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Amical. Sénégal 1-0 Bénin, «Il y a des garçons très intéressants qui ont marqué des points aussi et cela ajoute de la concurrence à notre équipe » selon Aliou Cissé, “El Tactico ”

Patron des Lions s’est présenté en conférence de presse à l’issue de cette deuxième victoire sur les Guépards. Pour El Tactico, le Sénégal a rebondi de son faux pas de la CAN et se projette désormais vers les objectifs du mois de juin. Un bilan satisfaisant à tirer de cette fenêtre de mars avec “des joueurs qui ont marqué des points’’.

Changement tactique sur le flanc droit avec Formose Mendy et Habib Diarra ?

Je voudrais féliciter d’abord toute l’équipe car il était effectivement important comme vous le dites, de rebondir après l’épisode de la dernière CAN. C’est ce qu’on a fait ! Cette trêve nous a permis de rouvrir le groupe, de donner du temps de jeu à l’ensemble des joueurs qui étaient là – exceptés bien sûr les joueurs qui sont blessés.

En effet, en première période on a eu le contrôle du ballon. On a un peu tourné autour de leur bloc. En réalité, c’est nous qui avions le ballon mais c’est eux qui contrôlaient le jeu. On a manqué un peu de verticalité, un peu plus de profondeur. C’est ce qui a fait qu’on ait joué, soit à l’intérieur de leur bloc, soit à l’extérieur de leur bloc. Donc en deuxième période on a changé un tout petit peu plus pour pouvoir les perturber un peu plus et sortir sur les côtés pour centrer. Et on a tout à fait vu la différence.

Concernant Habib Diarra, comme je l’ai dit tantôt, on a réajusté notre positionnement vu qu’on avait la possession et qu’on était haut sur le terrain, il nous fallait un joueur de percussion et Habib était capable de le faire. Il a déjà joué à ce poste ! Quant à Formose, le recadrer au milieu nous a permis de mieux étirer l’adversaire avec plus de largeur.

Quel bilan tirez-vous au terme de cette fenêtre de mars ?

Le bilan est très intéressant ! Vous savez il n’est jamais facile de sélectionner 31 joueurs. Donc déjà ça, c’est une chose très importante mais en réalité, l’état d’esprit est très bon. On a travaillé à l’entraînement bien qu’on n’ait pas eu beaucoup de temps dans la préparation des matchs dans la mesure où on a fait deux équipes. Mais comme vous le savez, gagner déjà c’est très important pour le mental et surtout pour les objectifs qui nous attendent au mois de juin prochain. Il y a des garçons très intéressants qui ont marqué des points aussi et cela ajoute de la concurrence à notre équipe. Cela nous donne plus de qualité et de quantité et c’est ce que nous voulons. Cela nous aidera par rapport aux blessures, aux suspensions, aux méformes… De pouvoir puiser dans ce réservoir-là pour garder notre équipe toujours compétitive.

Les jeunes ont mieux assuré face au Gabon différemment du match face au Bénin alors que sur le papier ça devait donner le contraire. Quelque chose de prévu ?

Il faut aussi reconnaître la performance de l’adversaire qui a su nous contenir en première période. Quand vous jouez contre une équipe qui ne libère pas beaucoup d’espace, de profondeur et qui vous regarde arriver… Il faut être patient. C’était un match difficile avec une équipe béninoise qui nous l’a rendu compliqué. En choisissant le Bénin, c’est ce qu’on voulait. On savait que c’est une équipe capable de causer des problèmes, capable de nous donner de l’intensité dans les duels… On l’a vu en première période notamment. Je pense que tous ces aspects sont de bon augure pour les matchs du mois de juin.

100e match à la tête de la sélection, on parle de longévité mais quels sont vos objectifs réels ?

Je ne savais pas que j’ai atteint les 100 matchs (Rires). Déjà on parle de longévité, peut-être sur le continent, mais je ne pense pas être le seul sélectionneur à rester en poste depuis plus de cinq ou dix ans. Vous savez, les sélections ont changé, il faut prendre cela en compte. On ne peut pas aujourd’hui entraîner une équipe et au bout de deux ans faire un résultat. Maintenant ces résultats nous les faisons, nous connaissons notre groupe, parce que cela fait un bon bout de temps qu’on est là.

Mais en réalité, le nombre de matchs, je ne les compte pas en réalité. Je ne sais pas où j’en suis exactement. Mais je me préoccupe plutôt de bien préparer ces matchs-là et de les gagner. Après que ça soit 10, 15 ou 100, j’en suis satisfait comme je dis c’est un honneur. C’est la confiance des dirigeants, de mes joueurs mais surtout de toute une équipe. Nous sommes très heureux de nos résultats, de cette longévité mais nous sommes surtout heureux de la confiance des décideurs en ce qui nous concerne.