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DIRECT-Guerre en Ukraine : situation « extrêmement difficile » à Severodonetsk, Amnesty International accuse la Russie de crimes de guerre

La situation devient « extrêmement difficile » à Severodonetsk pour l’Ukraine, selon le gouverneur de la région de Lougansk. Kiev craint que Moscou engage, dès ce lundi ou mardi, toutes ses réserves pour prendre la ville stratégique du Donbass, dans l’est du pays. Ce matin, l’armée ukrainienne a annoncé avoir abandonné le centre de Severodonetsk à la suite d’une nouvelle offensive russe.

Ce qu’il faut retenir ce lundi 13 juin

  • Amnesty International accuse la Russie de crimes de guerre en Ukraine
  • La bataille redouble à Severodonetsk
  • L’armée ukrainienne dit avoir été chassée du centre de Severodonetsk

09H35 TU. L’armée ukrainienne abandonne le centre de Severodonetsk aux Russes

L’armée ukrainienne annonce avoir abandonné le centre de Severodonetsk à la suite d’une nouvelle offensive russe contre cette ville clef de l’est de l’Ukraine, que les deux belligérants se disputent depuis des semaines.

09H07 TU. L’armée ukrainienne dit avoir été chassée du centre de Severodonetsk

Les troupes russes ont chassé l’armée ukrainienne du centre de Severodonetsk. « Avec le soutien de l’artillerie, l’ennemi a mené un assaut à Severodonetsk, a enregistré un succès partiel et repoussé nos unités du centre-ville. Les hostilités se poursuivent », a indiqué l’armée. Serguiï Gaïdaï, gouverneur de la région de Lougansk, a confirmé que les forces ukrainiennes avaient été repoussées du centre-ville.

06H45 TU. Un ex-Premier ministre russe dit ne plus reconnaître Poutine

Il fut le premier chef du gouvernement de Vladimir Poutine. Mais, même dans ses pires cauchemars, Mikhaïl Kassianov n’aurait pu imaginer son ancien chef se lancer dans l’invasion de l’Ukraine.

« Le Poutine que je connaissais était différent », selon Mikhaïl Kassianov qui estime que la guerre pourrait durer jusqu’à deux ans, mais croit toujours que la Russie reprendra un « chemin démocratique » un jour.

À re(voir) : Reportage à Malaya Rohan, près de Kharkiv

03H41 TU. Moscou frappe dans l’Ouest, la bataille redouble à Severodonetsk

Moscou a affirmé dimanche avoir « détruit un grand entrepôt » d’armes fournies par les Occidentaux dans l’ouest de l’Ukraine alors que les combats s’intensifient dans l’est.
« La situation à Severodonetsk (est) est extrêmement difficile » a reconnu le gouverneur ukrainien de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï. « L’ennemi veut complètement isoler Severodonetsk en empêchant tout passage d’hommes ou de munitions », disant craindre qu’il ne lance « toutes ses réserves pour prendre la ville » dans les 48 heures.

02H01 TU. Amnesty International accuse la Russie de crimes de guerre en Ukraine

Amnesty International accuse la Russie de crimes de guerre en Ukraine, affirmant que des centaines de civils ont péri dans des attaques incessantes sur Kharkiv, dont beaucoup ont été menées avec des bombes à fragmentation.

Des personnes ont été tuées chez elles et dans la rue, sur des terrains de jeu et dans des cimetières, alors qu’elles faisaient la queue pour obtenir de l’aide humanitaire ou des achats de nourriture et de médicaments. L’utilisation répétée d’armes à sous-munitions largement interdites est choquante et témoigne d’un mépris total pour la vie des civils.

Donatella Rovera, chercheuse sur les situations de crise et de conflit au siège d’Amnesty.

01H01 TU. La Russie a gagné 93 milliards d’euros via ses exports fossiles en 100 jours de guerre

La Russie a engrangé 93 milliards d’euros de revenus tirés de l’exportation d’énergies fossiles durant les 100 premiers jours de sa guerre contre l’Ukraine, dont une majorité vers l’UE, selon le rapport d’un centre de recherche indépendant publié lundi, et qui épingle particulièrement la France.

Cette publication du Centre for research on energy and clean Air (CREA), basé en Finlande, survient alors que l’Ukraine presse les Occidentaux de rompre tout commerce avec la Russie pour cesser d’alimenter le trésor de guerre du Kremlin.

L’Union européenne a récemment décidé d’un embargo progressif – avec des exceptions – sur ses importations de pétrole. Le gaz russe, dont elle est très dépendante, n’est pour l’instant pas concerné.