La guerre entre l’État hébreu et le mouvement palestinien menace de s’étendre à la région, notamment depuis l’élimination du numéro 2 du Hamas, mardi. Dans ce contexte, le chef de la diplomatie américaine débute une nouvelle tournée au Proche-Orient, où il plaidera pour « accroître » l’aide humanitaire à Gaza.
L ‘essentiel
- La guerre entre Israël et le Hamas entre ce vendredi dans son 91e jour.
- Le ministre Israélien de la Défense Yoav Gallant a présenté jeudi soir son premier plan de « l’après-guerre » dans la bande de Gaza selon lequel il n’y aurait « ni Hamas » ni « administration civile israélienne » en place dans le territoire palestinien au terme des combats.
- Ces propos interviennent après que le numero 2 du Hamas, Saleh al-Arouri , a été tué mardi dans une frappe attribuée à Israël près de Beyrouth. Plus d’un millier de personnes ont assisté à ses funérailles.
- De son côté, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s’est embarqué jeudi soir pour sa quatrième tournée au Moyen-Orient depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas palestinien, où il entend plaider pour une aide accrue pour Gaza et des moyens d’éviter l’embrasement dans un contexte régional à cran.
C’est la fin de ce direct
Merci de l’avoir suivi, bonne soirée à tous et rendez-vous demain matin pour ne rien manquer du conflit entre Israël et le Hamas.
Des nuages de fumée à Khan Younès
L’armée israélienne poursuit ses opérations, annonçant « l’élimination » de « terroristes » dans le centre, et la destruction de sites de lancement de roquettes vers Israël dans le sud, à Khan Younès, épicentre des combats. Dans la soirée, des nuages de fumée s’en élevaient après de nouvelles frappes.
Un centre de commandement du Hezbollah visé par une frappe israélienne
L’armée israélienne affirme avoir mené une frappe aérienne contre un centre de commandement du Hezbollah dans le village de Blida, au sud du Liban, en réponse aux attaques perpétrées à la frontière, rapporte The Times of Israël.
« Des sources de sécurité avaient indiqué à L’Orient Today qu’une position à Blida avait été ciblée à deux reprises par Israël au cours des deux dernières heures, par des frappes de drones et un raid aérien », selon L’Orient-le jour.
Gaza est « tout simplement devenue inhabitable », déclare le coordinateur humanitaire de l’ONU
« Trois mois après les atroces attaques du 7 octobre, Gaza est devenue un lieu de mort et de désespoir » et ses habitants « font face à des menaces quotidiennes sous les yeux du monde », déclare Martin Griffiths le coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies.
Litige frontalier entre le Liban et Israël : Gallant préfère une « solution diplomatique » « mais nous sommes proches du point de retournement du sablier»
« Nous préférons la voie d’une solution diplomatique via un accord, mais nous sommes proches du point de retournement du sablier », déclare le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant dans une vidéo en réponse au chef du Hezbollah libanais. Hassan Nasrallah a estimé, dans son discours en début d’après-midi, qu’il y avait « une opportunité historique de libérer complètement chaque centimètre carré » de terre libanaise » en référence aux territoires encore occupés par Israël après son retrait du sud du Liban en 2000.
Les émissaires occidentaux qui s’activent pour éviter un embrasement à la frontière entre les deux pays ont proposé pour obtenir un arrêt des hostilités un règlement du litige frontalier entre le Liban et Israël, selon des sources diplomatiques occidentales.
Marée humaine au Yémen en solidarité avec les Palestiniens à Gaza
Une foule immense de Yéménites a participé à une marche de solidarité avec les Palestiniens à Gaza, dans la capitale Sanaa sous contrôle des rebelles Houthis.
Des manifestations hebdomadaires sont organisées par les rebelles yéménites à Sanaa depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Selon le porte-parole des Houthis, Mohammad Abdel Salam, la manifestation de vendredi à Sanaa « est la plus importante » depuis le début de ces rassemblements.
Les enfants de Gaza « pris dans un cauchemar »
Le directrice du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) avertit que le temps presse pour les enfants de Gaza, « pris dans un cauchemar qui s’aggrave de jour en jour ».
Dans un communiqué sur le réseau social X, Catherine Russell a déclaré que les enfants de la bande de Gaza sont confrontés à une « triple menace mortelle » pour leur vie, au milieu de l’augmentation des cas de maladies, de la chute de la nutrition et de l’escalade des combats.
Elle donne comme exemple « les cas de diarrhée chez les enfants de moins de cinq ans sont passés de 48 000 à 71 000 en seulement une semaine » depuis le 17 décembre. « Le monde ne peut pas rester les bras croisés. La violence et la souffrance des enfants doivent cesser », écrit-elle.
France et Jordanie larguent sept tonnes d’aide sur Gaza
C’est « une première » depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, se félicite l’Elysée. La France et la Jordanie ont largué sept tonnes d’aide humanitaire et sanitaire sur la bande de Gaza, où les quelque 2,4 millions d’habitants manquent de tout après bientôt trois mois de conflit, annonce Emmanuel Macron.
« La situation humanitaire reste critique à Gaza. Dans un contexte difficile, la France et la Jordanie ont livré par les airs de l’aide à la population et à ceux qui lui portent secours », a fait savoir Emmanuel Macron sur le réseau social X.
D’après l’Elysée, l’opération de largage, a été conduite dans la nuit de jeudi à vendredi par deux C-130, des avions de transport militaire, l’un français et l’autre jordanien, « avec des équipes mixtes à la fois jordaniennes et françaises dans les deux aéronefs ».
Le « fret humanitaire et sanitaire » était empilé sur des palettes et a été largué avec un système permettant de diriger les colis pour qu’ils se posent sur des zones sécurisées au plus près de la cible, l’hôpital de campagne jordanien présent sur la bande de Gaza, selon la présidence française. Cette « opération complexe », conduite « en étroite collaboration et coordination avec l’armée de l’air jordanienne », « a été couronnée de succès », ajoute la même source.
Onze arrestations en Iran
Les forces de sécurité iraniennes ont arrêté 11 personnes soupçonnées d’être liées à l’attaque revendiquée par le groupe Etat islamique, qui a fait 84 morts dans le sud de l’Iran, lors de l’hommage au général Oassem Soleimani. Les forces de sécurité ont également saisi des explosifs lors de l’arrestation, selon l’agence Reuters.
Des roquettes tirées sur une localité du nord d’Israël
Au moins deux roquettes ont été tirées depuis le Liban sur la ville de Kiryat Shmona, dans le nord d’Israël. Les autorités locales affirment qu’un projectile a été intercepté, tandis que le second a atterri dans des zones ouvertes, sans faire de blessés, selon The Times of Israël.
L’équipage du navire détourn é en mer d’Arabie a été secouru, affirme la marine indienne
La marine indienne a secouru 21 membres d’équipage d’un navire en mer d’Arabie après un appel de détresse pour détournement.
« Les 21 membres d’équipage (dont 15 Indiens) à bord ont été évacués en toute sécurité », indique un communiqué, ajoutant que la tentative de détournement semblait avoir été abandonnée après un « ferme avertissement » de la marine.
Blinken arrive à Istanbul, première étape d’une tournée centrée sur le conflit à Gaza
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a atterri à Istanbul, première visite d’une nouvelle tournée au Moyen-Orient centrée sur le conflit à Gaza, a constaté un journaliste de l’AFP l’accompagnant.
Outre la Turquie et la Grèce, Antony Blinken se rendra dans cinq pays arabes, ainsi qu’en Israël et en Cisjordanie dans le cadre de cette quatrième tournée dans la région depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas palestinien.
Une manifestation propalestinienne autorisée à Nice
La manifestation « pour un cessez-le-feu immédiat » à Gaza, prévue samedi à 15 heures dans le centre de Nice, sera la première depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas à n’être pas passée par le tribunal administratif.
Après une première interdiction validée par le tribunal puis le Conseil d’Etat en octobre, le collectif « Nice à Gaza » a fait invalider toutes les suivantes, pour onze manifestations et deux veillées aux chandelles.
A chaque fois, quelques dizaines de personnes ont participé aux rassemblements, sans incident. Mais le préfet Hugues Moutouh avait toujours tenu à les interdire, évoquant dans ses arrêtés « un climat grave et particulièrement inquiétant que les manifestations, uniquement en soutien au peuple palestinien, contribuent à exacerber ».
« Le sujet est plus brûlant ici qu’ailleurs », avait-il expliqué fin novembre à l’AFP, rappelant que les Alpes-Maritimes étaient « dans le trio de tête des départements » en matière d’actes antisémites.
L’Irak « fermement » décidé à mettre fin à la présence de la coalition internationale
Alors que l’Irak est touché par les répercussions du conflit entre Israël et le Hamas palestinien, le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani, redit sa « ferme » détermination à mettre un terme à la présence en Irak de la coalition internationale antidjihadistes, au lendemain d’une frappe américaine qui a tué un responsable d’une faction pro-iranienne à Bagdad. Cet « acte de légitime défense », selon Washington, a provoqué la colère du gouvernement irakien qui y a vu une « agression » de la coalition internationale. Pour le Premier ministre, les justifications de l’existence de la coalition « ont pris fin ».
Un « dialogue » mené au travers d’un « comité bilatéral » doit « déterminer les modalités de la fin de cette présence », a-t-il dit, selon un communiqué de ses services, lors d’un hommage à Qassem Soleimani, ex-architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, tué par une attaque de drone américaine en janvier 2020 à Bagdad. Les troupes américaines et de la coalition internationale, en place en Irak depuis 2014 pour lutter contre le groupe Etat islamique, sont elles-mêmes la cible d’attaques quasi-quotidiennes en Irak et en Syrie depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas à Gaza.
Dans le nord d’Israël, la peur du Hezbollah hante les déplacés d’un kibboutz
A des kilomètres de son kibboutz de Dafna, frontalier du Liban, qu’il a quitté après le 7 octobre, Chen Amit craint de rentrer chez lui, par peur que le Hezbollah ne pénètre dans le nord d’Israël et ne prenne des gens en otages.
Près de trois mois après le début de la guerre déclenchée par l’attaque sanglante du Hamas palestinien sur le sud d’Israël, cet entraîneur sportif de 38 ans en est persuadé: les combattants du parti chiite libanais « sont entraînés et ont des plans » d’agression similaire contre le nord du pays.
Chen Amit et le millier d’habitants de Dafna sont hébergés à une soixantaine de kilomètres au sud de leur kibboutz, dans un village de vacances à HaOn, sur la rive sud-est du lac de Tibériade. Après la mort de Saleh al-Arouri, numéro deux du Hamas tué mardi soir, Chen Amit dit que sa peur n’a fait qu’augmenter « car nous savons qu’il va y avoir des actes » de représailles de la part du mouvement chiite libanais. Le Hezbollah est plus fort que le Hamas » donc « il faut une action militaire » pour le contrer, ajoute-t-il.
Au bord du lac, Lior Blum, professeur d’anglais de 45 ans, ne se voit pas non plus rentrer à Dafna avec sa femme et ses trois enfants, « à moins que le problème avec le Hezbollah ne soit résolu à notre avantage ».
« S’il n’y a plus de forces du Hezbollah » le long de la frontière, « il n’y a plus de menace directe pour nous », explique-t-il. Il en est sûr, « ce qui s’est passé dans le Sud le 7 octobre nous a fait comprendre que nous ne pouvons pas vivre la même chose chez nous, dans le Nord ». Malgré la peur, il est retourné quelques fois à Dafna pour récupérer des affaires, mais n’envisage pas d’y revenir avec sa famille tant que « la menace »persiste.
Une « opportunité historique » pour le Liban de libérer ses terres occupées par Israël, selon Nasrallah
« Nos combattants de toutes les régions du Liban sont dans le Sud. Nous constituons une seule patrie, un seul sang », poursuit Hassan Nasrallah dans le discours qu’il prononce à Baalbek.
« La guerre aujourd’hui n’est pas seulement pour la Palestine, elle l’est aussi pour le Liban et son sud, notamment la région du Litani », avait-il dit juste auparavant. Les opérations actuelles aux frontières sud ont ouvert une « opportunité historique » pour le Liban de libérer ses terres occupées par Israël, estime-t-il.
Six missiles auraient été employés dans l’attaque contre Saleh al-Arouri dans le sud de Beyrouth
Le Liban a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU concernant l’assassinat ciblé du chef du Hamas, Saleh al-Arour,, dans la banlieue sud de Beyrouth. Reuters a pu consulter aujourd’hui le document. Six missiles auraient été tirés lors de l’attaque qui a tué le n°2 du Hamas.
Nasrallah : « Une riposte est inévitable »
« Une riposte à ce qui s’est passé dans la banlieue sud de Beyrouth est inévitable », assure le chef du Hezbollah. « La décision dépend du terrain », poursuit-il, selon une traduction de L’Orient-le jour.
Tsahal quitte deux quartiers de Gaza-ville
Selon un journaliste de la chaîne qatarie Al-Jazeera, les forces israéliennes se sont retirées des quartiers de Daraj et Tuffah dans la ville de Gaza. « L’armée israélienne a laissé derrière elle une traînée de destruction. Ils ont rasé les cimetières au bulldozer et déraciné les corps récemment enterrés », raconte le journaliste devant l’hôpital al-Shifa.
Nasrallah estime le bilan israélien plus grave
« L’ennemi n’admet pas les pertes et les blessés dans ses rangs. Cela fait partie de sa stratégie. Dernièrement il a commencé à le faire, mais les chiffres qu’il avance ne sont pas exacts », assure le leader du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah, à propos des heurts quotidiens entre son mouvement et l’Etat hébreu.
Le Hezbollah se bat sur un front de 100 km
« Nous nous battons sur une étendue de plus de 100 km, et ce jusqu’à ce jour, après plus de 90 jours », affirme Hassan Nasrallah, le nouveau chef du Hezbollah libanais. Au rythme de « six à sept opérations par jour, ce sont « 670 opérations » que la « résistance » a menées contre Israël.
Maersk fuit de nouveau la mer Rouge
Le géant du transport maritime Maersk juge bon, une fois de plus, de dérouter tous ses navires vers le cap de Bonne-Espérance, la pointe sud de l’Afrique, pour éviter la mer Rouge. Il a averti ce vendredi ses clients que cette décision de sécurité allait provoquer des perturbations importantes. « Les renseignements disponibles confirment que le risque pour la sécurité reste à un niveau considérablement élevé », estime le groupe.
La mer Rouge, via le canal de Suez, est la route la plus courte entre l’Asie et l’Europe.
Des suspects arrêtés dans l’attentat en Iran
Le ministre iranien de l’Intérieur Ahmad Vahidi a déclaré à la télévision d’État qu’un certain nombre de suspects avaient été arrêtés en lien avec les explosions qui ont fait 89 morts en Iran mercredi. « Les services de renseignement compétents de notre pays ont trouvé de très bons indices concernant les éléments impliqués dans les explosions terroristes à Kerman et une partie de ceux qui ont joué un rôle dans cet incident ont été arrêtés », a-t-il déclaré sans plus de détails.
Ce à quoi son vice-ministre Majid Mirahmadi a ajouté que « diverses personnes ont été arrêtées dans cinq villes de cinq provinces ».
Hassan Nasrallah entame son discours
Des proches de victimes du 7 octobre reviennent sur les lieux du festival Tribe of Nova
Des proches de personnes abattues par le Hamas le 7 octobre, alors qu’elles faisaient la fête au festival de musique électro Tribe of Nova sont retournés sur place ce vendredi pour une commémoration poignante. Les portraits des victimes ont été plantés sur des bâtons en bois. Itay Regev, l’un des otages libérés par le Hamas après avoir été enlevé au festival avec sa soeur Maya, était présent
Des milliers de Jordaniens dans la rue
Pour le 13e vendredi consécutif, une foule nourrie s’est réunie devant la grande mosquée Al-Husseini à Amman, la capitale de Jordanie. Les manifestants ont dénoncé les crimes commis par Israël contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et dans les villes de Cisjordanie, ainsi que leurs attaques contre des mosquées, des écoles, hôpitaux et infrastructures.
La foule a appelé à une action internationale et arabe pour mettre enfin un terme au conflit.
Mort d’al-Arouri sur son sol: le Liban porte plainte
Le Liban a déposé ce vendredi une plainte officielle auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies après l’élimination par Israël du chef adjoint du Hamas, Saleh al-Arouri, dans la banlieue de Beyrouth. La plainte reproche « l’escalade la plus dangereuse depuis 2006 » en violation de l’intégrité et de la souveraineté territoriales du Liban, dans une zone résidentielle densément peuplée.
Prise de parole imminente de Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah
Le secrétaire général du Hezbollah libanais va s’exprimer dans quelques minutes pour la deuxième fois en 48 heures, et la quatrième fois depuis le début du conflit. Mercredi, il avait pris la parole en réaction à la frappe israélienne sur Beyrouth qui a tué le numero deux du Hamas, Saleh al-Arouri . En conclusion, Nasrallah indiquait qu’il parlerait de manière plus détaillée sur la façon dont le Liban pourrait répondre à cette attaque dans son discours de vendredi.
Plus de 76 000 personnes déplacées au Liban
Près de trois mois après le début des violences à la frontière avec Israël, le conflit a déplacé près de 76 018 personnes au Liban, principalement dans les zones frontalières dans le sud du pays, selon de nouveaux chiffres publiés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). L’agence spécialisée des Nations unies. indique que près de 81% des déplacés sont actuellement logés chez des proches. Seuls 2% sont hébergés dans 14 abris collectifs répartis dans le sud du pays, principalement dans la ville côtière de Tyr (sud) et dans la région de Hasbaya (sud-est). Le reste des déplacés ont loué des appartements ou se sont installés dans leur résidence secondaire, dans des régions plus éloignées de la frontière.
Le Hamas annonce un bilan de 22 600 morts à Gaza
Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 22 600 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre. Parmi ces morts figurent 162 personnes tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère, qui a aussi fait état de 57 910 personnes blessées depuis le 7 octobre.
« Le meurtre ou la mort » pour Gaza
Dans un long message sur X, l’Autorité palestinienne dénonce le fait que, « pour le 91ème jour consécutif, le gouvernement israélien continue d’approfondir la guerre de génocide, de destruction massive et de déplacement » dans la bande de Gaza. Sans troisième voie, affirme l’Autorité, « il y a deux options » pour la population: « soit la mort par les bombardements, la famine, la soif et la privation de traitements et de médicaments », soit « une spirale continue de déplacements » pour finir à Rafa, « qui est devenue la zone avec la plus forte densité au monde », relève l’Autorité au pouvoir en Cisjordanie, « dans des conditions inhumaines, catastrophiques, dangereuses ». Le choix, donc, entre « le meurtre et la mort ».
Un Israélien sera jugé pour avoir pendu une tête d’âne dans un cimetière musulman
Un acte d’accusation a été déposé ce matin par le procureur d’Israël devant le tribunal de première instance de Jérusalem. Elle vise un homme de 35 ans, qui tué et décapité un âne et qui a pendu la tête dans un cimetière musulman de la vieille ville de Jérusalem il y a environ une semaine. L’homme doit être arrêté et placé en détention.
L’accès à Al-Aqsa limité pour la 13e fois
Les autorités israéliennes contrôlent l’accès à l’esplanade des mosquées, qui mène à la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, l’un des lieux les plus sacrés de l’islam. C’est le 13e vendredi consécutif que la décision est appliquée. Les semaines précédentes, seuls les hommes les plus âgés avaient été autorisés à se rendre à la mosquée.
Un grand nombre de policiers israéliens ont par ailleurs été déployés dans tout Jérusalem-Est pour empêcher les débordements.
Borrell doit rencontrer les dirigeants du Liban
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell est attendu au Liban où il doit rencontrer le président du Parlement Nabih Berri, le Premier ministre Najib Mikati, le ministre des Affaires étrangères et des émigrés Abdallah Bou Habib et le commandant des forces armées libanaises, le général Joseph Aoun. Le chef de la force intérimaire de l’ONU au Liban, le général Aroldo Lazaro, figure aussi parmi ses entretiens.
« Israël nage en plein délire », fustige le Hamas
Des médias arabes rapportent que, quelques jours après l’assassinat du chef du Hamas Saleh al-Arouri à Beyrouth, au Liban, Khaled Meshaal, un ancien dirigeant du mouvement islamiste, estime qu’Israël « nage en plein délire ». « Malgré son échec et sa déception après trois mois de son agression barbare contre Gaza, cet ennemi sioniste arrogant et criminel veut exporter sa crise à l’étranger », a-t-il fustigé.
Combien d’Américains en Irak ?
Alors que l’Irak envisage de faire partir la coalition internationale toujours présente sur son sol , les États-Unis disposent de 900 soldats en Syrie et de 2 500 en Irak pour une mission qui, selon eux, vise à conseiller et à aider les forces locales qui tentent d’empêcher une résurgence du groupe État islamique, ou Daech, qui s’est emparé en 2014 d’une grande partie des deux pays avant d’être vaincu.
Tsahal frappe encore au Liban
Malgré le risque d’embrasement, l’armée israélienne a effectué des frappes sur des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, à Ayta-ash Shab et Majdal Zoun.
Les cibles comprenaient diverses infrastructures utilisées par le groupe terroriste, ainsi qu’un poste d’observation et un site militaire occupé par des membres du Hezbollah, selon Tsahal.
L’armée a publié des images montrant les frappes effectuées par des avions de chasse.
Le bilan de la nuit
Selon les autorités locales, au moins 32 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes dans la nuit, dans le centre et le sud de la bande de Gaza.
Un nouveau bilan des attentats en Iran
La double explosion, revendiquée par le groupe Etat islamique (EI), survenue il y a deux jours lors d’une cérémonie commémorative à Kerman près de la tombe du général Soleimani, ex-architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, a fait 89 morts.
Les obsèques ont débuté vers midi dans la cour de la mosquée Emam Ali, où une foule était rassemblée devant des dizaines de cercueils enveloppés dans les drapeaux iraniens, selon les images diffusées par la télévision d’Etat.
Les corps des victimes originaires de Kerman seront inhumés au cimetière des martyrs à Kerman après la grande prière du vendredi, tandis que les autres seront transférés dans leurs villes d’origine. Au moins douze des victimes sont des ressortissants afghans.
Tsahal va faire une enquête interne sur les attentats du 7 octobre
L’armée israélienne va bientôt lancer une enquête interne pour comprendre pourquoi elle a tardé à réagir lorsque 3000 militants du Hamas ont pénétré en Israël pour tuer de nombreux civils notamment.
Le processus de nomination des enquêteurs a été lancé et l’équipe devrait être dirigée par l’ancien ministre de la Défense (avant que le Hamas n’arrive au pouvoir à Gaza) et chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Shaul Mofaz, appuyé par l’ancien chef du renseignement de Tsahal, le général de division Aharon Zeevi Farkash, et l’ancien chef du commandement sud de Tsahal, Sami Turgeman.
Au lendemain des attaques, qui ont fait 1300 morts en quelques heures en Israël, les autorités israéliennes avaient été vivement critiquées pour n’avoir pas anticipé l’action du Hamas, et parce que l’armée israélienne avait mis plusieurs heures à intervenir dans les kibboutz ensanglantés.
Les frappes sur Khan Younès reprennent
L’organisation du Croissant-Rouge palestinien annonce sur X que les bombardements ont repris à Khan Younès, à proximité d’un hôpital.
Un otage déclaré mort
Le Forum des familles d’otages et de personnes disparues dans les attaques meurtrières du 7 octobre annonce la mort de Tamir Adar. Cet homme de 38 ans, marié et père de deux jeunes enfants qui étaient tout pour lui. Tamir appartenait à la troisième génération d’habitants du kibboutz Nir Oz, il était le petit-fils de Yaffa Adar, cette octogénaire libérée par le Hamas au début de la trêve humanitaire fin novembre.
Selon la presse israélienne, le corps de Tamir a été trouvé à Gaza.
L’Irak envisage le départ des Américains
Au lendemain d’une frappe américaine à Bagdad, qui avait soulevé le mécontentement du gouvernement irakien, le Premier ministre, Mohammed Shia annonce dans un communiqué former un comité bilatéral pour préparer la fin de la mission de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis en Irak.
La marine indienne secourt un navire détourné
Les forces navales indiennes sont intervenues en mer d’Arabie après l’appel au secours d’un navire vraquier battant pavillon libérien, en danger de détournement. Cinq ou six « inconnus armés » sont montés à bord du navire jeudi soir, affirme la marine indienne dans un communiqué. Une quinzaine de marins indiens étaient à bord. On ignore encore qui contrôle le vraquier mais une patrouille aérienne s’est assurée ce matin de la sécurité de l’équipage. L’INS Chennai, un destroyer de la marine indienne, se dirige par ailleurs vers le navire pour lui porter secours.
La mer d’Arabie se trouve entre l’Inde, Oman et la Somalie. Elle mène au golfe d’Aden puis à la mer Rouge et au golfe Persique.
Tsahal fait le point
Plus de 100 cibles ont été attaquées par l’armée israélienne ces dernières 24 heures, Tsahal affirme avoir détruit plusieurs QG opérationnels ainsi que des entrepôts d’armes du Hamas.
Dans le camp de Bureij, au centre de Gaza, un homme a tenté d’attaquer un char israélien. Il a été suivi par drone puis le bâtiment dans lequel il se cachait a été touché par un avion de combat de l’armée de l’air.
L’Iran promet de se venger des attentats de Daech
Aux funérailles des victimes des deux attentats, revendiqués par le groupe Etat islamique, commis mercredi en Iran dans la ville de Kerman, le commandant en chef du Corps des Gardiens de la révolution islamique iraniens Hossein Salami a promis que la mort des 84 victimes serait vengée. « Nous vous trouverons où que vous soyez », a-t-il dit.
L’Iran promet de se venger des attentats de Daech
Aux funérailles des victimes des deux attentats, revendiqués par le groupe Etat islamique, commis mercredi en Iran dans la ville de Kerman, le commandant en chef du Corps des Gardiens de la révolution islamique iraniens Hossein Salami a promis que la mort des 84 victimes serait vengée. « Nous vous trouverons où que vous soyez », a-t-il dit.
L’armée américaine élimine un chef de milice en Irak
L’armée américaine a lancé hier une frappe de représailles à Bagdad, décision condamnée par l’Irak. La frappe visait Mushtaq Jawad Kazim al Jawari, indique le Pentagone, dirigeant du Harakat al Nujaba impliqué dans la planification et la réalisation d’attaques contre le personnel américain en Irak.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas en octobre, l’armée américaine a été attaquée au moins 100 fois en Irak et en Syrie, généralement avec une combinaison de roquettes et de drones d’attaque à sens unique.
07h31
Blinken au Moyen-Orient pour prôner une aide accrue à Gaza et éviter l’embrasement
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s’est embarqué jeudi soir pour sa quatrième tournée au Moyen-Orient depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas palestinien, où il entend plaider pour une aide accrue pour Gaza et des moyens d’éviter l’embrasement dans un contexte régional à cran. Il s’attend à des discussions difficiles lors de cette nouvelle tournée qui l’amènera, outre en Israël en début de semaine prochaine, dans cinq pays arabes – Jordanie, Qatar, Emirats, Arabie saoudite et Egypte -, ainsi qu’en Cisjordanie, siège de l’Autorité palestinienne, a indiqué à la presse son porte-parole Matthew Miller.
Antony Blinken s’est envolé de Washington jeudi soir à destination de la Turquie, première étape de cette tournée prévue pour durer jusqu’au 10 janvier. Le secrétaire d’Etat américain discutera des « mesures immédiates visant à accroître considérablement l’aide humanitaire à Gaza », où la situation humanitaire est décrite par l’ONU et les ONG comme « catastrophique ».
« Nous ne nous attendons pas à ce que toutes les conversations de ce voyage soient faciles. Il est évident que la région est confrontée à des problèmes difficiles et que des choix difficiles s’imposent », a affirmé Matthew Miller. « Mais le secrétaire d’Etat estime qu’il est de la responsabilité des Etats-Unis de mener des efforts diplomatiques pour s’attaquer de front à ces défis », a-t-il ajouté.
Josep Borrell au Liban
Le chef de la politique étrangère de l’UE Josep Borrell effectue cette visite pour discuter des tensions croissantes le long de la frontière israélo-libanaise et de la nécessité d’éviter une escalade régionale, selon un communiqué de l’UE.
Saleh al-Arouri était le seul « terroriste » pour les USA
Saleh al-Arouri, le numéro 2 de la branche armée du Hamas, qui a été tué dans une frappe de drone à Beyrouth mardi et inhumé hier dans le camp de Chatila, était le seul membre dirigeant du Hamas inscrit dans la liste des personnes considérées comme terroristes par les Etats-Unis.
Al-Aruri avait notamment revendiqué l’attaque terroriste du 12 juin 2014 au cours de laquelle trois adolescents avaient été kidnappés en Cisjordanie, puis tués, dont Naftali Fraenkel, qui avait la double nationalité américaine et israélienne. Le programme « Rewards for justice » promettait 5 millions de dollars à qui pouvait mettre la main sur lui.
L’entité Hamas est elle aussi classée comme terroriste et une prime de 10 millions est promise à celui ou celui qui pourra apporter des informations sur son financement.
Kirby prend la défense de l’UNRWA
Le porte-parole de la Maison Blanche pour les affaires de sécurité nationale, John Kirby, a rejeté les critiques adressées à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). L’agence onusienne « fait un travail important et on ne peut pas lui reprocher le fait que le Hamas utilise des infrastructures civiles à des fins de combat y compris les hôpitaux comme centres de commandement et de contrôle, pour le stockage d’armes, pour la détention d’otages »», a-t-il dit.
Les employés de l’UNRWA ont été accusés par Israël d’avoir gardé des otages israéliens chez eux, d’avoir applaudi aux meurtres de masse perpétrés le 7 octobre et au-delà, et d’avoir impliqué du personnel dans les attaques du 7 octobre.
Benny Gantz réveillé à l’aube
Des familles d’otages manifestent devant le domicile de Benny Gantz, le ministre israélien de la Défense, à Rosh Ha’ayin, selon le Jerusalem Post. Ils demandent l’arrêt des combats, seule solution, à leurs yeux, pour libérer les otages.
« Les vies de nos proches sont quotidiennement en danger, et le gouvernement israélien a l’engagement et la capacité de les sauver, avant qu’il ne soit trop tard et qu’il n’y ait plus personne à sauver », ont-ils déclaré dans un communiqué.
Des camps de réfugiés bombardés
Selon des responsables de santé, cinq Palestiniens ont été tués dans une frappe aérienne israélienne contre une voiture dans le camp de réfugiés d’Al-Nusseirat, à Gaza. Tsahal a aussi bombardé deux autres camps de réfugiés, incitant nombre des habitants à se diriger vers le sud.
Hier, des dizaines de familles ont afflué vers les camps d’Al-Bureij, d’Al-Maghazi et d’Al-Nusseirat, certaines voyageant sur des charrettes à âne chargées, progressant difficilement dans la boue.
Le cabinet de guerre tangue
Mis en place avec difficulté au début de la guerre, le gouvernement israélien a fortement tangué hier soir. Lors du conseil des ministres, la ministre Miri Regev s’est étonnée d’informations de presse affirmant que le chef d’état-major et ancien ministre de la Défense Shaul Mofaz allait être nommé membre de l’équipe chargée d’enquêter sur le temps de réponse de l’armée israélienne lors des attentats du Hamas le 7 octobre. Les ministres Regev, Amsalem et Ben Gvir ont aussitôt attaqué, estimant que « les personnes à l’origine du plan de désengagement sont désignées pour faire l’objet d’une enquête ».
Les échanges ont été si vifs que Benyamin Netanyahou a suspendu le conseil.
Trois Israéliens portés disparus depuis le 7 octobre ont été identifiés comme otages à Gaza
« Trois citoyens portés disparus jusque-là, ont été identifiés comme otages et leurs familles en ont été informées », a annoncé jeudi soir le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari. Cette annonce porte à 132 le nombre de personnes toujours retenues en otage à Gaza depuis le 7 octobre, selon des chiffres des autorités israéliennes.
Plus d’un millier de personnes aux funérailles de Saleh al-Arouri à Beyrouth
Le numéro 2 du mouvement palestinien a été tué mardi dans une frappe, attribuée à Israël, contre le bureau du Hamas dans la banlieue de Beyrouth. Plus d’un millier de personnes ont participé hier à Beyrouth à ses funérailles, dans le camp palestinien de Chatila. Les cercueils de Saleh al-Arouri, Azzam al-Aqraa, un chef de la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, et Mohammad al-Raïs, un cadre du mouvement, étaient enveloppés dans des drapeaux palestiniens et du Hamas. Une mitraillette a été posté sur chacun d’eux lors de la prière funèbre.
Blinken se rendra dans cinq pays arabes et en Cisjordanie
Le secrétaire d’État américain doit entamer prochainement une nouvelle tournée au Proche-Orient, dans un contexte particulièrement tendu après l’assassinat du numéro 2 du Hamas mardi au Liban et l’attentat qui a fait une centaine de morts mercredi en Iran.
Le ministre de la Défense israélien dévoile son plan pour Gaza
Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a présenté hier soir son premier plan de « l’après-guerre » dans la bande de Gaza selon lequel il n’y aurait « ni Hamas » ni « administration civile israélienne » en place dans le territoire palestinien au terme des combats. Les Palestiniens locaux gouverneraient Gaza après la guerre avec l’aide d’une coalition internationale, qui assurerait également la sécurité intérieure.
Yoav Gallant a dévoilé les grandes lignes de ce plan à la presse avant de le soumettre au cabinet de guerre de Benyamin Netanyahou, divisé ces dernières semaines sur la marche à suivre dans la guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et qui s’est bruyamment disputé hier soir.
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