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Meurtre de Seynabou Ka Diallo : l’étudiante, son copain, la grossesse de 4 mois et le désir d’avortement

Le présumé meurtrier de l’étudiante Seynabou Ka Diallo, en état de grossesse de 4 mois, tuée puis jetée au bord de la route, a été arrêté. Il s’agit de son copain P.Y. Seck Étudiant hui aussi, il a été arrêté tard dans la soirée du dimanche 27 mars par les éléments de la Brigade de recherches de la gendarmerie de Saint-Louis. Selon le quotidien « L’Observateur », il aurait avoué son crime.

Selon les sources du journal, au moment des constats, après la découverte de la dépouille de l’étudiante, l’attention des gendarmes a été attirée par la disparition du téléphone de marque IPhone de la victime. Plus intrigant, l’appareil était éteint puisque les nombreuses; tentatives de ses proches de la joindre, dont sa mère, sont restées sans résultats. Ce sont les résultats issus de cette recherche téléphonique qui ont permis de mettre la main sur le principal suspect. Finalement, il a été interpellé tard dans la nuit du dimanche 27 mars, avant d’être conduit discrètement dans les locaux de la Brigade de recherches où il a été gardé à vue pour être auditionné en profondeur.

Soumis à un interrogatoire serré pour lever le mystère qui entoure ce crime, l’étudiant P.Y.S, par ailleurs copain de l’étudiante Seynabou Ka Diallo, a fini par craquer et a retracé le film de son crime. Le mis en cause a révélé que la victime était sa copine depuis bientôt deux ans. D’ailleurs et qu’elle était en état de grossesse de 4 mois, dont il est l’auteur. A l’en croire, la nuit des faits, ils étaient ensemble dans sa chambre au campus l’Université de Saint-Louis. C’est au cours d’une discussion sur la grossesse de l’étudiante, qu’elle voulait interrompre, qu’ils se sont disputés. C’est là que l’étudiant l’a étranglée avant de lui donner un coup qui lui a été fatal. Pris de panique, P. Y. Seck a mis le corps dans une valise que qu’il a embarqué à bord d’une moto Jakarta pour aller le déposer à la sortie, vers Ndiawdoun non loin de l’Université, avant de retourner avec la valise dans sa chambre, lieu du crime.

Comme un crime n’est jamais parfait, il a simulé une bagarre à la sortie, vers Ndiawdoun, sur les lieux où il a déposé le corps sans vie avant d’emporter le téléphone portable de la victime qu’il a d’abord éteint avant de le jeter pour ne pas éveiller le moindre soupçon. Toutefois, poursuivant leurs investigations, les gendarmes se sont rendus au domicile du meurtrier où ils ont découvert le sac qui a permis à P. Y. Seck de transporter le jusqu’à Ndiawdoun. En attendant la reconstitution des faits,  il a été placé en position de garde à vue et l’enquête se poursuit toujours. De son côté, l’autopsie sollicitée par les enquêteurs de la Brigade recherches de Saint-Louis a révélé que la mort de Seynabou Ka Diallo est due à une hémorragie causée par de multiples coups.

Le 23 mars dernier la Brigade de la gendarmerie de Diama avait reçu une alerte de la Commission sociale de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis portant sur la disparition, à Saint-Louis, d’une étudiante de la 31° promotion à l’Ufr S2ATA du nom de Seynabou Ka Diallo. Trois jours après, le vendredi matin, la dépouille mortelle de l’étudiante a été retrouvée dans un piteux état aux environs du village de Ndiawdoun.