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LaLiga. Débrief/résumé : la Star Jude Bellingham offre le Clasico au Real Madrid, le Barça crie au scandale arbitral

Une action litigieuse sur la ligne du gardien madrilène Lunin a électrifié les débats lors du Clasico dimanche soir.

C’est un Clasico qui valait très cher dans la course au titre, la dernière chance pour le FC Barcelone de revenir dans le rétro du Real Madrid et le faire douter dans sa quête d’une 36e couronne nationale. Mais finalement, comme à l’aller en octobre, le milieu madrilène Jude Bellingham a eu le dernier mot, offrant la victoire à son équipe dans le temps additionnel au terme d’un match dingue (3-2).

Le Barça, qui a mené deux fois au score, se retrouve ce matin à 11 points de son grand rival et se dirige vers une saison blanche, après son élimination par le PSG en quart de finale de Ligue des Champions. Mais cette désillusion a pour les Catalans un arrière-goût de scandale.

« Mon sentiment principal, c’est l’injustice »

A la demi-heure de jeu, alors que le score était de 1-1, un corner de Lamine Yamal dévié au premier poteau avait semble-t-il franchi la ligne de Lunin. Enfin, c’est ce que les Barcelonais ont réclamé en tout cas, en vain. Car ni les ralentis ni la VAR n’ont apporté de réponse précise sur la trajectoire du ballon, et la goal-line technology n’est pas utilisée en Espagne. La Liga est le seul grand championnat dans ce cas, l’outil était jugé trop cher par son président, Javier Tebas.

« Mon sentiment principal, c’est l’injustice, a réagi l’entraîneur catalan Xavi après la rencontre. Si nous voulons être le meilleur championnat du monde, il faut mettre la meilleure technologie. » Que le match au sommet de la saison se joue en partie sur un fait de jeu comme celui-là est une pierre dans le jardin de Tebas. En attendant, les supporters barcelonais n’ont pas hésité eux non plus à hurler à l’injustice. « C’est ainsi, ainsi que gagne Madrid », ont-ils longtemps chanté dans le stade, accusant le Real d’être encore et toujours avantagé par l’arbitrage.

L’entraîneur de la Maison Blanche Carlo Ancelotti  n’a lui pas voulu commenter les propos de son homologue, se contentant de rappeler qu’aucun ralenti ne montrait le ballon de Yamal « clairement franchir la ligne ».