Ce Qu’il faut retenir :
- L’armée ukrainienne a démenti mercredi avoir perdu le contrôle de sa tête de pont de Krynky sur la rive occupée du Dniepr. « Les dirigeants militaires et politiques du pays agresseur ont annoncé la prise de la tête de pont sur la rive gauche du fleuve Dniepr. Nous disons officiellement que cette information est fausse », a indiqué le commandement sud des forces ukrainiennes sur les réseaux sociaux. La veille, Vladimir Poutine et son ministre de la Défense avaient affirmé avoir repris le contrôle du village de Krynky.
- Au moins 45.000 soldats russes ont été tués depuis le début de la guerre selon les estimations du site russe Mediazona et du service russe de la BBC. Le décompte, qui court du 24 février 2022 au 20 février 2024, ne se veut pas exhaustif mais les médias soulignent que le bilan réel est certainement bien plus lourd. Il pourrait être deux fois plus élevé, avance le service russe de la BBC.
- Les Européens pessimistes sur les chances de l’Ukraine de gagner la guerre. D’après un sondage dans douze pays de l’UE, publié mercredi pour le groupe de réflexion Conseil européen pour les relations internationales (ECFR), seules 10 % des quelque 17.000 personnes interrogées prévoient une victoire de l’Ukraine sur le terrain. Quelque 20 % anticipent celle de la Russie, tandis que 37 % estiment que la guerre se finira par une forme de « compromis » entre les deux pays.
08h25
L’opposant russe Kara-Mourza appelle à ne « pas désespérer »
L’opposant incarcéré Vladimir Kara-Mourza a appelé jeudi les Russes à ne pas « désespérer » et à poursuivre la lutte pour la démocratie, après la mort en prison d’Alexeï Navalny.
« Je n’arrive toujours pas à réaliser ce qui s’est passé, rationnellement ou émotionnellement. Mais si nous cédons à la morosité et au désespoir, c’est exactement ce qu’ils veulent. Nous n’avons pas le droit de faire ça, nous le devons à nos camarades tombés », a déclaré Vladimir Kara-Mourza, qui s’exprimait lors d’une audience devant un tribunal par vidéoconférence.
08h20
La Russie accuse les Britanniques d’espionner des réfugiés pour l’Ukraine
Les services de sécurité russes (FSB) ont accusé mercredi le British Council, l’agence britannique pour l’éducation et la culture, de recueillir des renseignements militaires auprès de réfugiés ukrainiens. Dans un communiqué, le FSB a assuré que le British Council en Grande-Bretagne, « via des organisations sous son contrôle », recueillait des informations concernant la région ukrainienne de Kherson, en partie occupée par les forces russes.
« Ont été établis des cas de recours par cette organisation étrangère à des réfugiés ukrainiens vivant au Royaume-Uni pour obtenir des renseignements militaires et politiques via leurs relations dans la région de Kherson », accuse le FSB. Selon cette source, un habitant de la localité de Novaïa Maïtchka, occupée par l’armée russe, s’est tourné vers les autorités d’occupation pour dénoncer ce crime supposé.
Le FSB affirme mener des « vérifications » dans la région et avertit de possibles poursuites pour « collaboration confidentielle avec un gouvernement », un crime passible de huit ans de prison. Contacté par l’AFP à Londres, le British Council n’a pas immédiatement répondu.
08h01
Le recours de Boris Nadejdine pour la présidentielle a été rejeté
L’opposant russe a annoncé mercredi que la Cour suprême avait rejeté son recours contre le refus d’enregistrement de sa candidature à la présidentielle de mars qui devrait voir la reconduction de Vladimir Poutine pour un nouveau mandat. « La Cour suprême de la Fédération de Russie a rejeté mon recours contestant le refus d’enregistrement », a écrit Boris Nadejdine sur les réseaux sociaux, ajoutant qu’il contesterait cette décision.
08h00
Bonjour et bienvenue sur ce live consacré aux dernières informations de la guerre en Ukraine
La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le 24 février 2022, soit il y a presque deux ans jour pour jour. Le conflit aborde son 729e jour ce jeudi, dans un contexte où l’armée ukrainienne est mise en difficulté par l’armée russe. Elle manque de munitions et vient de perdre récemment la ville d’Advïika. La Russie revendique aussi la prise de la villede Krynky. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié la situation actuelle d’« extrêmement difficile ».