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DIRECT . Guerre en Ukraine : Les Ministres des Affaires étrangères du G7, Réunis à Tokyo, ont assuré Que le Groupe Allait Rester « uni » dans son « soutien ferme » à l’Ukraine face à l’invasion Russe…

Les ministres des Affaires étrangères du G7, réunis à  Tokyo, ont assuré ce mercredi que le groupe allait rester « uni » dans son « soutien ferme » à l’Ukraine face à l’invasion russe, « même dans la situation internationale actuelle », une référence au conflit Israël Hamas.

Ce qu’il faut savoir mercredi 8 novembre à l’aube

  • Les ministres des affaires étrangères du G7, réunis à Tokyo, ont assuré mercredi 8 novembre que le groupe allait rester « uni » dans son « soutien ferme » à l’Ukraine face à l’invasion russe. Ils ont aussi assuré qu’ils allaient continuer d’imposer ensemble des « sanctions sévères » à Moscou. « L’Ukraine est et restera au sommet de l’agenda du G7 », a promis mardi la ministre des affaires étrangères allemande, Annalena Baerbock.
  • Les pays de l’OTAN ont annoncé leur intention de suspendre leur participation au traité sur les forces armées conventionnelles en Europe (FCE) limitant les arsenaux conventionnels sur le continent aussi longtemps que nécessaire. Cela fait suite à la décision de la Russie de se retirer du pacte, annoncée en mai par le président russe, Vladimir Poutine, et entrée en vigueur officiellement mardi.
  • « L’Ukraine fera partie de l’Union européenne », a soutenu mardi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans son allocution quotidienne. Il a affirmé que son pays « prépare déjà les prochaines étapes » en ce sens, notamment en « renforçant » ses institutions.
  • La Russie a fait état mardi de six morts dans une frappe imputée à l’Ukraine à Donetsk. Selon Denis Pouchiline, chef de la « république populaire de Donetsk », des bâtiments civils ont été endommagés dans cette frappe, notamment un centre social, un établissement médical et des immeubles d’habitation. Il a ajouté que le tir avait été réalisé par le système de lance-roquettes multiples M142 Himars.
  • Des installations électriques et gazières ont été minées par les forces russes dans la partie occupée de l’oblast de Kherson, ont annoncé mardi les services de renseignement ukrainiens.

08h48 : L’éternelle bataille d’AvdiïvkaLancée mi-octobre, c’est la dernière offensive en date des Russes, qui veulent conquérir cette cité industrielle depuis 2014, une époque où Moscou pilotait une rébellion prorusse dans l’Est ukrainien.

La ville se trouve à 13 km au nord de Donetsk, capitale, sous contrôle de Moscou, de la région éponyme. Depuis neuf ans, les forces ukrainiennes y sont retranchées derrière des solides fortifications.

Depuis le 10 octobre et au prix de lourdes pertes, les Russes tentent une nouvelle fois d’encercler Avdiïvka. Malgré un déluge de feu et quelques reculs, les autorités ukrainiennes affirment tenir bon. Avdiïvka compte encore quelque 1.600 habitants, contre 30.000 avant l’invasion russe.

08h37 : Bakhmout, ville martyre toujours disputéeAprès 15 mois de bataille, Bakhmout n’est plus qu’un champ de ruines et le bilan humain se compte probablement en dizaines de milliers de morts, notamment un grand nombre de repris de justice recrutés par le groupe paramilitaire Wagner en échange d’une amnistie.

En mai, après 10 mois de carnage, la Russie revendique la prise de la ville. Mais la bataille continue, car l’Ukraine a déclenché au même moment son offensive sur les flancs, grignotant depuis les kilomètres carrés et reprenant plusieurs villages limitrophes de Bakhmout.

08h19 : En Ukraine, un front largement figé depuis un anLes forces ukrainiennes célébraient il y a un an la libération de la ville méridionale de Kherson. Mais depuis, les quelque mille kilomètres du front n’ont guère bougé, malgré une grande contre-offensive ukrainienne et de multiples attaques russes. Fin août, après près de trois mois de combats meurtriers, l’Ukraine croyait tenir dans le sud sa percée des lignes de défense russes, un réseau complexe de champs de mines, tranchées, tunnels et pièges antichars qui s’étend sur des centaines de kilomètres.

En prenant le village de Robotyné dans la région de Zaporijjia, Kiev pensait pouvoir pousser vers les villes de Tokmak et Mélitopol pour ensuite atteindre la côte de la mer d’Azov, coupant l’armée russe en deux. Mais plus de deux mois plus tard rien n’a bougé. Les forces ukrainiennes sont bloquées dans le secteur de Robotyné, sous le feu ennemi, et l’armée russe y lance même désormais, selon Kiev, ses propres attaques.

08h05 : Le train 712 et le quai des larmesUn bouquet de roses à la main, le soldat Iouri grimpe dans le train pour étreindre sa femme. Elle vient de Kiev lui rendre visite dans l’est de l’Ukraine, près du front où il combat. Il a 56 ans, son épouse Vira, 49. Sur le quai 4 de la gare de Kramatorsk, le terminus, ils marchent comme deux tourtereaux. Vira a pris à 6h42 le train intercité numéro 712, trait d’union quotidien entre la capitale ukrainienne et cette ville du Donbass, située à 25 km d’un des fronts les plus actifs de la guerre.

Sept heures de voyage plus tard, le couple se retrouve avec émotion. La dernière fois, c’était cet été. « Les larmes me viennent (…) Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Vira. C’est donc un cadeau, tout est parfait », dit tout guilleret le grand gaillard, portant casquette et treillis camouflés, mobilisé dans la Défense territoriale. Comme de nombreux couples séparés par la guerre qui se réunissent là un court moment, ils ont loué un appartement à Kramatorsk.

Ville industrielle et important nœud ferroviaire, Kramatorsk _ 150.000 habitants avant la guerre, est régulièrement la cible de bombardements russes. Le 8 avril 2022, un missile s’était abattu sur la gare bondée de civils qui attendaient d’être évacués, faisant 61 morts et plus de 160 blessés. Le quai 4, où stationne le train 712, est protégé de chaque côté par des wagons de marchandises chargés de terre.

07h48 : Rester sous les bombes ou partir, le dilemme de parents à KhersonDans le large couloir d’une école de la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, le parquet craque sous le trépignement d’enfants qui s’apprêtent à embarquer dans un bus estampillé « Evacuation ». Au milieu des valises, les lèvres carmin de Nadia Kondratkova ne cessent de trembler et ses yeux bleus sont embués de larmes. C’est la première fois qu’elle se sépare de ses deux filles de six et sept ans.

« Il faut qu’elles se reposent loin des explosions et des sirènes. Elles sont épuisées, elles ne dorment plus et hurlent la nuit », explique la mère qui a pris la décision d’envoyer ses enfants hors de Kherson. La ville est soumise à des bombardements quotidiens depuis sa libération par les forces ukrainiennes le 11 novembre 2022, après huit mois d’occupation russe.

La localité est accolée au fleuve Dniepr, devenue la ligne de front sud, et les frappes se sont intensifiées alors que l’armée de Kiev tente, depuis plusieurs semaines, des percées sur la rive orientale tenue par les forces russes. Face au danger grandissant, l’administration a mis en place un programme d’évacuation temporaire vers un camp de vacances à Iaremtché, dans une paisible région montagneuse de l’ouest de l’Ukraine.

07h36 : La Russie émet un mandat de recherche visant un juge de la CPILa Russie a ajouté mercredi un juge de la Cour pénale internationale (CPI), le Costaricien Sergio Gerarde Ugaldo Godinez, sur sa liste de personnes recherchées, sans pour autant en préciser le motif. « Recherché dans le cadre d’une enquête pénale », a indiqué le ministère de l’Intérieur dans sa base de données des personnes recherchées.

La CPI a émis au printemps un mandat d’arrêt visant le président russe Vladimir Poutine pour son rôle dans la déportation d’enfants en Ukraine. Bien que la Russie ne soit pas membre de la CPI, Vladimir Poutine est en conséquence gêné dans ses déplacements internationaux par cette menace d’arrestation. Ainsi, il n’est pas allé au sommet des Brics en Afrique du Sud en août dernier, ni au sommet du G20 en Inde en septembre.

07h24 : Le G7 promet de rester « uni » dans son soutien « ferme » à l’UkraineLes ministres des Affaires étrangères du G7, réunis à Tokyo, ont assuré mercredi que le groupe allait rester « uni » dans son « soutien ferme » à l’Ukraine face à l’invasion russe, « même dans la situation internationale actuelle », une référence au conflit Israël-Hamas.

Ils ont aussi affirmé leur volonté de continuer d’imposer ensemble des « sanctions sévères » à Moscou, d’accélérer les efforts de reconstruction de l’Ukraine sur « les moyen et long termes » et d’« œuvrer à un processus de paix » avec d’autres partenaires internationaux, selon un communiqué du ministère japonais des Affaires étrangères.

L’Ukraine redoute de plus en plus une lassitude de ses soutiens, alors que sa contre-offensive lancée en juin n’a donné que des résultats très limités jusqu’à présent et que la probabilité d’une longue guerre d’attrition augmente.

07h12 : Bruxelles rend son avis sur les négociations d’adhésion de l’Ukraine à l’UELa Commission européenne rend mercredi son avis sur l’ouverture ou non de négociations en vue d’une adhésion de l’Ukraine à l’UE, que Kiev, en guerre depuis près de deux ans contre la Russie, espère obtenir au plus vite. En juin 2022, l’UE a accordé à l’Ukraine le statut de candidat, dans un geste hautement symbolique quelques mois après le début de la guerre, ainsi qu’à la Moldavie voisine.

Pour passer à l’étape suivante, donc à l’ouverture de négociations d’adhésion, la Commission a défini sept critères de référence pour Kiev. Il s’agit de conditions à remplir notamment en matière de lutte contre la corruption généralisée et de réformes judiciaires. L’Ukraine semble bien partie pour obtenir ce feu vert, jugé crucial à Kiev au moment où sa contre-offensive marque le pas et où la guerre entre Israël et le Hamas détourne l’attention de ses alliés.

07h00 : Bienvenue sur ce liveBonjour à toutes et à tous. La rédaction de 20 Minutes reste mobilisée chaque jour pour vous informer sur la guerre en Ukraine. Ce mercredi, les Ukrainiens ont le regard rivé sur la Commission européenne. Cette dernière doit rendre sa décision quant à l’ouverture, ou non, de négociations en vue d’une adhésion de Kiev à l’Union européenne.