A L uneACTUALITESFAITS DIVERSinternationalPEOPLEPOLITIQUE

Le Chef de l’État Russe, Vladimir Poutine ironise sur les Punaises de Lit Dans les Grandes Villes Européennes

Alors que la Russie continue de subir les effets des sanctions occidentales à la suite de l’invasion de l’Ukraine, son président s’est autorisé une petite blague sur les punaises de lit qui prolifèrent dans les villes.

La Russie se voit refuser l’importation de produits européens ? Une chance de moins d’attraper des punaises de lit, s’est réjoui Vladimir Poutine lors d’une réunion sur la situation économique du pays. Alors qu’il demandait au gouvernement et à la Banque centrale de Russie (BCR) de prendre des mesures contre l’inflation, le président russe n’a pas manqué une occasion de se moquer des alliés de l’Ukraine.

Le chef de l’État russe a averti que la pression exercée par les sanctions occidentales allait s’accroître, et que le gouvernement devait s’y préparer : «Les fantasmes de nos partenaires confinent désormais à l’absurde, avec l’interdiction (qui nous est faite) d’importer en Russie des tournevis, des aiguilles, etc.», a dit Vladimir Poutine.

«Mais moins on aura de camelote, mieux ce sera. Cela diminue les chances que des punaises de lit  nous soient exportées des mégapoles européennes», a-t-il ajouté, faisant allusion aux craintes suscitées dans plusieurs pays européens par la propagation de ces insectes.

«Action coordonnée effective»

«J’attire encore une fois l’attention du gouvernement et de la Banque de Russie sur l’importance d’une action coordonnée effective pour réduire l’inflation», a ensuite déclaré le chef de l’État russe au cours d’une réunion télévisée. «Cela impacte directement le bien-être des familles russes et nos concitoyens», a-t-il insisté.

La Banque centrale de Russie a relevé vendredi son taux directeur de 13% à 15%, sa quatrième hausse consécutive en un peu plus de trois mois pour tenter de contrer l’inflation et l’affaiblissement du rouble «Le budget (2024) est un facteur important dans notre décision», a alors reconnu la cheffe de la BCR, Elvira Nabioullina, l’envolée des dépenses prévues pouvant faire accélérer la hausse des prix.

La veille, les députés russes avaient voté une très forte hausse des dépenses militaires fédérales en 2024 (+68% sur un an). Le conflit en Ukraine pèse lourdement sur les finances et l’économie russes. Sous l’effet des sanctions, l’affaiblissement du rouble ces derniers mois s’est ainsi accompagné d’un retour de l’inflation, faisant craindre à de nombreux Russes pour leur pouvoir d’achat.