Le candidat à la présidentielle 2024, Aly Ngouille Ndiaye, était hier, mercredi 13 mars dans la région de Thiès.
Devant ses militants et sympathisants, il est revenu sur le potentiel économique de la région de Thiès qui, à ses yeux, est sous-exploité. Parlant de son programme, l’ancien ministre de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire a, de prime abord, mis en exergue le potentiel économique de la région de Thiès. Lequel, à ses yeux, n’est pas suffisamment exploité. Dans le domaine agricole, il dira que Thiès peut encore « faire beaucoup de performances. Et dans notre programme, l’agriculture occupe une place très importante parce que nous visons la souveraineté alimentaire qui s’accompagne avec la transformation. Si nous accédons au pouvoir en avril 2024 par la volonté des Sénégalais, nous allons mettre en place un fonds d’impulsion pour le développement de l’industrie ». Car, dira-t-il : « Il ne sert à rien de produire sans transformer pour créer de la valeur. C’est tout cela qui va permettre de créer de l’emploi et de la richesse pour les Thiessois et les Sénégalais ». Sur le potentiel minier, le non moins ancien ministre de l’industrie de 2013 à 2017 a salué les résultats encourageants des Industries chimiques du Sénégal (Ics) qu’il met à son actif. « Je me réjouis du redressement des Ics parce que quelques temps auparavant j’ai entendu les employés des Ics réclamer 6 milliards d’augmentations alors qu’en 2013, leurs employés n’étaient même pas acceptés dans les hôpitaux et pharmacies », a-t-il salué.
Sur le plan ferroviaire, il admet que celui-ci doit être modernisé. Aujourd’hui, « nous avons un important potentiel de mines de fer sous-exploité ». Donc, poursuit-il ; « il serait très important de développer le transport de masse sur toute l’étendue du territoire national…», a-t-il expliqué.