premier ministre reconnaît cependant qu’il y a « un contexte de très fortes tensions » entre Paris et Rabat « qui durent depuis longtemps ».
Le Maroc dispose d’une « grande protection civile »
« Le Maroc, c’est un grand pays (…), qui a une grande protection civile (…) et est capable de répondre à ce genre de difficultés tout seul », pointe le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur France 2. « Je ne crois pas » que l’état des relations politiques et diplomatiques entre la France et le Maroc ait un lien avec le fait que Rabat n’ait pas encore accepté l’aide de Paris, assure-t-il.
Des Français encore recherchés
« Il y avait de très nombreux Français dans le pays, sans doute 20 000 dans la seule zone de Marrakech », auxquels s’ajoutent ceux de passage, pour les vacances, décrit Catherine Colonna. « Il y a encore quelques personnes dont on cherche à savoir où elles sont », poursuit la ministre sur BFMTV. Le bilan français, de quatre morts et une quinzaine de blessés, est donc « provisoire », insiste-t-elle.
Le Maroc, « libre de ses choix »
Une soixantaine de pays ont offert leur aide à Rabat, affirme Catherine Colonna. « Nous nous tenons à disposition du Maroc, qui est libre de ses choix. (…). Toutes les bonnes volontés sont accueillies mais il est important de faire les choses dans l’ordre », rappelle-t-elle. « Le Maroc n’a refusé personne, il appelle simplement l’aide en fonction de ses besoins », insiste la ministre, qui précise par ailleurs que Mohammed VI était semble-t-il en France au moment du séisme.
Cinq millions d’euros d’aide de la France
« Le Maroc, qui est un pays souverain (…) a pris la décision de prioriser » les demandes d’aide correspondant à ses besoins, rappelle Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères, sur BFMTV. « Les ONG commencent à arriver », assure-t-elle. S’ajoute à ça une aide financière via un fonds auquel peuvent participer les collectivités territoriales françaises. « Cinq millions d’euros seront déployés » pour aider « les ONG présentes sur place, marocaines, internationales et françaises ».
Vérifier certaines infrastructures
Interrogé par Le Matin, Mohamed Jalil, expert en catastrophes naturelles, changements climatiques et développement durable, estime qu’il est nécessaire de vérifier les barrages, ponts et ouvrages d’art pour évaluer les potentiels dégâts au vu de la puissance du séisme.
L’entraide malgré les pertes
Nos journalistes se sont rendus à Tamaloukt, dans la province de Taroudant, où les habitants s’entraident alors que certains ont perdu plusieurs membres de leurs familles dans le séisme.
Pas d’école dans les zones les plus touchées
Selon le média Aujourd’hui Le Maroc, les écoles ne rouvriront pas ce lundi dans les communes rurales et les villes les plus touchées par le séisme, dans les provinces d’Al-Haouz, Chichaoua et Taroudant. Il n’est pas exclu, cepnendant, qu’elles s’organisent pour offrir un enseignement à distance aux élèves.
L’appel aux dons
Un appel aux dons semble être « le plus utile », juge l’humoriste Élie Semoun sur Franceinfo ce lundi matin. « C’est bien de dire qu’on en souffre, mais c’est mieux de renvoyer les gens » qui veulent aider vers des associations et ONG.
Des dégâts importants sur le patrimoine
Au-delà des pertes humaines dramatiques et des nombreux logements et infrastructures détruits, le patrimoine historique a subi des dégâts considérables, notamment à Marrakech. « Ils sont beaucoup plus importants qu’on ne l’attendait. Nous avons constaté des fissures importantes sur le minaret de la Koutoubia, la structure la plus emblématique, mais aussi la destruction quasi-complète du minaret de la mosquée Kharbouch » sur la place Jemaa el-Fna, note Eric Falt, directeur régional du Bureau de l’Unesco pour le Maghreb, auprès de l’AFP.
L’aide se déploie
La solidarité et les propositions d’aide se sont rapidement mises en place, quelques heures après le séisme. Il faut désormais distribuer denrées et matériel médical. L’association Draw Smile a, par exemple, d’envoyer une « caravane médicale » dans les zones les plus sinistrées. Des tentes sont dressées un peu partout pour offrir un abri aux habitants qui ne peuvent pas rentrer chez eux, comme à Talat N’Yaaqoub, tout près de l’épicentre.
La course contre la montre continue
Les sauveteurs sont engagés dans une véritable course contre la montre pour tenter de retrouver les survivants, plus de deux jours après le séisme. Les 72 premières heures sont cruciales, même si cette durée peut varier selon les conditions climatiques et la fréquence des répliques.
Ce que l’on sait des Français décédés après le tremblement de terre
Selon le dernier bilan provisoire, publié dimanche après-midi par le ministère des Affaires étrangères, quatre ressortissants français sont morts lors du séisme. Quinze autres sont annoncés blessés.
Plus de 2100 morts pour un bilan qui va encore s’alourdir
Le chiffre rendu public ce dimanche soir par le ministère de l’Intérieur marocain était, hélas, attendu. Le bilan du séisme qui a frappé le Maroc vendredi soir s’établit maintenant à 2 122 morts et 2 421 blessés. Parmi ces blessés 1 400 sont dans un état grave. Cequi laisse craindre le pire pour les heures et les jours à venir.
Le Maroc accepte l’aide de quatre pays, mais pas celle de la France
Le Maroc a annoncé dimanche avoir accepté l’aide de quatre pays seulement : l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Emirats arabes unis. Le ministère de l’Intérieur marocain a indiqué dans un communiqué que Rabat avait répondu favorablement, « à ce stade », aux offres de quatre pays pour « envoyer des équipes de recherche et de sauvetage » : l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Emirats arabes unis. Plusieurs autres Etats, notamment la France, se sont dits prêts à apporter leur aide mais n’ont pas été sollicités.
Bonjour et bienvenue sur le site du Parisien
Vous pourrez retrouver dans ce direct les dernières informations relatives au tremblement de terre qui a frappé le Maroc vendredi 8 septembre, peu après 23 heures.
